Président Directeur Général de BMCE Bank (Banque Marocaine du Commerce Extérieur) et Président du Groupement professionnel des Banques du Maroc (GPBM), Othman Benjelloun est un homme d’affaires prospère et influent dans le monde des finances. Porteur du « Ouissam alaouite », un ordre honorifique marocain créé en 1913, il est aussi « Commandeur de l’ordre royal de l’Étoile polaire » de Suède et de « l’ordre national du Lion » du Sénégal. Il est le président de l’Union des banques du Maghreb (UBM), et membre fondateur de l’Union mondiale des banquiers arabes. En juin 2008, il a été sacré à Paris « banquier arabe de l’année 2007 ». Dans le cadre de la visite du Roi Mohammed VI en Côte d’Ivoire, Othman Benjelloun qui se veut beaucoup discret, s’est toutefois confié à L’Intelligent d’Abidjan.
Dans quel cadre se situe votre présence en Côte d‘Ivoire ?
Nous sommes en Côte d’Ivoire dans le cadre de la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en tant que président du Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM). Nous avons trois banques marocaines présentent en Côte d’Ivoire à travers leurs filiales. Il s’agit de BMCE Bank à travers sa filiale Bank Of Africa, il y a Attijariwafa Bank qui est présente également à travers sa filiale SIB, et la troisième, c’est la Banque Centrale Populaire qui est associée avec la Banque Atlantique de Côte d’Ivoire. Donc, le fait que les trois principales Banques du Maroc soient présentes en Côte d’Ivoire, cela confirme l’intérêt que le secteur bancaire a, pour développer les infrastructures et toutes sortes de projets en Côte d’Ivoire. Nous avons à l’occasion de la visite de Sa Majesté, signé de nombreuses conventions. Et une des conventions que j’ai signées avec Madame la ministre de l’Economie et des Finances de Côte d’Ivoire, Nialé Kaba, concerne un emprunt d’une part de 170 milliards de FCFA, équivalent à 300 millions de dollars US. Et cet emprunt, nous l’avons clos hier (ndlr : jeudi 27 février 2014). En 48 heures, il a été souscrit, ce qui est une grande victoire. Madame la ministre de l’Economie et des Finances a appelé pour féliciter Bank Of Africa d’avoir réalisé cette prouesse. D’une autre part, j’ai signé aussi un mandat qui a été donné par le gouvernement ivoirien à notre banque, pour lever un emprunt de 500 millions de dollars US (250 milliards FCFA) sur le marché international. C’est en cours et ce n’est pas encore conclu. C’est pour vous dire que notre groupe BMCE Bank-Bank Of Africa, est engagé à injecter plusieurs centaines de milliards de FCFA en Côte d’Ivoire et ne serait-ce que pendant cette visite.
PDG de la BMCE Bank, quelle est votre chiffre d’affaires ?
C’est un chiffre d’affaires de plusieurs milliards de dollars US et chaque année, ça augmente. C’est l’une des trois grandes Banques du Maroc. Nous sommes aujourd’hui représentés dans 21 pays en Afrique. Nous sommes la Banque qui a le plus grand réseau en Afrique de l’Ouest, en Afrique de l’Est, en Afrique du Sud. Nous sommes également la première Banque à Madagascar. Et plus de cela, nous avons l’intention de nous établir dans plusieurs autres pays.
Mais en Côte d’Ivoire, pourquoi la BMCE Bank ne décolle pas ? On ne vous sent pas trop sur le terrain ivoirien…
Nous sommes là, et nous avons l’intention d’augmenter notre réseau d’agences et nous participons à tous les projets que le gouvernement ivoirien souhaite que nous financions.
Selon vous, la visite du Roi Mohammed VI a-t-il eu des retombées positives pour votre structure ?
Bien-sûr. Nous sommes en Côte d’Ivoire en tant que BOA depuis 2001. Mais, le fait que Sa Majesté le Roi Mohammed VI soit là, avec une très forte délégation d’hommes d’affaires, d’opérateurs économiques, c’est la preuve de l’intérêt du Maroc, d’assister et de développer la Côte d’Ivoire. Et il y a beaucoup de projets qui sont en cours.
Quelle est la politique générale de développement de votre banque ?
La politique générale de notre banque, c’est d’être présente dans les cinquante-quatre Nations africaines. Peut-être que ça prendra dix ans, peut-être davantage. Comme vous le savez, le continent Africain aujourd’hui a environ 1 milliard de consommateurs. Mais dans moins de 40 ans, en 2050, il est prévu que l’Afrique aura une population de 2 milliards d’habitants. C’est colossal. Donc l’Afrique toute entière sera un continent équivalent à l’Inde et compétitif avec la Chine. Il y a beaucoup à faire en très peu de temps.
Vous êtes venus en Côte d’Ivoire, un pays en chantier. Comment appréciez-vous la politique du Président Ouattara qui, en moins de trois ans, a changé le visage du pays ?
Ecoutez, depuis que le Président Ouattara est au pouvoir, nous sommes beaucoup plus confiants dans le développement de la Côte d’Ivoire. Et c’est pour cela que nous sommes présents en grand nombre. Ce n’est pas seulement, Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui est venu à Abidjan, mais également une très forte délégation d’opérateurs économiques et de ministres du gouvernement marocains l’accompagnent. Donc, nous croyons au développement de la Côte d’Ivoire sous le Président Ouattara et nous sommes là, pour assister nos amis Ivoiriens.
