Un atelier sur l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union Européenne (UE) s’est ouvert, jeudi, à Abidjan, pour traiter des « enjeux et contenu de l’accord régional », a constaté un journaliste de APA, sur place dans la capitale économique ivoirienne.
L'atelier auquel prennent part la société civile et le secteur privé ivoirien, l'administration publique, les parlementaires ainsi que les commissions de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)et de l'Union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA) et les partenaires au développement, vise à donner aux acteurs non étatiques une situation précise sur l'APE et à expliquer les principales caractéristiques de l'accord régional.
Le Directeur de cabinet du ministre ivoirien de l'intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur, Allassane Zié Diamonténé, président de la commission nationale de suivi de l'APE, jetant un regard sur le programme et l'évolution de cet accord a déclaré, à la cérémonie d'ouverture, que sans « les APE intermédiaires signés par certains pays de l'Afrique de l'Ouest dont le Ghana, la Côte d'Ivoire aurait perdu d'importantes parts de ses exportations ».
C'est pourquoi, Dr Christophe Koffi, président de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) saluant les efforts consentis depuis 2003 et marqués d'intenses négociations entre l'Afrique de l'Ouest et l'Union Européenne pour aboutir à l'APE, s'est « engagé à l'exécution pratique » de cet accord « arrivé à point nommé » dans un pays qui sort « progressivement d'une longue crise » .
Pour Germain Allah, représentant le patronat ivoirien, l'APE, « réel motif » d'espoir, permettra au secteur privé de « prendre toute sa place » dans la reconstruction économique de la Côte d'Ivoire.
Quant à Bruno Pozzi, premier conseiller à la délégation de l'UE , il a indiqué que l'APE est un accord bilatéral qui constitue « une étape nouvelle dans le partenariat privilégié entre l'Afrique de l'Ouest et l'Union européenne ».
« Il revêt une importance stratégique entre les deux parties. L'Afrique de l'Ouest est le +deuxième voisinage+ de l'UE. D'un côté, l'Europe est le premier partenaire commercial de l'Afrique de l'Ouest, première source d'investissements étrangers (…) et de l'autre, l'Afrique de l'Ouest, avec un taux de croissance moyen de plus de 5%, un marché de plus de 300 millions d'habitants,(…) , dispose d'un potentiel économique prometteur » a-t-il souligné.
Les négociations de l'APE entre l'Union Européenne et l'Afrique l'Ouest ont démarré en 2003 pour connaître des avancées majeures en 2014.
Le 6 février 2014 à Bruxelles, les négociateurs ouest-africains et européens sont parvenus à conclure un accord de partenariat économique régional qui sera validé par les ministres et les chefs de l'Etat de la sous-région lors du sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui se tiendra du 28 au 29 mars à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.
HS/ls/APA
L'atelier auquel prennent part la société civile et le secteur privé ivoirien, l'administration publique, les parlementaires ainsi que les commissions de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)et de l'Union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA) et les partenaires au développement, vise à donner aux acteurs non étatiques une situation précise sur l'APE et à expliquer les principales caractéristiques de l'accord régional.
Le Directeur de cabinet du ministre ivoirien de l'intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur, Allassane Zié Diamonténé, président de la commission nationale de suivi de l'APE, jetant un regard sur le programme et l'évolution de cet accord a déclaré, à la cérémonie d'ouverture, que sans « les APE intermédiaires signés par certains pays de l'Afrique de l'Ouest dont le Ghana, la Côte d'Ivoire aurait perdu d'importantes parts de ses exportations ».
C'est pourquoi, Dr Christophe Koffi, président de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) saluant les efforts consentis depuis 2003 et marqués d'intenses négociations entre l'Afrique de l'Ouest et l'Union Européenne pour aboutir à l'APE, s'est « engagé à l'exécution pratique » de cet accord « arrivé à point nommé » dans un pays qui sort « progressivement d'une longue crise » .
Pour Germain Allah, représentant le patronat ivoirien, l'APE, « réel motif » d'espoir, permettra au secteur privé de « prendre toute sa place » dans la reconstruction économique de la Côte d'Ivoire.
Quant à Bruno Pozzi, premier conseiller à la délégation de l'UE , il a indiqué que l'APE est un accord bilatéral qui constitue « une étape nouvelle dans le partenariat privilégié entre l'Afrique de l'Ouest et l'Union européenne ».
« Il revêt une importance stratégique entre les deux parties. L'Afrique de l'Ouest est le +deuxième voisinage+ de l'UE. D'un côté, l'Europe est le premier partenaire commercial de l'Afrique de l'Ouest, première source d'investissements étrangers (…) et de l'autre, l'Afrique de l'Ouest, avec un taux de croissance moyen de plus de 5%, un marché de plus de 300 millions d'habitants,(…) , dispose d'un potentiel économique prometteur » a-t-il souligné.
Les négociations de l'APE entre l'Union Européenne et l'Afrique l'Ouest ont démarré en 2003 pour connaître des avancées majeures en 2014.
Le 6 février 2014 à Bruxelles, les négociateurs ouest-africains et européens sont parvenus à conclure un accord de partenariat économique régional qui sera validé par les ministres et les chefs de l'Etat de la sous-région lors du sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui se tiendra du 28 au 29 mars à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.
HS/ls/APA