Du 12 au 14 février à l’hôtel Belle Côte sis à la Riviera Palmeraie à Abidjan, s’est tenue une conférence internationale sur « La situation des victimes de la Crise ivoirienne ». Cette conférence organisée par l’expert indépendant sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, Doudou Diène avec l’appui du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme et en collaboration avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire s’inscrivait dans la suite de celle tenue à Yamoussoukro à l’initiative de l’expert, dont le rapport final préconise la promotion de « La centralité de la situation et des attentes des victimes et leur prise en charge matérielle, sociale psychologique, médicale et juridique… ». Plusieurs associations de victimes ont exposé sur leur situation et ont fait des propositions pour leur prise en charge. Claver Edoukou, président de la Coalition pour la Justice et le Pardon des Victimes de Guerre de Côte d’Ivoire (C.J.P.V.G-CI), invité à ces débats, a exposé sur le thème « La situation des victimes : Témoignage et défis ». Il n’est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer la -non assistance des autorités en place à l’égard des victimes de guerre. « Cette conférence internationale, qui est la première en Côte d’Ivoire à l’intension des victimes a fait bouger les lignes », a-t-il dit. Avant de faire savoir que tous les experts présents à cette rencontre ont rendu compte des problèmes des victimes. Selon le président de la C.J.P.V.G-CI, Claver Edoukou, il y a un manque de volonté de la part de l’Etat dans la prise en charge des victimes en Côte d’Ivoire.
« Aucun ministère, aucune autorité étatique à ce jour ne se prête à une quelconque assistance des victimes » a-t-il révélé. Selon lui, en Côte d’Ivoire, la victime est considérée comme un élément isolé dans tout le système. C’est pourquoi, on ne peut pas affirmer que les victimes sont au cœur du processus de réconciliation. Poursuivant, il a fait savoir que la décrispation ne devrait pas passer par la libération des bourreaux des victimes, mais par la réhabilitation des victimes d’abord. C’est pourquoi, il demande au chef de l’Etat Alassane Ouattara de donner un signal fort à l’endroit des victimes. Car, c’est lui leur dernier espoir. Claver Edoukou, au nom des victimes, n’a pas manqué de dire un grand merci à Doudou Diène, qui selon lui s’est mis à la disposition des victimes en Côte d’Ivoire afin de mettre fin à leurs souffrances.
Etienne Atta
« Aucun ministère, aucune autorité étatique à ce jour ne se prête à une quelconque assistance des victimes » a-t-il révélé. Selon lui, en Côte d’Ivoire, la victime est considérée comme un élément isolé dans tout le système. C’est pourquoi, on ne peut pas affirmer que les victimes sont au cœur du processus de réconciliation. Poursuivant, il a fait savoir que la décrispation ne devrait pas passer par la libération des bourreaux des victimes, mais par la réhabilitation des victimes d’abord. C’est pourquoi, il demande au chef de l’Etat Alassane Ouattara de donner un signal fort à l’endroit des victimes. Car, c’est lui leur dernier espoir. Claver Edoukou, au nom des victimes, n’a pas manqué de dire un grand merci à Doudou Diène, qui selon lui s’est mis à la disposition des victimes en Côte d’Ivoire afin de mettre fin à leurs souffrances.
Etienne Atta
