Suite au transfèrement de l’ex-leader de la galaxie patriotique, Charles Blé Goudé à la Cour Pénale Internationale (CPI), le Collectif des Victimes en Côte d’Ivoire (CVCI), dirigé par le président Issiaka Diaby, a animé un point de presse à l’hôtel du District d’Abidjan, avec pour thème central : ‘’Exposé par les victimes, des faits que doit retenir la Cpi à l’encontre de Charles blé Goudé’’.
Dans l’exposé des motifs des propos liminaires lu par le président de la Cvci, Issiaka Diaby, les victimes ont souvenance et exposent ce qui suit : « durant les événements de la crise électorale de 2000 qui ont fait 350 morts, dont un charnier de 57 corps découverts à Yopougon le 26 octobre 2000, 1600 blessés, 70 disparus et plusieurs cas de violences sexuelles, Charles Blé Goudé participera à cette répression contre des militants du Rassemblement des Républicains (Rdr), des ressortissants du Nord de la Côte d’Ivoire communément appelé Dioula et des ressortissants de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui avaient été pris pour cible et particulièrement les burkinabés. Des victimes et parents de victimes ont formellement identifié Charles Blé Goudé pendant ces commissions de crimes, en compagnie de certains membres des forces de défense et de sécurité ivoirienne (ex-fds) et des forces parallèles qui lui obéissaient ; il a lui-même participé à des exécutions sommaires.
N’ayant aucun statut officiel au sein de l’administration ivoirienne, Charles Blé Goudé avait néanmoins accès à tous les services répressifs du pouvoir Gbagbo et avait de l’influence sur certains éléments des corps armées de Côte d’Ivoire ». S’accordant aux dires des victimes par la voix de leur premier responsable à coté de cela, plusieurs actes des plus répréhensibles sont à mettre à l’effectif de celui qui se faisait communément appelé sous le régime de l’ancien président Laurent Gbagbo, ‘’le général de la rue’’.
« Le 25 mars 2004, à l’initiative du PDCI soutenu par plusieurs RHDP une marche pacifique est organisée pour protester contre le blocage des accords de Linas-Marcoussis. Cette marche initiée par le PDCI sera violemment réprimée par Charles Blé Goudé et sa bande armée, en complicité avec certaines ex-fds dont la garde républicaine. Cette répression par l’utilisation de façon disproportionnée de la force fera 37 morts selon le gouvernement d’alors, 300 à 500 morts selon le PDCI, alors que le rapport de l’ONU du 03 mai 2004 révèle l’implication des hautes autorités de l’Etat ivoirien et estime le bilan à 120 morts », a soutenu le président Issiaka Diaby. Aussi a-t-il relevé la manifestation de la volonté des victimes de participer aux procédures initiées à l’encontre de Charles Blé Goudé.
L’Etat doit exécuter le mandat de Simone Gbagbo
« Vu leur exposé qui précède et en qualité de témoins des faits, des victimes de Charles Blé Goudé ont manifesté de participer aux procédures de la Cpi qui, à leur sens, devrait prendre en compte également les actes de crimes commis par ce dernier durant la période de 2003 à 2010, et qui relèvent aussi de la compétence de la Cour Pénale Internationale », a-t-il affirmé. Parce que pour le président du cvci, la participation aux procédures initiées à l’encontre de Charles Blé Goudé pour les victimes est un droit dont ils ne sauraient être spoliées dans leur lutte contre l’impunité et leur souci de voir ‘’leur bourreau ‘’Charles Blé Goudé répondre de ses actes.
« Le cvci en vertu du statut de Rome de la Cpi, de la déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948, demande à la Cpi de prendre en compte tous les crimes commis par Charles Blé Goudé depuis 2003, qui soulèvent la question du respect du Droit fondamental de toutes les victimes de ce dernier, afin que celles-ci puissent participer aux procédures initiées à son encontre », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter : « le Cvci se félicite des conditions d’arrestation et de détention en Côte d’ivoire de Charles Blé Goudé, puis de son transfèrement à la Cpi, et par conséquent encourage le gouvernement ivoirien à faire sortir la Côte d’ivoire de ce « no man’s land » appelé ‘’non droit’’ ou le gouvernement de Laurent Gbagbo l’avait installé (…) et l’invite à ne pas perdre de vue l’exécution du mandat d’arrêt lancé par la Cpi contre Simone Gbagbo ».
