«Parmi nous, beaucoup sont en train de mourir, d’autres ont des ordonnances, ils ne savent plus quoi faire ? Certains sont malades et il y a des veuves, des divorcés, des orphelins qui sont là. Depuis plus de deux ans après le paiement de la première tranche de nos arriérés, nous n’avons plus de suite. Donc, nous voulons actuellement que le Président Ouattara lui-même intervienne pour régler notre cas. Nous lui disons que nous avons faim et nous sommes en train de mourir ». C’est le plaidoyer fait à l’endroit du Président Alassane Ouattara, le mercredi 12 mars 2014 par Mme Diomandé Makoura, improvisée porte-parole, de ses camarades, sexagénaires pour la plupart et ex-agents de l’ex-multinationale Air Afrique. Au nombre d’une trentaine environ, ces ex-agents de ladite multinationale, se sont réunis dans un restaurant au Plateau pour solliciter l’implication des autorités, notamment celle du Président de la République Alassane Ouattara afin qu’il intercède pour leur permettre de percevoir le reliquat de leurs dû. Le dernier règlement de la première tranche de cette dette, explique Mme Diomandé, remonte à décembre 2011. « Nous sommes près de 800 ex-agents qui attendons depuis 2011 le paiement de notre dette. Ce paiement va soulager beaucoup d’entre nous. Nous savons que le président était malade, mais nous avons prié pour lui. On souhaite qu’il recouvre totalement la santé pour conduire encore le pays à bon port. Que Dieu lui accorde une santé divine pour qu’il nous aide. Car, beaucoup parmi nous sont malades, certains sont morts, les veuves et les orphelins crient famine », a plaidé pour sa part dame N’Guessan Thérèse.
L.Barro
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