La Côte d’Ivoire a abrité du 19 au 22 février 2014, le premier Congrès de néphrologie de la société sub-saharienne de néphrologie. L’évènement s’est déroulé dans un hôtel à Grand-Bassam et a été organisé à l’initiative de la Société ivoirienne de néphrologie (S.I.NEPH).
Les maladies rénales sont devenues un sujet de préoccupations en termes de santé publique en Afrique sub-saharienne. Une préoccupation rapportée par Dr. Mathurin Kouadio, président de la S.I.NEPH. Elles constituent une préoccupation non seulement auprès des populations à cause de la mortalité à moyen terme et du coût élevé de leur prise en charge, mais aussi pour les professionnels de la santé à cause de la complexité de la prise en charge. Pour le professeur Demba Diallo, président du congrès, cette rencontre qui a mobilisé une centaine de participants venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique vise plusieurs objectifs. Il s’agit de, renforcer les capacités de ses membres ; échanger et partager des expériences entre professionnels de la santé, avec les néphrologues ivoiriens et ceux de la sous région ; actualiser les connaissances dans les différents domaines de la Néphrologie ; et améliorer la prise en charge des patient souffrant de maladies rénales. Quant au Pr. Apollianire Gnionsahé, responsable de la commission scientifique du congrès et grand experts des questions de dialyse en Côte d’Ivoire, il a révélé un mal complexe où la plupart des patients arrivent en néphrologie en urgence et au stade terminal de la maladie. Ce qui nécessite la mise en dialyse immédiate. En Côte d’Ivoire, les différents services de dialyse enregistrent 285 patients pour 285 autres sur la liste d’attente. La transplantation rénale est possible, mais elle se fait surtout au niveau des structures privées. Depuis près de 10 ans, ce sont 8 patients qui ont été transplantés à partir de donneurs vivant. Cependant, le coût de l’opération est extrêmement élevé. Il faut depenser environ 12 millions de FCFA et des frais en médicaments s’élevant à 500.000 FCFA/mois. Le coût économique de l’opération devenant un facteur limitant à ce procédé qui permet une guérison définitive.
OG
Les maladies rénales sont devenues un sujet de préoccupations en termes de santé publique en Afrique sub-saharienne. Une préoccupation rapportée par Dr. Mathurin Kouadio, président de la S.I.NEPH. Elles constituent une préoccupation non seulement auprès des populations à cause de la mortalité à moyen terme et du coût élevé de leur prise en charge, mais aussi pour les professionnels de la santé à cause de la complexité de la prise en charge. Pour le professeur Demba Diallo, président du congrès, cette rencontre qui a mobilisé une centaine de participants venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique vise plusieurs objectifs. Il s’agit de, renforcer les capacités de ses membres ; échanger et partager des expériences entre professionnels de la santé, avec les néphrologues ivoiriens et ceux de la sous région ; actualiser les connaissances dans les différents domaines de la Néphrologie ; et améliorer la prise en charge des patient souffrant de maladies rénales. Quant au Pr. Apollianire Gnionsahé, responsable de la commission scientifique du congrès et grand experts des questions de dialyse en Côte d’Ivoire, il a révélé un mal complexe où la plupart des patients arrivent en néphrologie en urgence et au stade terminal de la maladie. Ce qui nécessite la mise en dialyse immédiate. En Côte d’Ivoire, les différents services de dialyse enregistrent 285 patients pour 285 autres sur la liste d’attente. La transplantation rénale est possible, mais elle se fait surtout au niveau des structures privées. Depuis près de 10 ans, ce sont 8 patients qui ont été transplantés à partir de donneurs vivant. Cependant, le coût de l’opération est extrêmement élevé. Il faut depenser environ 12 millions de FCFA et des frais en médicaments s’élevant à 500.000 FCFA/mois. Le coût économique de l’opération devenant un facteur limitant à ce procédé qui permet une guérison définitive.
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