Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Mouvement ivoirien des Droits humains (MIDH) a accueilli, vendredi, avec « satisfaction » la décision du « transfèrement » de Charles Blé Goudé à La Haye, estimant que c’est un « signal » sur le chemin de la « lutte contre l’impunité ».
Selon ce mouvement de défense des droits de l'homme, après le temps des « horreurs vécus », sonne le temps de la « lutte contre l'impunité ».
« L'acceptation du transfèrement de Charles Blé Goudé est un message clair pour tous les auteurs présumés des innombrables et innommables violations des droits de l'homme que nous avons vécues », indique le communiqué transmis à APA et signé de Me Yacouba Doumbia, Président du conseil d'administration du MIDH.
Cependant, note Me Doumbia, le gouvernement ivoirien et la Cour pénale internationale (CPI) ne « doivent pas s'arrêter en si bon chemin », exhortant les deux parties à « poursuivre » la « coopération », s'agissant du « mandat d'arrêt contre Simone Gbagbo ».
Par ailleurs, le MIDH a fait observer qu'à ce « jour trois mandats ont été rendus publics et concernent tous des membres du camp de l'ex-président Laurent Gbagbo ».
Or, rappelle Me Yacouba Doumbia, l'ex-procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo affirmait « détenir des éléments suffisants impliquant des acteurs des deux camps alors en conflit ».
« Le MIDH espère que la Côte d'Ivoire maintiendra sa pleine et totale collaboration avec la CPI pour tout autre mandat à venir promis par cette Cour », souligne le communiqué.
Jeudi, le gouvernement ivoirien a marqué son « accord » à l'issue d'un Conseil des ministres pour remettre Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI).
Le garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l'homme et des libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly, a précisé que toutes les dispositions seront prises pour permettre l'exécution « rapide de cette décision », soulignant que le « cas de Charles Blé Goudé est particulier ».
Charles Blé Goudé, l'ex-leader des jeunes proches de l'ancien Chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, est poursuivi par la CPI en tant que co-auteur indirect de meurtres, de viols et autres formes de violences sexuelles, d'actes de persécution et autres actes inhumains pendant la crise postélectorale survenue sur le territoire de Côte d'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril.
HS/ls/APA
Selon ce mouvement de défense des droits de l'homme, après le temps des « horreurs vécus », sonne le temps de la « lutte contre l'impunité ».
« L'acceptation du transfèrement de Charles Blé Goudé est un message clair pour tous les auteurs présumés des innombrables et innommables violations des droits de l'homme que nous avons vécues », indique le communiqué transmis à APA et signé de Me Yacouba Doumbia, Président du conseil d'administration du MIDH.
Cependant, note Me Doumbia, le gouvernement ivoirien et la Cour pénale internationale (CPI) ne « doivent pas s'arrêter en si bon chemin », exhortant les deux parties à « poursuivre » la « coopération », s'agissant du « mandat d'arrêt contre Simone Gbagbo ».
Par ailleurs, le MIDH a fait observer qu'à ce « jour trois mandats ont été rendus publics et concernent tous des membres du camp de l'ex-président Laurent Gbagbo ».
Or, rappelle Me Yacouba Doumbia, l'ex-procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo affirmait « détenir des éléments suffisants impliquant des acteurs des deux camps alors en conflit ».
« Le MIDH espère que la Côte d'Ivoire maintiendra sa pleine et totale collaboration avec la CPI pour tout autre mandat à venir promis par cette Cour », souligne le communiqué.
Jeudi, le gouvernement ivoirien a marqué son « accord » à l'issue d'un Conseil des ministres pour remettre Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI).
Le garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l'homme et des libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly, a précisé que toutes les dispositions seront prises pour permettre l'exécution « rapide de cette décision », soulignant que le « cas de Charles Blé Goudé est particulier ».
Charles Blé Goudé, l'ex-leader des jeunes proches de l'ancien Chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, est poursuivi par la CPI en tant que co-auteur indirect de meurtres, de viols et autres formes de violences sexuelles, d'actes de persécution et autres actes inhumains pendant la crise postélectorale survenue sur le territoire de Côte d'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril.
HS/ls/APA