Abidjan – La Côte d’Ivoire va investir 645 milliards FCFA d’ici 2015 pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en matière d’eau potable et d’assainissement, a annoncé lundi à Abidjan, le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
En procédant à l’ouverture du 17ème congrès de l’Association africaine de l’eau (AAE), le chef du gouvernement a rappelé que ces OMD visent à réduire de moitié, à l’horizon 2015, la population mondiale n’y ayant pas accès.
Le Premier ministre a noté que la dernière décennie de crise a causé la dégradation des acquis des années 70-90 en matière d’eau potable dans le pays, d’où la détermination de l’Etat à procéder à un rattrapage important pour fournir l’eau potable et l’assainissement aux populations.
Pour ce faire, a-t-il dit, 400 milliards FCFA ont déjà été consentis non seulement pour réduire le gap de l’accès à l’eau et à l’assainissement entre les milieux urbain et rural, mais aussi pour améliorer la desserte dans les grandes villes. Sur la question, M ; Duncan a interpelé le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, pour la réalisation de la promesse de couvrir les besoins des populations en eau potable en 2014 pour Abidjan et d’ici 2016, pour les grandes villes.
Selon M. Duncan, offrir l’eau et l’assainissement, c’est impulser le développement. Préconisant la coopération Sud-Sud dans le domaine, il a recommandé, entre autres, la diversification des sources de financement, davantage d’innovation technologique, plus d’implication du secteur privé dans le secteur, en vue de trouver des solutions définitives et radicales aux problèmes d’eau et d’assainissement en Afrique.
Daniel Kablan Duncan a demandé également la mise en place d’un cadre institutionnel cohérent, la recherche des meilleurs équilibres entre zones rurales et urbaines, l’instauration d’un contrat de performance dans les instances de gestion de l’eau, la recherche de mécanismes innovants de financement, la mise en cohérence des projets, l’organisation périodique d’assises pour l’évaluation continue des programmes.
Selon lui, 1,1 milliard de personnes sont privées d’eau potable dans le monde et 2,4 milliards ne disposent pas d’assainissement. Environ 400 millions sont contraints de consommer de l’eau de source peu fiable et 250 millions ne disposent pas de toilettes en Afrique, un continent disposant de 5,4 milliards de mètre cube d’eau renouvelables dont seulement 4% d’utilisés.
Le 17ème congrès de l’AAE se tient de lundi à jeudi au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, sur le thème « Mobilisation des ressources et gouvernance de l’eau et de l’assainissement en Afrique ». Quelque 1200 participants y prennent part dont 120 exposants.
Née sur les cendres de l’Union africaine des distributeurs d’eau (UADE), l’Association africaine de l’eau a été crée en 1980. Elle regroupe les établissements, entreprises et opérateurs exerçant dans le domaine de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique, soit plus de 100 sociétés membres dans 40 pays d’Afrique. Son objectif principal est de développer les capacités professionnelles de ses membres afin de réaliser sa vision d’un accès l’eau potable pour tous les Africains.
(AIP)
cmas
En procédant à l’ouverture du 17ème congrès de l’Association africaine de l’eau (AAE), le chef du gouvernement a rappelé que ces OMD visent à réduire de moitié, à l’horizon 2015, la population mondiale n’y ayant pas accès.
Le Premier ministre a noté que la dernière décennie de crise a causé la dégradation des acquis des années 70-90 en matière d’eau potable dans le pays, d’où la détermination de l’Etat à procéder à un rattrapage important pour fournir l’eau potable et l’assainissement aux populations.
Pour ce faire, a-t-il dit, 400 milliards FCFA ont déjà été consentis non seulement pour réduire le gap de l’accès à l’eau et à l’assainissement entre les milieux urbain et rural, mais aussi pour améliorer la desserte dans les grandes villes. Sur la question, M ; Duncan a interpelé le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, pour la réalisation de la promesse de couvrir les besoins des populations en eau potable en 2014 pour Abidjan et d’ici 2016, pour les grandes villes.
Selon M. Duncan, offrir l’eau et l’assainissement, c’est impulser le développement. Préconisant la coopération Sud-Sud dans le domaine, il a recommandé, entre autres, la diversification des sources de financement, davantage d’innovation technologique, plus d’implication du secteur privé dans le secteur, en vue de trouver des solutions définitives et radicales aux problèmes d’eau et d’assainissement en Afrique.
Daniel Kablan Duncan a demandé également la mise en place d’un cadre institutionnel cohérent, la recherche des meilleurs équilibres entre zones rurales et urbaines, l’instauration d’un contrat de performance dans les instances de gestion de l’eau, la recherche de mécanismes innovants de financement, la mise en cohérence des projets, l’organisation périodique d’assises pour l’évaluation continue des programmes.
Selon lui, 1,1 milliard de personnes sont privées d’eau potable dans le monde et 2,4 milliards ne disposent pas d’assainissement. Environ 400 millions sont contraints de consommer de l’eau de source peu fiable et 250 millions ne disposent pas de toilettes en Afrique, un continent disposant de 5,4 milliards de mètre cube d’eau renouvelables dont seulement 4% d’utilisés.
Le 17ème congrès de l’AAE se tient de lundi à jeudi au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, sur le thème « Mobilisation des ressources et gouvernance de l’eau et de l’assainissement en Afrique ». Quelque 1200 participants y prennent part dont 120 exposants.
Née sur les cendres de l’Union africaine des distributeurs d’eau (UADE), l’Association africaine de l’eau a été crée en 1980. Elle regroupe les établissements, entreprises et opérateurs exerçant dans le domaine de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique, soit plus de 100 sociétés membres dans 40 pays d’Afrique. Son objectif principal est de développer les capacités professionnelles de ses membres afin de réaliser sa vision d’un accès l’eau potable pour tous les Africains.
(AIP)
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