A l'initiative de l'Organisation internationale du cacao (ICCO, ndlr : sigle en anglais), un séminaire international sur les marchés à terme du cacao et la modélisation économétrique du marché cacaoyer se tient à Abidjan du 24 au 28 février. Il s'agit du renforcement de la capacité des décideurs politiques et des parties prenantes de la filière mondiale du cacao, à faire face aux défis rencontrés grâce à une meilleure compréhension des termes de référence. Pour le Directeur exécutif de l’Organisation internationale, l’Ivoirien Jean-Marc Anga, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Ghana et le Nigéria produisent 70% du cacao mondial, une place de choix de cette culture dans leur économie respective. Or c’est dans des places boursières à Londres et New-York notamment qu’est vendue le cacao produit en fèves sans que les producteurs n’aient aucune emprise subissant ainsi les effets du marché. Une situation désormais dénoncée par les producteurs qui stigmatisent ces tendances. «Le cacao échappe à la loi du marché mais subi la loi par des spéculateurs (…) or, le marché est un instrument indispensable dans la vente du cacao», a mis en exergue M. Anga. L’Ivoirien a souligné l’attachement de l’Institution qu’il dirige à la Côte d’Ivoire, rappelant la place de choix du 1er producteur mondial dans les activités de l’ICCO.
Le Directeur général du Conseil du café-cacao (CCC) Massandjé Litsé-Touré a indiqué qu’avec la reforme de la filière entamée en 2011, l'accent a été mis sur la sécurisation et l'amélioration du revenu du producteur à travers un système de vente par anticipation d'une partie de la récolte. A travers cette stratégie, il s’agit de garantir aux producteurs un prix bord-champ représentant 60% du prix CAF de référence. Pour Mme Touré ce séminaire vient à point nommé car il permettra de relever le défi à terme par une parfaite maîtrise du fonctionnement des marchés. Le Directeur a en outre émis le vœu que ce séminaire ait des retombées positives sur des notions essentielles comme l'origine des marchés à terme, leur fonctionnement, les prix des contrats différés et la stratégie de couverture. En juillet 2013, c’est l’Equateur qui a accueilli le séminaire sur le cacao mondial. Tandis que deux autres séminaires similaires ont eu lieu à Londres en 2007 et 2011.
Franck Ouraga
Le Directeur général du Conseil du café-cacao (CCC) Massandjé Litsé-Touré a indiqué qu’avec la reforme de la filière entamée en 2011, l'accent a été mis sur la sécurisation et l'amélioration du revenu du producteur à travers un système de vente par anticipation d'une partie de la récolte. A travers cette stratégie, il s’agit de garantir aux producteurs un prix bord-champ représentant 60% du prix CAF de référence. Pour Mme Touré ce séminaire vient à point nommé car il permettra de relever le défi à terme par une parfaite maîtrise du fonctionnement des marchés. Le Directeur a en outre émis le vœu que ce séminaire ait des retombées positives sur des notions essentielles comme l'origine des marchés à terme, leur fonctionnement, les prix des contrats différés et la stratégie de couverture. En juillet 2013, c’est l’Equateur qui a accueilli le séminaire sur le cacao mondial. Tandis que deux autres séminaires similaires ont eu lieu à Londres en 2007 et 2011.
Franck Ouraga