Le Premier ministre capverdien, José Maria Pereira Naves , en visite officielle de travail et d’amitié à Abidjan, s’est rendu, lundi, dans l’unité de transformation du café, de la firme Suisse, Nestlé, pour s’inspirer de l’expérience de la Côte d’Ivoire en matière d’exploitation de cette matière première.
Sur les lieux, le chef du gouvernement capverdien s’est félicité de ce « que Nestlé fait ». Car, « j’ai vu qu’il y a un processus très moderne dans la fabrication du café » a déclaré, M. Neves.
Cette expertise pourra ainsi être bénéfique au Cap-Vert qui est « en train de développer le domaine du Négoce » a-t-il indiqué.
Le ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou qui faisait partie de la délégation, a relevé que cette visite consistait à « voir les possibilités de coopération dans le domaine de fabrication du café ».
Pour M. Brou, le gouvernement ivoirien envisage d’«intensifier et de densifier la coopération avec le Cap-Vert » notamment dans le domaine de la transformation du café, surtout que ce pays est aussi producteur de café.
La Côte d’Ivoire, important pays producteur de café avec 250.000 tonnes de production par an autrefois, voit depuis plus d’une décennie sa production annuelle dégringoler atteignant à peine les 100.000 tonnes par an, chutant ainsi de la troisième place africaine à la huitième place africaine en 2011 et à la 12ème place mondiale.
Cette situation est causée par la baisse du cours de ce produit qui a fini par décourager les producteurs sur la viabilité et la rentabilité du café. Bon nombre d’entre eux ont préféré remplacer les caféiers par les plants de cacao ou d’hévéa encore plus porteurs.
Pour leur redonner espoir, le gouvernement ivoirien a entamé depuis 2011, plusieurs réformes structurelles notamment par la mise en place du Conseil du Café Cacao en lieu et place des autres structures qui régulaient la filière du binôme café-cacao.
Ainsi, à chaque campagne de commercialisation, les autorités veillent à appliquer un prix raisonnable aux deux produits.
Dans la même dynamique, le groupe Nestlé a initié un projet pour accompagner les producteurs. Il s’agira de leur fournir d’ici à 2020, près de 27 millions de plants de café à haut rendement qui seront développés par le Centre national de recherche agronomique (CNRA). Ce projet vise à répondre à un besoin de café de plus en plus croissant à travers le monde.
APA
Sur les lieux, le chef du gouvernement capverdien s’est félicité de ce « que Nestlé fait ». Car, « j’ai vu qu’il y a un processus très moderne dans la fabrication du café » a déclaré, M. Neves.
Cette expertise pourra ainsi être bénéfique au Cap-Vert qui est « en train de développer le domaine du Négoce » a-t-il indiqué.
Le ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou qui faisait partie de la délégation, a relevé que cette visite consistait à « voir les possibilités de coopération dans le domaine de fabrication du café ».
Pour M. Brou, le gouvernement ivoirien envisage d’«intensifier et de densifier la coopération avec le Cap-Vert » notamment dans le domaine de la transformation du café, surtout que ce pays est aussi producteur de café.
La Côte d’Ivoire, important pays producteur de café avec 250.000 tonnes de production par an autrefois, voit depuis plus d’une décennie sa production annuelle dégringoler atteignant à peine les 100.000 tonnes par an, chutant ainsi de la troisième place africaine à la huitième place africaine en 2011 et à la 12ème place mondiale.
Cette situation est causée par la baisse du cours de ce produit qui a fini par décourager les producteurs sur la viabilité et la rentabilité du café. Bon nombre d’entre eux ont préféré remplacer les caféiers par les plants de cacao ou d’hévéa encore plus porteurs.
Pour leur redonner espoir, le gouvernement ivoirien a entamé depuis 2011, plusieurs réformes structurelles notamment par la mise en place du Conseil du Café Cacao en lieu et place des autres structures qui régulaient la filière du binôme café-cacao.
Ainsi, à chaque campagne de commercialisation, les autorités veillent à appliquer un prix raisonnable aux deux produits.
Dans la même dynamique, le groupe Nestlé a initié un projet pour accompagner les producteurs. Il s’agira de leur fournir d’ici à 2020, près de 27 millions de plants de café à haut rendement qui seront développés par le Centre national de recherche agronomique (CNRA). Ce projet vise à répondre à un besoin de café de plus en plus croissant à travers le monde.
APA