N'DJAMENA - Réunis vendredi à N'Djamena, capitale tchadienne, une dizaine de leaders de pays africains et de l'Union africaine ont reconnu que le continent n'atteindra pas les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui arrivent à terme en 2015 et jeté un nouveau jalon pour la période postérieure.
"Le délai de 15 ans pour éradiquer la pauvreté, améliorer les conditions de vie de nos populations, assurer la durabilité et la gestion rationnelle de toutes les ressources disponibles, dans le respect de la dignité humaine, de l'égalité des sexes, de la paix, de la démocratie, arrive inexorablement à son terme", a déclaré le président tchadien Idriss Deby en ouvrant la réunion des chefs d'Etat membres du Comité de haut niveau sur l'Agenda de développement post-2015.
Le chef de l'Etat tchadien et ses hôtes, notamment la présidente de la Commission de l'Union Africaine (UA), Mme Nkosazana Dlamini Zuma, ont reconnu le retard accusé par la plupart des pays du continent n'ont pas réalisé à ce jour, de manière satisfaisante, les OMD. Le président Déby a expliqué cet échec par l'absence d'un climat global de stabilité, de paix et de sécurité durant la décennie et demi dédiée à l'atteinte des OMD.
Il a également mis en cause "les crises et les menaces que notre continent a connues sur cette période, notamment les conflits internes et transfrontaliers de la région des Grands lacs, de la Libye, de la Somalie et surtout de la bande sahélienne en prise avec les narcotrafiquants, les terroristes de tous bords, les candidats à l'immigration illusoire vers l'eldorado européen, la dégradation constante de conditions écologiques qui menace le pastoralisme, l'insécurité alimentaire chronique".
Par ailleurs, la réussite des OMD avait besoin, selon le chef de l'Etat tchadien, de la pleine participation de tous les acteurs concernés au niveau international, régional, sous-régional et national.
"Malheureusement, ce ne fut souvent pas le cas; ce qui explique que la plupart de nos Etats africains n'aient pas pu réaliser de manière satisfaisante les OMD", a-t-il indiqué.
Bien que les OMD n'aient pas été atteints par les pays africains, les leaders du continent réunis à N'Djaména se sont félicité de l'effet catalyseur important que la Déclaration du millénaire sur leurs actions et celles de leurs partenaires au développement.
Le chef de l'Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel-Aziz, qui assure la présidence en exercice de l'UA, estime qu'il faut tout mettre en oeuvre pour que le développement des pays africains que préconise l'agenda post-2015, à travers la déclaration dite de N'Djaména, qui sera adoptée par la prochaine conférence des chefs d'Etat de l'Union Africaine, ne souffre plus dans son exécution.
La Déclaration de N'Djaména sera une feuille de route pour la mise en oeuvre de l'agenda post-2015 dont l'échéance est prévue pour 2063.
"Avec l'adoption d'une position africaine commune pour l'agenda de développement post 2015 et les stratégies connexes, nous venons de franchir une première étape. La prochaine et la plus difficile d'ailleurs, consistera à la mise en oeuvre de l'agenda du développement post-2015 qui sera adopté", a relevé le président Déby Itno.
Il a plaidé pour une adaptation de l'aide internationale aux réalités africaines, un assouplissement des conditions d'allègement de la dette extérieure des pays pauvres très endettés, l'éradication des foyers de tension qui constituent des obstacles majeurs à l'optimisation des résultats, et la prise en compte des défis environnementaux auxquels est confrontée l'Afrique, "un continent qui émet le moins de gaz à effet de serre est, de loin, la plus exposée aux effets néfastes des changements climatiques dont les impacts affectent négativement l'élan de son développement".
Pour la présidente de la Commission de l'UA, Mme Dlamini Zuma, l'agenda post-2015 doit intégrer toutes les questions relatives à la pauvreté, entre autres l'autonomisation de la femme; la nécessité d'intégrer tous les besoins de la femme, etc.
"Le développement post-2015 ne peut se réaliser sans un financement adéquat, sans la mobilisation des ressources internes et externes nécessaires pour la mise en oeuvre du programme", a réaffirmé l'ancien chef de la diplomatie sud-africaine.
Mme Dlamini Zuma a appelé à la solidarité et à l'engagement de tous dans la mise en oeuvre de cette nouvelle stratégie. Fin La présidente du Comité d'organisation de la Conférence de haut niveau sur l'Agenda de développement post-2015, Mme Ellen Johnson Sirleaf, a annoncé que N'Djaména marque le début du lancement du programme,conformément aux recommandations de l'Union africaine.
"Ce programme est une position commune, un document complet, une feuille de route qui prend en compte le développement de l'Afrique qui doit vivre de ses propres richesses", a précisé la présidente du Liberia. Elle a appelé à un dialogue continental et à une multiplication des alliances pour défendre les intérêts de l'Afrique.
