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Santé Publié le dimanche 9 mars 2014 | AIP

L’Ordre des médecins instruit des praticiens de l’Agnéby-Tiassa sur leurs droits et devoirs

Agboville - L'Ordre des médecins de la région de l'Agnéby-Tiassa a instruit une cinquantaine de médecins et chirurgiens-dentistes sur leurs droits et devoirs du praticien.

"Le médecin a peu de droits et beaucoup d'obligations", a dit le Dr Georges Koko, Conseiller technique à l'Ordre national des médecins de Côte d'Ivoire et modérateur d'une conférence animée vendredi àAgboville.

Selon le Conseiller technique, tous les devoirs du médecin ne sont pas inscrits dans le code de déontologie qui comporte 18 articles nommément cités. "Mais, nous sommes soumis aussi à ce qui n'est pas écrit", a-t-il affirmé.

Il est recommandé à tout médecin de s'inscrire au tableau de l'Ordre. "Si tu n'es inscrit, tu exerces une médecine illégale au regard à la loi", a averti le conférencier qui a expliqué que la médecine est une profession réglementée par l'Ordre des médecins qui obéit à une loi.

Le Dr Kouadio Konan, président du Conseil départemental de l'Ordre à Agboville, a rappelé que sa cellule représentante une section disciplinaire, avant de recourir, le cas échéant, à l'Ordre national.

Il a rappelé l'obligation pour le praticien d'être inscrit à l'ordre des médecins, sous peine de tomber sous le coup de la loi en cas de plainte d'un patient. "Tout médecin non-inscrit exerce une science illégale", a affirmé le Dr Kouadio.
D'ailleurs, il a indiqué que le procureur de la République a le droit d'écrouer tout médecin, poursuivi à la suite d'une plainte.

"Il n'a même besoin d'examiner le fond de l'affaire, dès lors que le médecin n'est pas inscrit au tableau de l'Ordre", a averti le président départemental de l'Ordre.

Pour sa part, Drizoua Emmanuel, substitut-résident du procureur de la République, près de la section du tribunal de première instance d'Agboville, a salué la collaboration avec le personnel médical de la région dans l'établissement d'un certificat de constatation de décès ou d'un certificat de décès.

"En l'absence d'un certificat dûment établi par le médecin, même en présence d'une personne égorgée, nous ne pouvons parler d'assassinat et engager la procédure", a déclaré le procureur.

Dd/kp
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