Les conducteurs de taxis communaux de Gagnoa, environ 276 km au nord-ouest d’Abidjan, (région du Gôh), observent, depuis ce mercredi, un arrêt de travail de 24 heures, pour protester contre l’augmentation, par les autorités communales, du coût de la carte de stationnement qui est passé de 2000 FCFA à 5000 FCFA, et son entrée en vigueur dès ce mercredi.
Ces conducteurs ont stationné leurs véhicules, de couleur jaune, au grand rond point de la ville, et occupé eux-mêmes la voie publique pendant quelques minutes, sous le regard de quelques policiers. Jusqu’à 13 heures, la ville demeurait paralysée.
"C’est juste un arrêt de travail pour manifester notre désaccord sur la hausse du coût de la carte de stationnement", selon le secrétaire général de la section locale du syndicat des transporteurs de taxis villes de Côte d’Ivoire, Diarrassouba Bakary.
"Avec l’ancienne équipe municipale, compte tenu de nos difficultés économiques (…), nous avons signé une convention qui nous permettait de payer 2000 FCFA", a-t-il expliqué, poursuivant, "quand la nouvelle équipe a décidé de revoir le coût de la carte de stationnement à la hausse, nous lui avons expliqué toujours nos difficultés et avons proposé 3000 FCFA au lieu des 5000 FCFA".
"Mais elle n’a pas voulu entendre raison, et nous étions toujours en négociation lorsque, lundi, des agents municipaux sont descendus dans les différentes artères pour nous obliger à payer les 5000 FCFA", a expliqué à l’AIP, M. Diarrassouba.
"Si la mairie maintient ferme sa décision, ce ne sera plus un arrêt de travail mais une grève qui va concerner tout le transport en commun évoluant dans la sphère de Gagnoa", a-t-il lancé.
Pour le quatrième adjoint au maire, Traoré Sékou, les chauffeurs de taxis communaux refusent tout simplement de payer les taxes liées à la carte de stationnement, mais "la mairie ne se laissera pas intimider", a-t-il soutenu.
ja/ask
Ces conducteurs ont stationné leurs véhicules, de couleur jaune, au grand rond point de la ville, et occupé eux-mêmes la voie publique pendant quelques minutes, sous le regard de quelques policiers. Jusqu’à 13 heures, la ville demeurait paralysée.
"C’est juste un arrêt de travail pour manifester notre désaccord sur la hausse du coût de la carte de stationnement", selon le secrétaire général de la section locale du syndicat des transporteurs de taxis villes de Côte d’Ivoire, Diarrassouba Bakary.
"Avec l’ancienne équipe municipale, compte tenu de nos difficultés économiques (…), nous avons signé une convention qui nous permettait de payer 2000 FCFA", a-t-il expliqué, poursuivant, "quand la nouvelle équipe a décidé de revoir le coût de la carte de stationnement à la hausse, nous lui avons expliqué toujours nos difficultés et avons proposé 3000 FCFA au lieu des 5000 FCFA".
"Mais elle n’a pas voulu entendre raison, et nous étions toujours en négociation lorsque, lundi, des agents municipaux sont descendus dans les différentes artères pour nous obliger à payer les 5000 FCFA", a expliqué à l’AIP, M. Diarrassouba.
"Si la mairie maintient ferme sa décision, ce ne sera plus un arrêt de travail mais une grève qui va concerner tout le transport en commun évoluant dans la sphère de Gagnoa", a-t-il lancé.
Pour le quatrième adjoint au maire, Traoré Sékou, les chauffeurs de taxis communaux refusent tout simplement de payer les taxes liées à la carte de stationnement, mais "la mairie ne se laissera pas intimider", a-t-il soutenu.
ja/ask
