Depuis l'annonce de l'opération du Chef de l’État Ivoirien, SEM OUATTARA Alassane, j'ai choisi, en union avec ma famille et l'Union des Masses populaires, de prier pour celui qui, à cette étape de l'histoire de notre pays, est et demeure notre Président. Mais c'est avec beaucoup de douleurs que je constate la joie éprouvée par certains compatriotes qui, ici et là, jubilent en annonçant parfois même le décès du Président OUATTARA. Tout en condamnant ce genre d'attitude, je voudrais appeler chaque Ivoirien à la raison, à la retenue et au sens de la solidarité qui ont toujours caractérisés les Africains devant les cas de maladie. En effet, si nous voulons être un peuple respecté, nous devons nous réapproprier ces valeurs qui ont fait la force de nos aïeuls Par ailleurs, nous ne devons pas perdre de vue que la roue de la maladie tourne pour chacun de nous et peut surprendre chacun de nous à tout moment. C'est pourquoi, même s'il est politiquement normal de s'opposer à la politique d'un homme, il est moralement malsain et diabolique de souhaiter la mort d'un homme malade, simplement parce que l'on est opposé à sa politique. Joignons donc tous nos prières à celles de la famille OUATTARA afin que notre Président se rétablisse le plus vite possible pour revenir au pays et se consacrer davantage à la réconciliation nationale qui nous tient à cœur. En ce qui me concerne, je demeure genoux fléchis et implore le Tout Puissant de guérir Lui-Même le Président OUATTARA.
Sylvain KEAN ZOH
Sylvain KEAN ZOH