Bouaké - Le directeur régional de la statistique de Bouaké, M. Merehb Camille, a invité, jeudi à Bouaké, les populations à réserver un « bon accueil » aux agents recenseurs, en vue de leur faciliter la tâche et assurer la fiabilité de l’opération.
M. Merehb demande aux chefs de villages, aux autorités politiques et administratives locaux à contribuer à héberger les agents recenseurs et les aider à se nourrir, parce que "les mesures d’accompagnement sont très minces".
"Il faut que les uns et les autres comprennent que souvent il est dit à la télévision et par presse écrite que le recensement va coûter plus de 12 milliards de FCFA. Ça ne veut pas dire que les intervenants dans ce projet sont pleins aux As", a-t-il déclaré, énumérant quelques dépenses pour justifier ce budget.
"J’avoue que c’est un sacrifice des agents", a-t-il affirmé, soutenant que leur émolument "n’est pas fameux", sans en dévoiler le montant.
Justifiant ladite rémunération, M. Merehb a expliqué que si l’Etat avait voulu tenir compte d’un certain nombre d’aspect administratif et financier, pour mettre à la disposition des agents les moyens conséquents, le budget de l’opération se serait élevé à plus de 20 milliards. Or, selon lui, "la Côte d’Ivoire n’a pas autant de moyens pour se permettre cela, même s’il y a des partenaires au développement qui l’aide".
Il demande, par ailleurs, aux ménages de prendre les dispositions nécessaires pour recevoir les agents et leur fournir les données nécessaires lors de leur passage, en évitant de leur donner des faux rendez-vous, pour éviter le prolongement de l’opération au-delà du délai d’un mois qui pourrait la biaiser.
Le directeur régional de l’INS a ajouté qu’au-delà d’un mois, on n’aurait pas non seulement un bon recensement, mais également le prolongement entrainerait des surcoûts pour l’Etat de Côte d’Ivoire. "L’objectif est donc de limiter au maximum les biais et raccourcir le temps de recensement", a-t-il conclu.
L’opération de recensement 2014 mobilisera 25.000 agents recenseurs, 5.000 chefs d’équipes et un millier de contrôleurs. Les estimations annoncent une population cible de 23 millions d’habitants vivant sur le territoire ivoirien.
nbf/ask
M. Merehb demande aux chefs de villages, aux autorités politiques et administratives locaux à contribuer à héberger les agents recenseurs et les aider à se nourrir, parce que "les mesures d’accompagnement sont très minces".
"Il faut que les uns et les autres comprennent que souvent il est dit à la télévision et par presse écrite que le recensement va coûter plus de 12 milliards de FCFA. Ça ne veut pas dire que les intervenants dans ce projet sont pleins aux As", a-t-il déclaré, énumérant quelques dépenses pour justifier ce budget.
"J’avoue que c’est un sacrifice des agents", a-t-il affirmé, soutenant que leur émolument "n’est pas fameux", sans en dévoiler le montant.
Justifiant ladite rémunération, M. Merehb a expliqué que si l’Etat avait voulu tenir compte d’un certain nombre d’aspect administratif et financier, pour mettre à la disposition des agents les moyens conséquents, le budget de l’opération se serait élevé à plus de 20 milliards. Or, selon lui, "la Côte d’Ivoire n’a pas autant de moyens pour se permettre cela, même s’il y a des partenaires au développement qui l’aide".
Il demande, par ailleurs, aux ménages de prendre les dispositions nécessaires pour recevoir les agents et leur fournir les données nécessaires lors de leur passage, en évitant de leur donner des faux rendez-vous, pour éviter le prolongement de l’opération au-delà du délai d’un mois qui pourrait la biaiser.
Le directeur régional de l’INS a ajouté qu’au-delà d’un mois, on n’aurait pas non seulement un bon recensement, mais également le prolongement entrainerait des surcoûts pour l’Etat de Côte d’Ivoire. "L’objectif est donc de limiter au maximum les biais et raccourcir le temps de recensement", a-t-il conclu.
L’opération de recensement 2014 mobilisera 25.000 agents recenseurs, 5.000 chefs d’équipes et un millier de contrôleurs. Les estimations annoncent une population cible de 23 millions d’habitants vivant sur le territoire ivoirien.
nbf/ask