Yamoussoukro - L’Association cotonnière africaine (ACA), réunie à Yamoussoukro, dans le cadre de ses 12èmes journées, sur le thème "Le coton africain face au défi du changement climatique", prévoit une production d’environ cinq millions de tonnes d’ici 2020, la production actuelle étant de 1.500.000 tonnes.
Faisant remarquer que le coton africain est une culture essentiellement pluviale, le représentant du ministre ivoirien de l’Agriculture aux assises de l’ACA, N'Golo Coulibaly, estime que '' l'atteinte de cet objectif passe nécessairement par la gestion rationnelle de ce phénomène de changement climatique par l'ensemble des acteurs de la chaîne des valeurs du coton ''.
Il a par ailleurs indiqué qu'avec 1. 500. 000 tonnes, soit 6% de la production mondiale de coton fibre, le coton africain est "moins compétitif malgré sa qualité technique indéniable".
''Il est moins compétitif sur le marché international du fait de la politique des subventions appliquée par les pouvoirs publics de certains pays gros producteurs'', a-t-il déploré, ajoutant que des statistiques indiquent que "la production mondiale du coton enregistre une baisse régulière qui n'a aucun impact sur le prix du fait des stocks importants détenus par les plus gros producteurs qui font à eux seuls plus de 70 % de la production mondiale".
Il s'agit de l'Inde, des Etats-Unis, du Pakistan, du Brésil et de la Chine, premier producteur et aussi premier consommateur mondial du coton qui détient à elle seule 11, 49 millions de tonnes de stocks sur une production de 26,838 millions de tonnes en 2013, a fait savoir le représentant du ministre de l'Agriculture.
Les 12èmes journées de l'association cotonnière africaine ont enregistré la présence du président intérimaire de l'ACA, Cissoko Salif Abdoulaye, et réunissent pour la première fois en terre ivoirienne les professionnels du coton d'Afrique, d'Asie, d'Amérique et d'Europe, pour échanger et réfléchir sur de nouvelles stratégies pour un coton africain "plus prometteur et plus compétitif" sur le marché mondial.
Plusieurs communications sont au programme de ces assises, entre autres, la production du coton en Côte d’Ivoire, historique évolution et perspective, l’impact du phénomène des changements climatiques sur la production cotonnière dans chaque région productrice d’Afrique, les changements climatiques et les qualités de coton, l’évolution de la production mondiale du coton et son prix sur le marché international. Les journées prennent fin vendredi avec la tenue d'une assemblée générale élective.
(AIP)
Nam/kkp/ask
Faisant remarquer que le coton africain est une culture essentiellement pluviale, le représentant du ministre ivoirien de l’Agriculture aux assises de l’ACA, N'Golo Coulibaly, estime que '' l'atteinte de cet objectif passe nécessairement par la gestion rationnelle de ce phénomène de changement climatique par l'ensemble des acteurs de la chaîne des valeurs du coton ''.
Il a par ailleurs indiqué qu'avec 1. 500. 000 tonnes, soit 6% de la production mondiale de coton fibre, le coton africain est "moins compétitif malgré sa qualité technique indéniable".
''Il est moins compétitif sur le marché international du fait de la politique des subventions appliquée par les pouvoirs publics de certains pays gros producteurs'', a-t-il déploré, ajoutant que des statistiques indiquent que "la production mondiale du coton enregistre une baisse régulière qui n'a aucun impact sur le prix du fait des stocks importants détenus par les plus gros producteurs qui font à eux seuls plus de 70 % de la production mondiale".
Il s'agit de l'Inde, des Etats-Unis, du Pakistan, du Brésil et de la Chine, premier producteur et aussi premier consommateur mondial du coton qui détient à elle seule 11, 49 millions de tonnes de stocks sur une production de 26,838 millions de tonnes en 2013, a fait savoir le représentant du ministre de l'Agriculture.
Les 12èmes journées de l'association cotonnière africaine ont enregistré la présence du président intérimaire de l'ACA, Cissoko Salif Abdoulaye, et réunissent pour la première fois en terre ivoirienne les professionnels du coton d'Afrique, d'Asie, d'Amérique et d'Europe, pour échanger et réfléchir sur de nouvelles stratégies pour un coton africain "plus prometteur et plus compétitif" sur le marché mondial.
Plusieurs communications sont au programme de ces assises, entre autres, la production du coton en Côte d’Ivoire, historique évolution et perspective, l’impact du phénomène des changements climatiques sur la production cotonnière dans chaque région productrice d’Afrique, les changements climatiques et les qualités de coton, l’évolution de la production mondiale du coton et son prix sur le marché international. Les journées prennent fin vendredi avec la tenue d'une assemblée générale élective.
(AIP)
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