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Économie Publié le lundi 3 mars 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Institution financière / Alors que s’ouvre l’Assemblée générale de Ecobank : Thierry Tanoh reçoit le soutien de Jean Baptiste Placa

© L’intelligent d’Abidjan
Africa CEO Forum a décerné quatre prix à des entités et personnalités africaines
Africa CEO Forum a décerné quatre prix à des entités et personnalités africaines dont celui de l’entreprise africaine de l’année au groupe Ecobank et reçu par l’Ivoirien Thierry Tanoh
Dans la chronique hebdomadaire qu’il anime sur RFI, le journaliste Jean-Baptiste Placca a volé aux secours de l’Ivoirien Thierry Tanoh, Directeur général de l’Institution bancaire panafricaine Ecobank, qui débute son Assemblée générale ce lundi matin. Depuis quelques semaines maintenant, le financier est en proie à des contestations de la part des membres du Conseil d’administration de la banque, qui exigent même sa démission. Pour le journaliste, ces intrigues pourraient décourager pour de bon les cadres supérieurs africains qui exercent dans les Institutions et multinationales et rêvent de mettre leurs compétences au service du Continent. «Ce que vit Thierry Tanoh est en effet symptomatique de la difficulté à imposer en Afrique des règles de rigueur et de transparence y compris dans le secteur privé», assure Jean-Baptiste Placca. Pour lui, les déboires de l’Ivoirien à la tête de l’institution panafricaine seraient liés en premier lieu à son mode de désignation. Alors que l’ancien Directeur général avait des préférences pour lui succéder, les cabinets de recrutement lui imposent l’homme en provenance de la Société financière internationale (SFI). Ce dernier à son arrivée va commanditer un audit qui davantage creusera les fossés entre lui et les membres du Conseil d’administration. Car la première version du rapport est accablante. Et «Une partie du Conseil d’administration refuse de la valider car ce serait admettre ses propres défaillances, des abus et dérapages pour avoir commis ou laissé faire», continue le chroniqueur. Puis de terminer sur cette réflexion : «Ceux qui devraient exiger de la transparence pour protéger leurs actions semblent plutôt préoccupés à couper la tête de celui qui veut imposer cette transparence. S’ils y parviennent, les Etats et institutions et entreprises africaines auront plus de mal à recruter des africains de très haut niveau».
Franck Ouraga
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