Pour un coût de 6,1 milliards Fcfa financé par la Banque mondiale, l’échangeur de Cocody-Riviera II sera livré à la fin du mois d’avril 2014.
«La route précède le développement», dit l’adage. Les travaux de l’échangeur de la Riviera II, qui ont débuté le 25 novembre 2011, sont à leur phase de finition. Nous nous y sommes rendus, lundi, pour constater l’effectivité de la circulation au passage inférieur, comme annoncé officiellement, dimanche, par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan. Sur le chantier, les ouvriers s’activent à la finition des travaux. Des bruits de machines par-ci, des coups de marteaux par-là, témoignent de l’ambiance qui y règne. «Nous travaillons nuit et jour afin de terminer la tâche au délai indiqué», confie un ouvrier. Des admirateurs prennent des photographies de souvenir, tandis que d’autres commentent l’ouvrage qui sera bientôt livré. Dans le tunnel, des engins de toutes sortes circulent à double sens: des camions, des poids lourds, des voitures urbaines, et même les deux roues . Arnaud Kouamé, environnementaliste et contrôleur, se félicite de l’avancée du chantier. Selon lui, l’impacte des travaux sur la population a fortement diminué. «Depuis ce matin, l’on constate moins d’embouteillages. Il ne reste que quelques retouches, des nettoyages pour débarrasser le chantier de tout déchet et procéder à la livraison prochaine de l’ouvrage » informe-t-il. Une riveraine, Thérèse Bello, se réjouit de ce nouveau visage du quartier. «Les gens travaillent. Les choses ont bien évolué», reconnaît-elle. Cependant, Léa Akoun, employée dans une station-service située dans les environs de la trémie, s’inquiète. «Pour le moment, les voitures ne viennent plus à notre station. Mais, nous gardons espoir que nous travaillerons à plein régime, quand l’échangeur sera complètement livré», espère-t-elle. Plus loin, à l’espace aménagé provisoirement en gare, les transporteurs ne sont pas en reste. «C’est avec joie que nous constatons la fluidité de la circulation. C’est un ouf de soulagement pour nous, automobilistes», confie Sylla Checknan, chauffeur de taxi-compteur. Quant à Firmin Achi, propriétaire d’une auto-école de la place, il ne boude pas sa joie de voir «enfin» l’échangeur de la Riviera II prendre forme. A l’en croire, il était difficile de circuler. «Les clients se faisaient rares. La voie est maintenant dégagée et les voitures circulent normalement. C’est un beau cadeau que le gouvernement offre à notre quartier », se réjouit-il.
MK (stagiaire)
«La route précède le développement», dit l’adage. Les travaux de l’échangeur de la Riviera II, qui ont débuté le 25 novembre 2011, sont à leur phase de finition. Nous nous y sommes rendus, lundi, pour constater l’effectivité de la circulation au passage inférieur, comme annoncé officiellement, dimanche, par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan. Sur le chantier, les ouvriers s’activent à la finition des travaux. Des bruits de machines par-ci, des coups de marteaux par-là, témoignent de l’ambiance qui y règne. «Nous travaillons nuit et jour afin de terminer la tâche au délai indiqué», confie un ouvrier. Des admirateurs prennent des photographies de souvenir, tandis que d’autres commentent l’ouvrage qui sera bientôt livré. Dans le tunnel, des engins de toutes sortes circulent à double sens: des camions, des poids lourds, des voitures urbaines, et même les deux roues . Arnaud Kouamé, environnementaliste et contrôleur, se félicite de l’avancée du chantier. Selon lui, l’impacte des travaux sur la population a fortement diminué. «Depuis ce matin, l’on constate moins d’embouteillages. Il ne reste que quelques retouches, des nettoyages pour débarrasser le chantier de tout déchet et procéder à la livraison prochaine de l’ouvrage » informe-t-il. Une riveraine, Thérèse Bello, se réjouit de ce nouveau visage du quartier. «Les gens travaillent. Les choses ont bien évolué», reconnaît-elle. Cependant, Léa Akoun, employée dans une station-service située dans les environs de la trémie, s’inquiète. «Pour le moment, les voitures ne viennent plus à notre station. Mais, nous gardons espoir que nous travaillerons à plein régime, quand l’échangeur sera complètement livré», espère-t-elle. Plus loin, à l’espace aménagé provisoirement en gare, les transporteurs ne sont pas en reste. «C’est avec joie que nous constatons la fluidité de la circulation. C’est un ouf de soulagement pour nous, automobilistes», confie Sylla Checknan, chauffeur de taxi-compteur. Quant à Firmin Achi, propriétaire d’une auto-école de la place, il ne boude pas sa joie de voir «enfin» l’échangeur de la Riviera II prendre forme. A l’en croire, il était difficile de circuler. «Les clients se faisaient rares. La voie est maintenant dégagée et les voitures circulent normalement. C’est un beau cadeau que le gouvernement offre à notre quartier », se réjouit-il.
MK (stagiaire)