Côte D'Ivoire - Le gouvernement ivoirien a accédé jeudi à la demande de la Cour pénale internationale (CPI) de lui remettre le leader des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé, pour son rôle supposé dans les violences post-é lectorales qui ont fait au moins 3 000 morts entre 2010 et 2011 en Côte d'Ivoire.
"Le gouvernement a marqué son accord à la demande d'arrestation et de remise à la Cour pénale internationale", a dé claré le ministre ivoirien de la Justice à l'issue d'un conseil des ministres.
En détention dans une "résidence protégée" à Abidjan depuis son arrestation le 17 janvier 2013 au Ghana suivie de son transfè rement en Côte d'Ivoire, Charles Blé Goudé était visé par un mandat d'arrêt international de la CPI émis le 21 décembre 2011 mais rendue publique en septembre 2013.
Charles Blé Goudé est poursuivi par la CPI en tant que "co- auteur indirect de meurtres, de viols et autres formes de violences sexuelles, d'actes de persécution et autres actes inhumains pendant la crise postélectorale survenue sur le territoire de Côte d'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011".
"Toutes les dispositions seront prises pour permettre l'exé cution rapide" de la décision de remise à la CPI, a ajouté Coulibaly Gnénéma Coulibaly, soulignant le "cas particulier" que constitue Charles Blé Goudé.
Ancien leader estudiantin puis ministre sous Laurent Gbagbo, il est le fer de lance des manifestations populaires de soutien au défunt régime.
Surnommé "le général de la rue" pour sa capacité de mobilisation, il avait organisé les violentes manifestations anti- françaises de 2006 qui ont conduit au rapatriement de milliers de Français et à la fermeture de plusieurs entreprises.
"En 2010, c'est qui lui qui a demandé que les véhicules de l'ONUCI (Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire) soient caillassés", explique encore le ministre ivoirien de la Justice.
"Nous estimons que le tort causé à la communauté internationale fait que cette communauté peut le juger", a conclu Mamadou Gnénéma Coulibaly.
La Côte d'Ivoire a demandé le 13 janvier à la CPI de "faire droit au sursis à l'exécution" de la demande transfèrement.
Le 3 mars, la CPI a rejeté la requête du gouvernement et réité ré sa demande de remise de Charles Blé Goudé.
L'ex-leader des "jeunes patriotes" devrait rejoindre, à La Haye, Laurent Gbagbo transféré en novembre 2011 et toujours dans l'attente d'un éventuel procès pour crimes contre l'humanité.
Fin
"Le gouvernement a marqué son accord à la demande d'arrestation et de remise à la Cour pénale internationale", a dé claré le ministre ivoirien de la Justice à l'issue d'un conseil des ministres.
En détention dans une "résidence protégée" à Abidjan depuis son arrestation le 17 janvier 2013 au Ghana suivie de son transfè rement en Côte d'Ivoire, Charles Blé Goudé était visé par un mandat d'arrêt international de la CPI émis le 21 décembre 2011 mais rendue publique en septembre 2013.
Charles Blé Goudé est poursuivi par la CPI en tant que "co- auteur indirect de meurtres, de viols et autres formes de violences sexuelles, d'actes de persécution et autres actes inhumains pendant la crise postélectorale survenue sur le territoire de Côte d'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011".
"Toutes les dispositions seront prises pour permettre l'exé cution rapide" de la décision de remise à la CPI, a ajouté Coulibaly Gnénéma Coulibaly, soulignant le "cas particulier" que constitue Charles Blé Goudé.
Ancien leader estudiantin puis ministre sous Laurent Gbagbo, il est le fer de lance des manifestations populaires de soutien au défunt régime.
Surnommé "le général de la rue" pour sa capacité de mobilisation, il avait organisé les violentes manifestations anti- françaises de 2006 qui ont conduit au rapatriement de milliers de Français et à la fermeture de plusieurs entreprises.
"En 2010, c'est qui lui qui a demandé que les véhicules de l'ONUCI (Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire) soient caillassés", explique encore le ministre ivoirien de la Justice.
"Nous estimons que le tort causé à la communauté internationale fait que cette communauté peut le juger", a conclu Mamadou Gnénéma Coulibaly.
La Côte d'Ivoire a demandé le 13 janvier à la CPI de "faire droit au sursis à l'exécution" de la demande transfèrement.
Le 3 mars, la CPI a rejeté la requête du gouvernement et réité ré sa demande de remise de Charles Blé Goudé.
L'ex-leader des "jeunes patriotes" devrait rejoindre, à La Haye, Laurent Gbagbo transféré en novembre 2011 et toujours dans l'attente d'un éventuel procès pour crimes contre l'humanité.
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