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Société Publié le jeudi 13 mars 2014 | Le point d`Abidjan

Interview / Dosso Moustapha (Président du Riaeeibf) : ‘‘Nous réclamons 35 mille membres’’

Un nouveau réseau des anciens élèves et étudiants du Burkina Faso vivant en Côte d’Ivoire vient d’être porté sur les fonds baptismaux, vu l’engouement que cela a suscité nous avons décidé de rencontrer le président de ce réseau pour en savoir davantage.
Après avoir crée votre mouvement quels sont vos projets immédiats ?
M. Dosso : je pense qu’il faut vous remercier. Nous avons pris l’initiative de nous retrouver au sein d’ un réseau international des anciens élèves et étudiants ayant séjourné aux Burkina Faso des années 80à 2013. Nous revendiquons 35.000 membres. Et avec ce nombre nous avons jugé utile et nécessaire de nous regrouper au sein d’un réseau afin de penser à nos problèmes, de nous souvenir de ce que nous avons vécu. Aujourd’hui que nous occupons divers postes de responsabilités il est normal que nous pussions à nouveau penser à l’ avenir parce que nous rivalisons d’ardeur avec ceux qui sont restés au pays. Nous y sommes allés parce que nous étions en quête de savoir. Il est important que nous mettons nos énergie ensemble. Nous avions en notre sein des policiers, des professeurs d’universités, des communicateurs, des enseignants. Tout le corps social ivoirien est représenté parmi les 35.000 adhérents dont le plus illustre est le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité, le ministre Ahmed Bakayoko.

Maintenant que vous vous êtes réunis et retrouvés, quels sont les actes concrets que vous allez poser en Côte d’Ivoire et peut-être au delà?

Nous allons organiser dans un premier temps un diner gala qui va rassembler l’ensemble des adhérents simplement pour nous permettre de nous retrouver. Nous allons aussi nous souvenir des mets Burkinabé que nous allons partager à travers un dîner-gala. Le raffraîchissement sera composé de legôré et de zom Kôm. Nous organiserons des voyages d’études au Burkina Faso. Nous avons des grandes ambitions parce que nous avons en notre sein un professeur agrégé en science agronomique. Tous ceux qui se revendiquent d’avoir effectué le séjour estudiantin dans leurs zones respectives seront installés pour un retour à la terre. Nous allons accroitre le revenu mensuel de même ceux qui travaillent en créant des activités génératrices de revenues. Même si vous êtes de Vavoua par exemple nous allons vous installer. D’ autre part nous pensons qu’il faut créer une mutuelle. Et cela est possible si chacun de nous cotise 1000 frs. Nous allons la lancer incessamment. Un programme pour l’acquisition d’un siège est prévu. La mutuelle nous permettra de nous entraider car ce ne sont pas tous les membres du réseau qui ont réussi dans la vie. Il faut qu’on assiste les personnes en cas de bonheur ou de malheur. Il faut savoir que cette vision est un engouement partagé par l’ensemble des adhérents. Ce n’est pas maintenant que nous allons aller chercher des membres. Car l’engouement est réel.

Comment allez-vous y prendre pour détecter un membre ?

Chacun a un passé, un avenir. Nous avons des registres scolaires qui sont peut-être anciens mais nous nous connaissons tous. Lorsque quelqu’un se présente à nous, nous lui posons la question de savoir, en quelle année il était au Burkina et ensuite quel était le président de la république du Burkina Faso à cette époque.

Aujourd’hui vous constituez une grande force, n’avez-vous pas une visée politique ?

On n’a aucune ambition politique pour l’ instant. Dans tous les cas la politique conditionne la société. Nous sommes une association apolitique….Toutes les sensibilités se retrouvent dans notre association.

Aujourd’ hui le probatoire n’existe plus mais les ivoiriens continuent de se rendre au Burkina Faso.

C’est l’histoire qui réunie deux peuples. Vous savez que la communauté Burkinabé est fortement représentée en Côte d’ Ivoire.

Actuellement il ya des remous au Burkina Faso compte tenu de l’article 37 qui cause des problème, les élèves et étudiants s’en sont mêlés, quels conseils avez- vous à donner à vos jeunes frères.

D’ abord quand nous même nous y étions c’était pour des études. Nous étions apolitiques. Je n’ai aucun commentaire à faire, ils y sont pour des études. Qu’ils se consacrent à leur étude?
JC D
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