Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a été libéré lundi, suite à son arrestation, vendredi, à l’aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, alors qu’il tentait d’embarquer pour Paris, a annoncé Alain Toussaint, un ex-conseiller de Laurent Gbagbo.
« Michel Gbagbo a été remis en liberté lundi à la mi-journée, après avoir été présenté au Procureur de la République » écrit Alain Toussaint dans une note dont APA a obtenu copie.
« Durant le week-end, les autorités françaises, par l’entremise de leur Ambassade, ont exigé la libération de Michel Gbagbo au nom de la protection consulaire », ajoute-t-il.
Dans un communiqué signé par le Procureur général Aly Yéo, transmis, vendredi dernier à APA, le parquet général près la Cour d’Appel d’Abidjan a prétexté de l’ouverture prochaine de la Cour d’assises devant laquelle Michel Gbagbo est mis en accusation pour refuser le déplacement « hors du territoire national » au fils de Laurent Gbagbo.
Poursuivi devant la Cour d’Assises qui doit « siéger bientôt » pour « crimes commis à l’occasion de la crise postélectorale », un « déplacement hors du territoire national risque de compromettre la bonne tenue de cette session », lisait-on dans le texte.
« Dans l’attente de ce procès et pour éviter tout blocage, l’accusé Michel Gbagbo ne peut être autorisé à effectuer ce voyage, dont le parquet général n’était pas informé », indiquait le communiqué.
Michel Gbagbo devrait « répondre », lundi, à une convocation de la juge d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris, Sabine Kheris, dans une affaire l’opposant au Président du parlement ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro.
Le fils de l’ex-Chef de l’Etat ivoirien, Français par sa mère, avait saisi la justice de ce pays pour « traitement dégradant et inhumain » attribué à M. Soro et aux ex-chefs rebelles, pendant son séjour carcéral à Bouna (603 km au Nord-Est) du pays.
Michel Gbagbo avait été arrêté, en compagnie de son père le 11 avril 2011 à Abidjan, lors de la crise post-électorale. Accusé d’infractions économiques, il a bénéficié en août 2013 de la liberté provisoire, avec 12 autres détenus.
JBK/ls/APA
« Michel Gbagbo a été remis en liberté lundi à la mi-journée, après avoir été présenté au Procureur de la République » écrit Alain Toussaint dans une note dont APA a obtenu copie.
« Durant le week-end, les autorités françaises, par l’entremise de leur Ambassade, ont exigé la libération de Michel Gbagbo au nom de la protection consulaire », ajoute-t-il.
Dans un communiqué signé par le Procureur général Aly Yéo, transmis, vendredi dernier à APA, le parquet général près la Cour d’Appel d’Abidjan a prétexté de l’ouverture prochaine de la Cour d’assises devant laquelle Michel Gbagbo est mis en accusation pour refuser le déplacement « hors du territoire national » au fils de Laurent Gbagbo.
Poursuivi devant la Cour d’Assises qui doit « siéger bientôt » pour « crimes commis à l’occasion de la crise postélectorale », un « déplacement hors du territoire national risque de compromettre la bonne tenue de cette session », lisait-on dans le texte.
« Dans l’attente de ce procès et pour éviter tout blocage, l’accusé Michel Gbagbo ne peut être autorisé à effectuer ce voyage, dont le parquet général n’était pas informé », indiquait le communiqué.
Michel Gbagbo devrait « répondre », lundi, à une convocation de la juge d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris, Sabine Kheris, dans une affaire l’opposant au Président du parlement ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro.
Le fils de l’ex-Chef de l’Etat ivoirien, Français par sa mère, avait saisi la justice de ce pays pour « traitement dégradant et inhumain » attribué à M. Soro et aux ex-chefs rebelles, pendant son séjour carcéral à Bouna (603 km au Nord-Est) du pays.
Michel Gbagbo avait été arrêté, en compagnie de son père le 11 avril 2011 à Abidjan, lors de la crise post-électorale. Accusé d’infractions économiques, il a bénéficié en août 2013 de la liberté provisoire, avec 12 autres détenus.
JBK/ls/APA