Pour la fixation du prix Fob sur le produit ivoirien, une réunion se tiendra au Vietnam le 5 mars prochain, entre les usiniers et acheteurs de la noix de cajou de ce pays et ceux de l’Inde. La nouvelle campagne de commercialisation a été lancée par le ministre de l’Agriculture le 16 février dernier.
A cette cérémonie de lancement, le ministre Sangafowa a sévèrement mis en garde les fraudeurs. Avant de s’envoler pour Paris où il prend part au salon de l’agriculture, Alex N’Guettia Assouman, Conseiller du président des exportateurs ivoiriens de la noix de cajou, a encore donné de la voix sur le sujet. Pour lui, il y a une réelle inquiétude du fait que les exportateurs ivoiriens n’aient pas encore, à ce jour, le prix de commercialisation en direction de l’Inde et du Vietnam, les deux principaux acheteurs de la production ivoirienne. ‘’Les exportateurs Ghanéens n’ont pas encore bien perçu le message du Conseil du coton et de l’anacarde’’, affirme N’Guettia Assouman. Qui condamne les agissements des exportateurs Ghanéens, lesquels rassurent les indiens et vietnamiens sur l’approvisionnement de leurs marchés par la fraude, via Bondoukou. A ce niveau-là, il a appelé ces acheteurs à mettre fin à leur rêve. A l’en croire, ‘’toutes les dispositions ont été prises, conjointement avec les forces de l’ordre et les services douaniers des régions du Nord et de l’Est, pour rendre hermétique les frontières et empêcher la fuite du produit ivoirien vers le Ghana’’. Il exprime aussi son inquiétude face aux pressions qui s’abattent souvent sur les responsables du Conseil coton-anacarde pour relâcher la pression. ‘’On veut vendre notre produit, mais il ne doit pas être un label ghanéen’’, recommande Alex N’Guettia Assouman.
Toutefois, le Conseiller du président des exportateurs ivoiriens soutient que ‘’c’est, au minimum,120 mille tonnes qui sortent par la route et les frontières de Bondoukou pour alimenter le marché ghanéen. Au moins 20% de la production ghanéenne provient de notre pays. Ce n’est pas acceptable’’, dénonce-t-il. Selon lui, le prix bord champ fixé à 225F/Kg est un ‘’prix obligatoire, car c’est le marché qui impose le prix sur la base de la qualité et de l’offre’’.
Le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly a donné des assurances quant à la sécurisation des frontières. Alex N’Guettia voit en cette assurance du ministre de l’Agriculture ‘’le seul moyen pour la réussite de la campagne de commercialisation de la noix de cajou ivoirienne’’. ‘’La sensibilisation porte déjà ses fruits’’, rassure, enfin, Alex N’Guettia Assouman?
BdP
A cette cérémonie de lancement, le ministre Sangafowa a sévèrement mis en garde les fraudeurs. Avant de s’envoler pour Paris où il prend part au salon de l’agriculture, Alex N’Guettia Assouman, Conseiller du président des exportateurs ivoiriens de la noix de cajou, a encore donné de la voix sur le sujet. Pour lui, il y a une réelle inquiétude du fait que les exportateurs ivoiriens n’aient pas encore, à ce jour, le prix de commercialisation en direction de l’Inde et du Vietnam, les deux principaux acheteurs de la production ivoirienne. ‘’Les exportateurs Ghanéens n’ont pas encore bien perçu le message du Conseil du coton et de l’anacarde’’, affirme N’Guettia Assouman. Qui condamne les agissements des exportateurs Ghanéens, lesquels rassurent les indiens et vietnamiens sur l’approvisionnement de leurs marchés par la fraude, via Bondoukou. A ce niveau-là, il a appelé ces acheteurs à mettre fin à leur rêve. A l’en croire, ‘’toutes les dispositions ont été prises, conjointement avec les forces de l’ordre et les services douaniers des régions du Nord et de l’Est, pour rendre hermétique les frontières et empêcher la fuite du produit ivoirien vers le Ghana’’. Il exprime aussi son inquiétude face aux pressions qui s’abattent souvent sur les responsables du Conseil coton-anacarde pour relâcher la pression. ‘’On veut vendre notre produit, mais il ne doit pas être un label ghanéen’’, recommande Alex N’Guettia Assouman.
Toutefois, le Conseiller du président des exportateurs ivoiriens soutient que ‘’c’est, au minimum,120 mille tonnes qui sortent par la route et les frontières de Bondoukou pour alimenter le marché ghanéen. Au moins 20% de la production ghanéenne provient de notre pays. Ce n’est pas acceptable’’, dénonce-t-il. Selon lui, le prix bord champ fixé à 225F/Kg est un ‘’prix obligatoire, car c’est le marché qui impose le prix sur la base de la qualité et de l’offre’’.
Le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly a donné des assurances quant à la sécurisation des frontières. Alex N’Guettia voit en cette assurance du ministre de l’Agriculture ‘’le seul moyen pour la réussite de la campagne de commercialisation de la noix de cajou ivoirienne’’. ‘’La sensibilisation porte déjà ses fruits’’, rassure, enfin, Alex N’Guettia Assouman?
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