Parce que « Le cvci estime que nul n’a le droit d’entraver de quelques manière que ce soit, et pour des raisons sans fondements juridique, le droit des victimes à la justice et à la réparation. Ainsi doit être le fondement d’un Etat de droit pour la fin de l’impunité et des répétitions des faits de crime en Côte d’Ivoire », a souligné le président du Cvci, Issiaka Diaby.?
Lorng Esmel
Dans l’exposé des motifs des propos liminaires lu par le président de la Cvci, Issiaka Diaby, les victimes ont souvenance et exposent ce qui suit : « durant les événements de la crise électorale de 2000 qui ont fait 350 morts, dont un charnier de 57 corps découverts à Yopougon le 26 octobre 2000, 1600 blessés, 70 disparus et plusieurs cas de violences sexuelles, Charles Blé Goudé participera à cette répression contre des militants du Rassemblement des Républicains (Rdr), des ressortissants du Nord de la Côte d’Ivoire communément appelé Dioula et des ressortissants de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui avaient été pris pour cible et particulièrement les burkinabés. Des victimes et parents de victimes ont formellement identifié Charles Blé Goudé pendant ces commissions de crimes, en compagnie de certains membres des forces de défense et de sécurité ivoirienne (ex-fds) et des forces parallèles qui lui obéissaient ; il a lui-même participé à des exécutions sommaires.
N’ayant aucun statut officiel au sein de l’administration ivoirienne, Charles Blé Goudé avait néanmoins accès à tous les services répressifs du pouvoir Gbagbo et avait de l’influence sur certains éléments des corps armées de Côte d’Ivoire ». S’accordant aux dires des victimes par la voix de leur premier responsable à coté de cela, plusieurs actes des plus répréhensibles sont à mettre à l’effectif de celui qui se faisait communément appelé sous le régime de l’ancien président Laurent Gbagbo, ‘’le général de la rue’’.
« Le 25 mars 2004, à l’initiative du PDCI soutenu par plusieurs RHDP une marche pacifique est organisée pour protester contre le blocage des accords de Linas-Marcoussis. Cette marche initiée par le PDCI sera violemment réprimée par Charles Blé Goudé et sa bande armée, en complicité avec certaines ex-fds dont la garde républicaine. Cette répression par l’utilisation de façon disproportionnée de la force fera 37 morts selon le gouvernement d’alors, 300 à 500 morts selon le PDCI, alors que le rapport de l’ONU du 03 mai 2004 révèle l’implication des hautes autorités de l’Etat ivoirien et estime le bilan à 120 morts », a soutenu le président Issiaka Diaby. Aussi a-t-il relevé la manifestation de la volonté des victimes de participer aux procédures initiées à l’encontre de Charles Blé Goudé.
L’Etat doit exécuter le mandat de Simone Gbagbo
« Vu leur exposé qui précède et en qualité de témoins des faits, des victimes de Charles Blé Goudé ont manifesté de participer aux procédures de la Cpi qui, à leur sens, devrait prendre en compte également les actes de crimes commis par ce dernier durant la période de 2003 à 2010, et qui relèvent aussi de la compétence de la Cour Pénale Internationale », a-t-il affirmé. Parce que pour le président du cvci, la participation aux procédures initiées à l’encontre de Charles Blé Goudé pour les victimes est un droit dont ils ne sauraient être spoliées dans leur lutte contre l’impunité et leur souci de voir ‘’leur bourreau ‘’Charles Blé Goudé répondre de ses actes.
« Le cvci en vertu du statut de Rome de la Cpi, de la déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948, demande à la Cpi de prendre en compte tous les crimes commis par Charles Blé Goudé depuis 2003, qui soulèvent la question du respect du Droit fondamental de toutes les victimes de ce dernier, afin que celles-ci puissent participer aux procédures initiées à son encontre », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter : « le Cvci se félicite des conditions d’arrestation et de détention en Côte d’ivoire de Charles Blé Goudé, puis de son transfèrement à la Cpi, et par conséquent encourage le gouvernement ivoirien à faire sortir la Côte d’ivoire de ce « no man’s land » appelé ‘’non droit’’ ou le gouvernement de Laurent Gbagbo l’avait installé (…) et l’invite à ne pas perdre de vue l’exécution du mandat d’arrêt lancé par la Cpi contre Simone Gbagbo ».
Parce que « Le cvci estime que nul n’a le droit d’entraver de quelques manière que ce soit, et pour des raisons sans fondements juridique, le droit des victimes à la justice et à la réparation. Ainsi doit être le fondement d’un Etat de droit pour la fin de l’impunité et des répétitions des faits de crime en Côte d’Ivoire », a souligné le président du Cvci, Issiaka Diaby.?
Lorng Esmel