Comment avez-vous trouvé l’hospitalité ivoirienne à votre arrivée?
Nous avons été accueillis comme des frères et nous avons une relation avec nos frères Ivoiriens depuis plusieurs siècles. Ce n’est pas une relation qui date d’aujourd’hui. Donc, nous sommes très fiers d’avoir cette relation et nous espérons maintenant que la paix est revenue que beaucoup de projets vont reprendre.
Réalisé par Dosso Villard
Dans quel cadre se situe votre présence en Côte d‘Ivoire ?
Nous sommes en Côte d’Ivoire dans le cadre de la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en tant que président du Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM). Nous avons trois banques marocaines présentent en Côte d’Ivoire à travers leurs filiales. Il s’agit de BMCE Bank à travers sa filiale Bank Of Africa, il y a Attijariwafa Bank qui est présente également à travers sa filiale SIB, et la troisième, c’est la Banque Centrale Populaire qui est associée avec la Banque Atlantique de Côte d’Ivoire. Donc, le fait que les trois principales Banques du Maroc soient présentes en Côte d’Ivoire, cela confirme l’intérêt que le secteur bancaire a, pour développer les infrastructures et toutes sortes de projets en Côte d’Ivoire. Nous avons à l’occasion de la visite de Sa Majesté, signé de nombreuses conventions. Et une des conventions que j’ai signées avec Madame la ministre de l’Economie et des Finances de Côte d’Ivoire, Nialé Kaba, concerne un emprunt d’une part de 170 milliards de FCFA, équivalent à 300 millions de dollars US. Et cet emprunt, nous l’avons clos hier (ndlr : jeudi 27 février 2014). En 48 heures, il a été souscrit, ce qui est une grande victoire. Madame la ministre de l’Economie et des Finances a appelé pour féliciter Bank Of Africa d’avoir réalisé cette prouesse. D’une autre part, j’ai signé aussi un mandat qui a été donné par le gouvernement ivoirien à notre banque, pour lever un emprunt de 500 millions de dollars US (250 milliards FCFA) sur le marché international. C’est en cours et ce n’est pas encore conclu. C’est pour vous dire que notre groupe BMCE Bank-Bank Of Africa, est engagé à injecter plusieurs centaines de milliards de FCFA en Côte d’Ivoire et ne serait-ce que pendant cette visite.
PDG de la BMCE Bank, quelle est votre chiffre d’affaires ?
C’est un chiffre d’affaires de plusieurs milliards de dollars US et chaque année, ça augmente. C’est l’une des trois grandes Banques du Maroc. Nous sommes aujourd’hui représentés dans 21 pays en Afrique. Nous sommes la Banque qui a le plus grand réseau en Afrique de l’Ouest, en Afrique de l’Est, en Afrique du Sud. Nous sommes également la première Banque à Madagascar. Et plus de cela, nous avons l’intention de nous établir dans plusieurs autres pays.
Mais en Côte d’Ivoire, pourquoi la BMCE Bank ne décolle pas ? On ne vous sent pas trop sur le terrain ivoirien…
Nous sommes là, et nous avons l’intention d’augmenter notre réseau d’agences et nous participons à tous les projets que le gouvernement ivoirien souhaite que nous financions.
Selon vous, la visite du Roi Mohammed VI a-t-il eu des retombées positives pour votre structure ?
Bien-sûr. Nous sommes en Côte d’Ivoire en tant que BOA depuis 2001. Mais, le fait que Sa Majesté le Roi Mohammed VI soit là, avec une très forte délégation d’hommes d’affaires, d’opérateurs économiques, c’est la preuve de l’intérêt du Maroc, d’assister et de développer la Côte d’Ivoire. Et il y a beaucoup de projets qui sont en cours.
Quelle est la politique générale de développement de votre banque ?
La politique générale de notre banque, c’est d’être présente dans les cinquante-quatre Nations africaines. Peut-être que ça prendra dix ans, peut-être davantage. Comme vous le savez, le continent Africain aujourd’hui a environ 1 milliard de consommateurs. Mais dans moins de 40 ans, en 2050, il est prévu que l’Afrique aura une population de 2 milliards d’habitants. C’est colossal. Donc l’Afrique toute entière sera un continent équivalent à l’Inde et compétitif avec la Chine. Il y a beaucoup à faire en très peu de temps.
Vous êtes venus en Côte d’Ivoire, un pays en chantier. Comment appréciez-vous la politique du Président Ouattara qui, en moins de trois ans, a changé le visage du pays ?
Ecoutez, depuis que le Président Ouattara est au pouvoir, nous sommes beaucoup plus confiants dans le développement de la Côte d’Ivoire. Et c’est pour cela que nous sommes présents en grand nombre. Ce n’est pas seulement, Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui est venu à Abidjan, mais également une très forte délégation d’opérateurs économiques et de ministres du gouvernement marocains l’accompagnent. Donc, nous croyons au développement de la Côte d’Ivoire sous le Président Ouattara et nous sommes là, pour assister nos amis Ivoiriens.
Comment avez-vous trouvé l’hospitalité ivoirienne à votre arrivée?
Nous avons été accueillis comme des frères et nous avons une relation avec nos frères Ivoiriens depuis plusieurs siècles. Ce n’est pas une relation qui date d’aujourd’hui. Donc, nous sommes très fiers d’avoir cette relation et nous espérons maintenant que la paix est revenue que beaucoup de projets vont reprendre.
Réalisé par Dosso Villard