Les principaux actionnaires du groupe Ecobank ont décidé de conserver le conseil actuel fort de 12 personnes, au terme de l’Assemblée générale extraordinaire (AGE), tenue, lundi, au siège de l’entreprise à Lomé au Togo, a appris APA mercredi, de source proche de l’institution bancaire panafricaine.
Selon cette source, les participants à l’Assemblée générale ont, à l’unanimité, adopté un plan d’action visant à améliorer la gouvernance suivant les recommandations faites par la Securities and Exchange Commission du Nigeria.
Ce plan préconise, notamment, « la séparation des départements Finances et Risques, l’élaboration d’une politique de rémunération des directeurs transparente, l’approbation de tous les éléments de la rémunération des administrateurs lors de l’Assemblée générale annuelle » .
L’élaboration d’un plan annuel d’audit interne des risques, la révision de la composition du comité des risques et l’évaluation de la prestation du directeur général par le comité en charge de la gouvernance une fois par an au moins, sont au nombre des propositions de l’Assemblée générale extraordinaire.
L’Ivoirien Thierry Tanoh dont la démission était réclamée par certains dirigeants du Groupe, a été maintenu à son poste de Directeur général.
L’Assemblée générale a également retenu le principe de la limitation d’un conseil d’administration à 15 personnes au maximum pour des « mandats n’excédant pas 9 ans ».
En outre, le Conseil d’administration n’a pas été autorisé à lever des fonds à hauteur de 20% du capital sans l’aval des actionnaires.
Par ailleurs, une résolution de l’AGE interdit désormais aux dirigeants du groupe de « procéder à une acquisition, fusion ou cession des actifs dont la valeur est supérieure ou égale à 20% de la valeur nette comptable du groupe » sans l’accord de la majorité absolue des actionnaires lors d’une Assemblée générale.
Ecobank traverse depuis juillet dernier une crise interne sans précédent. Tout a commencé suite à la publication par le célèbre quotidien britannique Financial Times d’un article révélant la mise en case du président du conseil d’administration de l’époque, Kolapo Lawson, par les autorités financières du Nigeria.
La crise s’est aggravée après l’ouverture d’une enquête par la Securities and Exchange Commission du Nigeria (SEC), le gendarme des marchés financiers nigérian, sur des accusations de manipulation des comptes portées par Laurence do Rego, directrice exécutive en charge des Finances, contre Thierry Tanoh.
Considérée très proche de Kolapo Lawson, l’ancien président du conseil d’administration, Laurence do Rego a été contrainte de quitter le groupe Ecobank le 8 janvier.
La Securities and Exchange Commission avait rendu public en janvier les conclusions d’une enquête conduite à sa demande par le cabinet international d’audit KPGM sur la gouvernance d’Ecobank.
Il en ressort que le management du groupe bancaire souffrait d’une «absence de vision claire et d’une stratégie pour diriger l’institution».
L’enquête a aussi pointé un «manque de transparence dans les procédures de recrutement des membres du conseil d’administration et du personnel, qui a favorisé l’apparition de conflits d’intérêts».
Malgré cette crise ouverte, Ecobank continue à afficher de bonnes performances. Son bénéfice avant impôts pour les neuf premiers mois de 2013 a augmenté de 56% par rapport à l’année précédente, tandis que ses actifs ont avoisiné 20 milliards de dollars contre 8,3 milliards en 2008.
HS/ls/APA
Selon cette source, les participants à l’Assemblée générale ont, à l’unanimité, adopté un plan d’action visant à améliorer la gouvernance suivant les recommandations faites par la Securities and Exchange Commission du Nigeria.
Ce plan préconise, notamment, « la séparation des départements Finances et Risques, l’élaboration d’une politique de rémunération des directeurs transparente, l’approbation de tous les éléments de la rémunération des administrateurs lors de l’Assemblée générale annuelle » .
L’élaboration d’un plan annuel d’audit interne des risques, la révision de la composition du comité des risques et l’évaluation de la prestation du directeur général par le comité en charge de la gouvernance une fois par an au moins, sont au nombre des propositions de l’Assemblée générale extraordinaire.
L’Ivoirien Thierry Tanoh dont la démission était réclamée par certains dirigeants du Groupe, a été maintenu à son poste de Directeur général.
L’Assemblée générale a également retenu le principe de la limitation d’un conseil d’administration à 15 personnes au maximum pour des « mandats n’excédant pas 9 ans ».
En outre, le Conseil d’administration n’a pas été autorisé à lever des fonds à hauteur de 20% du capital sans l’aval des actionnaires.
Par ailleurs, une résolution de l’AGE interdit désormais aux dirigeants du groupe de « procéder à une acquisition, fusion ou cession des actifs dont la valeur est supérieure ou égale à 20% de la valeur nette comptable du groupe » sans l’accord de la majorité absolue des actionnaires lors d’une Assemblée générale.
Ecobank traverse depuis juillet dernier une crise interne sans précédent. Tout a commencé suite à la publication par le célèbre quotidien britannique Financial Times d’un article révélant la mise en case du président du conseil d’administration de l’époque, Kolapo Lawson, par les autorités financières du Nigeria.
La crise s’est aggravée après l’ouverture d’une enquête par la Securities and Exchange Commission du Nigeria (SEC), le gendarme des marchés financiers nigérian, sur des accusations de manipulation des comptes portées par Laurence do Rego, directrice exécutive en charge des Finances, contre Thierry Tanoh.
Considérée très proche de Kolapo Lawson, l’ancien président du conseil d’administration, Laurence do Rego a été contrainte de quitter le groupe Ecobank le 8 janvier.
La Securities and Exchange Commission avait rendu public en janvier les conclusions d’une enquête conduite à sa demande par le cabinet international d’audit KPGM sur la gouvernance d’Ecobank.
Il en ressort que le management du groupe bancaire souffrait d’une «absence de vision claire et d’une stratégie pour diriger l’institution».
L’enquête a aussi pointé un «manque de transparence dans les procédures de recrutement des membres du conseil d’administration et du personnel, qui a favorisé l’apparition de conflits d’intérêts».
Malgré cette crise ouverte, Ecobank continue à afficher de bonnes performances. Son bénéfice avant impôts pour les neuf premiers mois de 2013 a augmenté de 56% par rapport à l’année précédente, tandis que ses actifs ont avoisiné 20 milliards de dollars contre 8,3 milliards en 2008.
HS/ls/APA