Après avoir posé les bases d’une Guinée Equatoriale émergente durant une décennie à travers la construction d’infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires de qualité, l’heure est venue pour les autorités équato-guinéennes de passer à une autre phase du processus : la diversification de l’économie à l’horizon 2020.
Ce premier symposium qui a eu lieu au Centre de conférence international de Sipopo, à Malabo, du 3 au 4 février 2014, était une belle occasion pour le gouvernement et les participants de revisiter les potentialités d’investissement dans ce pays. La Guinée Equatoriale, faut-il le préciser, se présente comme une porte d’entrée du marché de l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) forte de plus 45 millions d’habitants. Selon le président Teodoro Obiang Nguema, «investir en Guinée Equatoriale, c’est investir non seulement dans la stabilité, la paix régionale, mais aussi sur un marché communautaire dont la porte d’entrée se trouve être notre pays». Ainsi, des potentialités du secteur agricole à l’élevage en passant par l’agro-foresterie, le commerce, le secteur des mines et de l’énergie, le tourisme, rien n’a été oublié. Tout a été exposé aux potentiels investisseurs privés. Selon les organisateurs, «ce symposium, qui a regroupé plus de 300 participants, a été un grand succès et des résultats ont été obtenus. En deux jours, ce sont plus 500 milliards de FCFA qui ont été récoltés à la faveur de signatures de contrats groupés. C’est une bonne note, donc, pour l’économie équato-guinéenne, qui, dans le cadre de la diversification, vient de frapper un grand coup». Toutefois, précisent des sources ministérielles, «pour bien canaliser les flux d’investissement et capitaliser de façon rigoureuse les actions, il est prévu la création d’un fonds fiduciaire et d’un guichet unique de l’investisseur. Ainsi donc, d’environ un mois, le délai de création d’entreprise a été réduit à deux jours».
Il est à noter la création de joint-ventures. Précisons qu’une joint-venture est un accord passé entre plusieurs entreprises qui acceptent de poursuivre ensemble un but précis pour une durée limitée afin d’aider les investisseurs privés qui évolueront dans ce cadre à promouvoir le partenariat local plutôt que de créer seule une succursale ou une filiale. Le recours à une joint-venture, en temps normal, donne une certaine «légitimité nationale» à son implantation qui bénéficie alors d’un traitement plus favorable que celui réservé aux étrangers. Par exemple, au niveau des acquis, le ministre de l’Agriculture et des Forêts, Alfredo Mitogo Mitogo, a signé plusieurs accords. Parmi ceux-ci, on en trouve un estimé à 400 millions de dollars soit 225 milliards FCFA, destiné à la production agricole. «Cela va nous permettre de créer environ deux mille emplois», a-t-il souligné.
Une multiplicité d’opportunités d’investissement
Toujours dans le même élan, un autre accord a été signé avec une entreprise brésilienne pour la production agroalimentaire. Ce département a également signé un mémorandum pour la production de l’huile de palme en Guinée Equatoriale, précise la même source. Pour sa part, le ministre de la Pêche et de l’Environnement, Crescencio Tamarite Castaño, a annoncé l’acquisition de cent navires destinés à la création d’un district spécial pour la pêche entre Malabo et Bata. Quant au secteur touristique, dirigé par la ministre Guillermina Mekuy Mba Obono, il a pour sa part conclu un accord pour favoriser l’éco-tourisme à Bata. A la clôture de ce symposium, au nom du président Obiang Nguema Mbassogo, le Premier ministre Vicente Ehate Tomi, qui n’a pas caché sa satisfaction, a déclaré ceci: «Ce symposium a été une grande opportunité pour que les investisseurs puissent connaître les opportunités qu’offre notre pays et que nous puissions connaître ce dont ils ont besoin.»
Même si la Côte d’Ivoire n’était pas représentée au plan institutionnel, certains opérateurs économiques ont effectué le déplacement de Malabo. Certainement pour explorer ce marché aux multiples potentialités. Ainsi, dans le secteur de l’élevage, Madame Kassy Clémentine, directrice générale de l’entreprise Apinome, spécialisée dans l’apiculture et l’installation des ruches de production de miel, était en prospection à Malabo. Elle a dit avoir découvert de nombreuses opportunités, aussi bien dans l’apiculture que dans l’agri-business, en tant que membre du comité ad hoc du Consortium panafricain pour l’agri-business (Panaac). «La Guinée Equatoriale est un marché porteur et plein de potentialités. L’apiculture, sur laquelle nous avons exposé, est bien perçue ici. Une bonne promotion de cette activité va permettre la création d’emplois et limiter l’immigration des jeunes Africains», précise-t-elle. Quant au ministre Adama Bigtogo, il conduisait une délégation d’hommes d’affaires turcs opérant dans le négoce du pétrole et autres commodités.
