La Côte d’Ivoire veut mieux maîtriser les marchés à terme du cacao et son modèle économétrique. C’est justement dans ce cadre que se tient depuis lundi dernier, dans un hôtel de la place, un séminaire, sous l’égide de l’Icco (Organisation internationale du cacao). Objectif : renforcer les capacités des décideurs politiques et des parties prenantes de la filière cacao mondiale afin de faire face aux défis rencontrés. Et cela, par le biais d’une meilleure compréhension des marchés à terme du cacao et de la modélisation économétrique de l’économie cacaoyère. Représentant le ministre de l’Agriculture, Apporture Kouakou, directeur de cabinet adjoint a insisté sur l’importance de cette rencontre car ‘‘les organisations des producteurs et autres privés nationaux ont besoin d'un renforcement de capacités afin de s'approprier ce mécanisme pour mieux affronter le marché’’. Si Jean-Marca Anga, Directeur exécutif de l’Icco (Organisation internationale du cacao) a salué ce séminaire qui, à terme, va favoriser une économie cacaoyère durable, il s’est également réjoui de l’engouement suscité par cet atelier. Pour sa part, Mme Touré Massandjé Litsé, directeur général du Conseil du café-cacao est revenu sur l’enjeu de ce renforcement des capacités. « C’est un enjeu majeur pour l'évaluation et la maîtrise des risques du marché, des risques opérationnels d'approvisionnements, mais aussi et surtout pour une meilleure connaissance du fonctionnement des marchés à terme et de la modélisation économétrique du marché cacaoyer», a-t-elle expliqué. Ce séminaire prend fin aujourd’hui.
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA