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Politique Publié le jeudi 13 mars 2014 | Le Patriote

Cour pénale internationale : Pas de liberté provisoire pour Gbagbo

© Le Patriote Par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.
Pas question d’accorder une liberté provisoire à Laurent Gbagbo. Une décision de la chambre préliminaire en date du 12 mars 2014, dans le cadre de sa révision périodique de la détention de ses prévenus. La chambre a conclu qu’il n’y a pas eu de changements notables dans les circonstances concernant la nécessité d’accorder la liberté provisoire à Laurent Gbagbo. « La chambre a décidé de la continuation de la mise en détention de Gbagbo conformément à l’article 60-3 du Statut de Rome et selon l’observation de la règle 118 du règlement de preuves et de procédure, qui permet à la chambre de réexaminer périodiquement sa décision de mise en liberté ou de maintien en détention du suspect au moins tous les 120 jours » peut on lire dans la décision de la juge Silvia de Gurmendi. Point donc de liberté provisoire pour Laurent Gbagbo car la chambre estime, toujours, que sa position politique et professionnelle, ses contacts internationaux et ses liens pourraient sérieusement entamer la bonne marche de la justice, si le prévenu bénéficie d’une liberté conditionnelle ». Mieux « sa situation financière et ses ressources en termes de réseaux et de finances sont des facteurs pertinents de l’existence de risque de fuite ». Ces arguments de poids persistent. Et la juge Silvia de Gurmendi et ses pairs affichent un refus poli à une probable liberté provisoire à l’ancien dictateur d’Abidjan. Face à ces arguments en effet, la chambre préliminaire n’a pas suivi le plaidoyer de maître Altit qui défendait bec et ongle que les lignes ont bougé en Côte d’Ivoire avec les libertés provisoires accordées à des proches de Gbagbo par les autorités d’Abidjan dans le cadre de la décrispation de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire. Et que la détention prolongée de Laurent Gbagbo aurait des conséquences dommageables et irrémédiables sur son état de santé. Plaidoyer visiblement moins convainquant qui n’a pas été considéré par la juge Silvia de Gurmendi, estimant qu’il y a suffisamment de preuves de croire en la responsabilité pénale de Laurent Gbagbo dans les crimes contre l’humanité commis en Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. Et ayant pris la forme de meurtres (article 7-1-a du Statut), de viols et d’autres formes de violences sexuelles (article 7-1-g), d’ actes inhumains (article 7-1-k) et d’actes de persécution. C’est donc le statu quo pour le pensionnaire le plus célèbre de la prison de Scheveningen de la Haye. Rappelons que Jusqu’à présent, la question de la détention de Laurent Gbagbo a été examinée à cinq reprises par la chambre : les 12 novembre 2012, 18 janvier 2013, 12 mars 2013 et 11 novembre 2013 dont quatre dans le cadre des 120 jours et un à la demande de la Défense.

Moussa Keita
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