Stéphane d’Avignon, envoyé spécial à Malabo
Ce premier symposium qui a eu lieu au Centre de conférence international de Sipopo, à Malabo, du 3 au 4 février 2014, était une belle occasion pour le gouvernement et les participants de revisiter les potentialités d’investissement dans ce pays. La Guinée Equatoriale, faut-il le préciser, se présente comme une porte d’entrée du marché de l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) forte de plus 45 millions d’habitants. Selon le président Teodoro Obiang Nguema, «investir en Guinée Equatoriale, c’est investir non seulement dans la stabilité, la paix régionale, mais aussi sur un marché communautaire dont la porte d’entrée se trouve être notre pays». Ainsi, des potentialités du secteur agricole à l’élevage en passant par l’agro-foresterie, le commerce, le secteur des mines et de l’énergie, le tourisme, rien n’a été oublié. Tout a été exposé aux potentiels investisseurs privés. Selon les organisateurs, «ce symposium, qui a regroupé plus de 300 participants, a été un grand succès et des résultats ont été obtenus. En deux jours, ce sont plus 500 milliards de FCFA qui ont été récoltés à la faveur de signatures de contrats groupés. C’est une bonne note, donc, pour l’économie équato-guinéenne, qui, dans le cadre de la diversification, vient de frapper un grand coup». Toutefois, précisent des sources ministérielles, «pour bien canaliser les flux d’investissement et capitaliser de façon rigoureuse les actions, il est prévu la création d’un fonds fiduciaire et d’un guichet unique de l’investisseur. Ainsi donc, d’environ un mois, le délai de création d’entreprise a été réduit à deux jours».
Il est à noter la création de joint-ventures. Précisons qu’une joint-venture est un accord passé entre plusieurs entreprises qui acceptent de poursuivre ensemble un but précis pour une durée limitée afin d’aider les investisseurs privés qui évolueront dans ce cadre à promouvoir le partenariat local plutôt que de créer seule une succursale ou une filiale. Le recours à une joint-venture, en temps normal, donne une certaine «légitimité nationale» à son implantation qui bénéficie alors d’un traitement plus favorable que celui réservé aux étrangers. Par exemple, au niveau des acquis, le ministre de l’Agriculture et des Forêts, Alfredo Mitogo Mitogo, a signé plusieurs accords. Parmi ceux-ci, on en trouve un estimé à 400 millions de dollars soit 225 milliards FCFA, destiné à la production agricole. «Cela va nous permettre de créer environ deux mille emplois», a-t-il souligné.
Une multiplicité d’opportunités d’investissement
Toujours dans le même élan, un autre accord a été signé avec une entreprise brésilienne pour la production agroalimentaire. Ce département a également signé un mémorandum pour la production de l’huile de palme en Guinée Equatoriale, précise la même source. Pour sa part, le ministre de la Pêche et de l’Environnement, Crescencio Tamarite Castaño, a annoncé l’acquisition de cent navires destinés à la création d’un district spécial pour la pêche entre Malabo et Bata. Quant au secteur touristique, dirigé par la ministre Guillermina Mekuy Mba Obono, il a pour sa part conclu un accord pour favoriser l’éco-tourisme à Bata. A la clôture de ce symposium, au nom du président Obiang Nguema Mbassogo, le Premier ministre Vicente Ehate Tomi, qui n’a pas caché sa satisfaction, a déclaré ceci: «Ce symposium a été une grande opportunité pour que les investisseurs puissent connaître les opportunités qu’offre notre pays et que nous puissions connaître ce dont ils ont besoin.»
Même si la Côte d’Ivoire n’était pas représentée au plan institutionnel, certains opérateurs économiques ont effectué le déplacement de Malabo. Certainement pour explorer ce marché aux multiples potentialités. Ainsi, dans le secteur de l’élevage, Madame Kassy Clémentine, directrice générale de l’entreprise Apinome, spécialisée dans l’apiculture et l’installation des ruches de production de miel, était en prospection à Malabo. Elle a dit avoir découvert de nombreuses opportunités, aussi bien dans l’apiculture que dans l’agri-business, en tant que membre du comité ad hoc du Consortium panafricain pour l’agri-business (Panaac). «La Guinée Equatoriale est un marché porteur et plein de potentialités. L’apiculture, sur laquelle nous avons exposé, est bien perçue ici. Une bonne promotion de cette activité va permettre la création d’emplois et limiter l’immigration des jeunes Africains», précise-t-elle. Quant au ministre Adama Bigtogo, il conduisait une délégation d’hommes d’affaires turcs opérant dans le négoce du pétrole et autres commodités.
Stéphane d’Avignon, envoyé spécial à Malabo