"Le délai de 15 ans pour éradiquer la pauvreté, améliorer les conditions de vie de nos populations, assurer la durabilité et la gestion rationnelle de toutes les ressources disponibles, dans le respect de la dignité humaine, de l'égalité des sexes, de la paix, de la démocratie, arrive inexorablement à son terme", a déclaré le président tchadien Idriss Deby en ouvrant la réunion des chefs d'Etat membres du Comité de haut niveau sur l'Agenda de développement post-2015.
Le chef de l'Etat tchadien et ses hôtes, notamment la présidente de la Commission de l'Union Africaine (UA), Mme Nkosazana Dlamini Zuma, ont reconnu le retard accusé par la plupart des pays du continent n'ont pas réalisé à ce jour, de manière satisfaisante, les OMD. Le président Déby a expliqué cet échec par l'absence d'un climat global de stabilité, de paix et de sécurité durant la décennie et demi dédiée à l'atteinte des OMD.
Il a également mis en cause "les crises et les menaces que notre continent a connues sur cette période, notamment les conflits internes et transfrontaliers de la région des Grands lacs, de la Libye, de la Somalie et surtout de la bande sahélienne en prise avec les narcotrafiquants, les terroristes de tous bords, les candidats à l'immigration illusoire vers l'eldorado européen, la dégradation constante de conditions écologiques qui menace le pastoralisme, l'insécurité alimentaire chronique".
Par ailleurs, la réussite des OMD avait besoin, selon le chef de l'Etat tchadien, de la pleine participation de tous les acteurs concernés au niveau international, régional, sous-régional et national.
"Malheureusement, ce ne fut souvent pas le cas; ce qui explique que la plupart de nos Etats africains n'aient pas pu réaliser de manière satisfaisante les OMD", a-t-il indiqué.
Bien que les OMD n'aient pas été atteints par les pays africains, les leaders du continent réunis à N'Djaména se sont félicité de l'effet catalyseur important que la Déclaration du millénaire sur leurs actions et celles de leurs partenaires au développement.
Le chef de l'Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel-Aziz, qui assure la présidence en exercice de l'UA, estime qu'il faut tout mettre en oeuvre pour que le développement des pays africains que préconise l'agenda post-2015, à travers la déclaration dite de N'Djaména, qui sera adoptée par la prochaine conférence des chefs d'Etat de l'Union Africaine, ne souffre plus dans son exécution.
La Déclaration de N'Djaména sera une feuille de route pour la mise en oeuvre de l'agenda post-2015 dont l'échéance est prévue pour 2063.
"Avec l'adoption d'une position africaine commune pour l'agenda de développement post 2015 et les stratégies connexes, nous venons de franchir une première étape. La prochaine et la plus difficile d'ailleurs, consistera à la mise en oeuvre de l'agenda du développement post-2015 qui sera adopté", a relevé le président Déby Itno.
Il a plaidé pour une adaptation de l'aide internationale aux réalités africaines, un assouplissement des conditions d'allègement de la dette extérieure des pays pauvres très endettés, l'éradication des foyers de tension qui constituent des obstacles majeurs à l'optimisation des résultats, et la prise en compte des défis environnementaux auxquels est confrontée l'Afrique, "un continent qui émet le moins de gaz à effet de serre est, de loin, la plus exposée aux effets néfastes des changements climatiques dont les impacts affectent négativement l'élan de son développement".
Pour la présidente de la Commission de l'UA, Mme Dlamini Zuma, l'agenda post-2015 doit intégrer toutes les questions relatives à la pauvreté, entre autres l'autonomisation de la femme; la nécessité d'intégrer tous les besoins de la femme, etc.
"Le développement post-2015 ne peut se réaliser sans un financement adéquat, sans la mobilisation des ressources internes et externes nécessaires pour la mise en oeuvre du programme", a réaffirmé l'ancien chef de la diplomatie sud-africaine.
Mme Dlamini Zuma a appelé à la solidarité et à l'engagement de tous dans la mise en oeuvre de cette nouvelle stratégie. Fin La présidente du Comité d'organisation de la Conférence de haut niveau sur l'Agenda de développement post-2015, Mme Ellen Johnson Sirleaf, a annoncé que N'Djaména marque le début du lancement du programme,conformément aux recommandations de l'Union africaine.
"Ce programme est une position commune, un document complet, une feuille de route qui prend en compte le développement de l'Afrique qui doit vivre de ses propres richesses", a précisé la présidente du Liberia. Elle a appelé à un dialogue continental et à une multiplication des alliances pour défendre les intérêts de l'Afrique.