La politique de cohésion sociale en Côte d’Ivoire est un volet auquel les partenaires internationaux accordent beaucoup de crédit. Fort de ce fait, une délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD), conduite par Paul Dougna, spécialiste des questions en recherche socio-économique, a échangé, le mardi 18 février 2014, avec les responsables du Programme National de Cohésion Sociale, avec à leur tête la Directrice Coordonnatrice, le Pr Koné Mariatou, qui avait à ses côtés ses plus proches collaborateurs. C’était au siège dudit programme sis à la Riviera 3. Il s’est agi, pour les hôtes de la directrice du PNCS, de se faire une idée réelle de l’état d’avancement des activités du programme et d’analyser ensemble les voies et moyens pour booster le processus de cohésion sociale en Côte d’Ivoire. L’exercice a été confié à l’Assistant programme, Kouamé N’Guessan, qui a fait une présentation de la structure, non sans manquer de faire le bilan après des mois d’activités et de lever un coin de voile sur les perspectives et les priorités pour l’année 2014. Concernant le bilan, le collaborateur de la Directrice Coordonnatrice a révélé que le PNCS a œuvré à la promotion et au renforcement de la cohésion sociale dans plusieurs régions du pays. À Bouaflé, par exemple, il a contribué à briser le mur de méfiance et à ramener la paix entre les populations du village d’Angbovia qui a connu un conflit intercommunautaire sanglant. Il a également participé aux réflexions des groupes thématiques sur la réconciliation nationale et la cohésion sociale, la gestion des affaires humanitaires et la cohabitation pacifique ex-combattants-populations d’accueil. Sur la question des perspectives, le PNCS veut aller encore plus loin. Il envisage rendre fonctionnelles les quatre coordinations régionales du programme, les infrastructures de paix et de cohésion sociale sur l’ensemble du territoire et entrevoit la de réhabilitation des infrastructures sociocommunautaires et socio-économiques de base détruites par les conflits. L’éducation des populations à la citoyenneté, au civisme et aux Droits de l’Homme figure également au menu des actions à venir. En un mot, le PNCS veut être plus proche des populations pour plus d’efficacité. En retour, les représentants de la BAD, après avoir suivi avec une attention remarquée la présentation du PNCS, n’ont pas caché leur volonté de soutenir le Programme. A cet effet, la délégation de l’institution financière africaine a projeté une autre rencontre en vue d’aborder les questions techniques dans les moindres détails pour un éventuel soutien. Il faut rappeler que la Directrice Coordonnatrice a, une fois de plus, expliqué que son institution, qui se veut un panier à projets, travaille en toute équité, dans l’objectivité totale et dans une démarche holistique.
LO
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