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Politique Publié le vendredi 21 mars 2014 | APA

Manifestation à Abidjan pour dire non au transfèrement de Charles Blé Goudé à la CPI

© APA Par PRISCA
Inculpé de crimes de guerre, assassinats…: Blé Goudé entendu par le juge
Mercredi 30 janvier 2013. Plateau, Palais de justice. L’ex-leader des jeunes patriotes Charles Blé Goudé répond à la convocation de la justice
Des partisans de l’ancien régime ivoirien ont manifesté, vendredi , devant le palais de justice d’Abidjan pour exiger le non transfèrement de Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Ils étaient une cinquantaine de jeunes à manifester devant le palais de justice alors que Charles Blé Goudé y était pour sa dernière audition avant son transfèrement à la Haye.

Roselyn Bly, actuel président par intérim du COJEP, a indiqué à APA qu’au cours de cette manifestation, Justin Koua, le Secrétaire général par intérim de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI, le parti de Laurent Gbagbo) a été interpellé ainsi que Marcel Yavo, ancien président par intérim du COJEP.

Jeudi, le gouvernement ivoirien a marqué son « accord » pour remettre Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé le garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l’homme et des libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le Président Alassane Ouattara.

M. Coulibaly a précisé que toutes les dispositions seront prises pour permettre l’exécution « rapide de cette décision », soulignant que le « cas de Charles Blé Goudé est particulier ». La CPI, s’est félicitée de cette décision du gouvernement ivoirien.

Charles Blé Goudé, l’ex-leader des jeunes proches de l’ancien Chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, est poursuivi par la CPI en tant que co-auteur indirect de meurtres, de viols et autres formes de violences sexuelles, d’actes de persécution et autres actes inhumains pendant la crise postélectorale survenue sur le territoire de Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril.

MC/ls/APA
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