Le médecin-chef du service de santé scolaire et universitaire (SSSU) de Gagnoa, Dr Gohi Bi-Zou Marius, a révélé, mardi, que 51 cas de grossesse ont été enregistrés chez des jeunes filles élèves des lycées et collèges de Gagnoa, centre-ouest, (région du Gôh), affirmant que quatre enseignants ont été cités parmi les auteurs de ces grossesses.
«Mes services ont enregistré 51 cas de grossesse, d’octobre 2013 à fin janvier 2014. Parmi ces filles, quatre ont cité des enseignants comme auteurs de leurs grossesses», a déclaré Dr Gohi Bi-Zou, lors d’une séance de travail avec l’AIP, en présence de deux collaboratrices, Mmes Koré Lucie et Kouakou Rolande, respectivement assistante sociale et éducatrice spécialisée.
Il a indiqué que trois cas de grossesse ont été enregistrés chez les 12-13 ans, sept cas chez les 14-15 ans, 11 cas chez les 16-17 ans, 16 cas chez les 18-19 ans, sept cas chez les 20-21 ans, et chez les 21 ans et plus, sept cas également.
Selon lui, les élèves de 6ème ont le fort taux avec 15 cas de grossesses. Puis, six cas chez les élèves de 5ème, quatre cas chez ceux de 4ème, neuf cas en 3ème, trois cas en seconde, un cas en Première, six cas en Terminale, et enfin sept cas chez les élèves fréquentant le lycée professionnel.
Le responsable de la santé des élèves de Gagnoa a expliqué, qu’outre les enseignants, l’on dénombre parmi les auteurs des grossesses, deux fonctionnaires ou agents de l’Etat, 12 élèves et 27 exerçant dans les petits métiers tels que les mécaniciens, apprentis-chauffeurs, chauffeurs de taxi, couturiers, etc., tout en regrettant qu’il y ait eu six cas de grossesse dont les auteurs ne sont pas connus ou ont refusé la paternité.
Le Médecin-chef du SSSU a précisé que les chiffres évoqués sont en rapport avec les élèves qui se sont effectivement présentées à ses services, avant de relever que beaucoup d’autres dans la même situation, vont dans d’autres services de gynécologie voire dans des cliniques ou infirmeries privées, ou ne se présentent pas du tout dans un service de santé.
La ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique (Menet), Mme Kandia Camara Kamissoko, avait décrété au cours de la réunion de rentrée, l’année scolaire 2013-2014 comme une année où il doit y avoir « zéro grossesse en milieu scolaire», rappelle-t-on, mettant en garde tout enseignant qui enceinterait une élève.
ja/ask
«Mes services ont enregistré 51 cas de grossesse, d’octobre 2013 à fin janvier 2014. Parmi ces filles, quatre ont cité des enseignants comme auteurs de leurs grossesses», a déclaré Dr Gohi Bi-Zou, lors d’une séance de travail avec l’AIP, en présence de deux collaboratrices, Mmes Koré Lucie et Kouakou Rolande, respectivement assistante sociale et éducatrice spécialisée.
Il a indiqué que trois cas de grossesse ont été enregistrés chez les 12-13 ans, sept cas chez les 14-15 ans, 11 cas chez les 16-17 ans, 16 cas chez les 18-19 ans, sept cas chez les 20-21 ans, et chez les 21 ans et plus, sept cas également.
Selon lui, les élèves de 6ème ont le fort taux avec 15 cas de grossesses. Puis, six cas chez les élèves de 5ème, quatre cas chez ceux de 4ème, neuf cas en 3ème, trois cas en seconde, un cas en Première, six cas en Terminale, et enfin sept cas chez les élèves fréquentant le lycée professionnel.
Le responsable de la santé des élèves de Gagnoa a expliqué, qu’outre les enseignants, l’on dénombre parmi les auteurs des grossesses, deux fonctionnaires ou agents de l’Etat, 12 élèves et 27 exerçant dans les petits métiers tels que les mécaniciens, apprentis-chauffeurs, chauffeurs de taxi, couturiers, etc., tout en regrettant qu’il y ait eu six cas de grossesse dont les auteurs ne sont pas connus ou ont refusé la paternité.
Le Médecin-chef du SSSU a précisé que les chiffres évoqués sont en rapport avec les élèves qui se sont effectivement présentées à ses services, avant de relever que beaucoup d’autres dans la même situation, vont dans d’autres services de gynécologie voire dans des cliniques ou infirmeries privées, ou ne se présentent pas du tout dans un service de santé.
La ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique (Menet), Mme Kandia Camara Kamissoko, avait décrété au cours de la réunion de rentrée, l’année scolaire 2013-2014 comme une année où il doit y avoir « zéro grossesse en milieu scolaire», rappelle-t-on, mettant en garde tout enseignant qui enceinterait une élève.
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