Abidjan - Le village d’OKPOYOU dans la sous-préfecture de Dabou a abrité la rencontre d’échanges entre producteurs de manioc initiée par le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA), Unité de Coordination du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP) en collaboration avec l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER), le mercredi 19 février 2014.
Cette rencontre est une opportunité offerte aux producteurs afin d’échanger leurs expériences sur les technologies et les bonnes pratiques agricoles sur le manioc.
En effet, dans le cadre du PPAAO /WAAPP, plusieurs producteurs formés et impliqués dans des tests d’adoption, servent de relais pour la diffusion de technologies agricoles, notamment des nouvelles variétés améliorées de manioc BOCOU 1 et BOCOU 2. C’est dans cette optique que s’inscrit la rencontre d’échanges d’OKPOYOU qui a vu la participation des groupements de producteurs venus de Tiassalé, Grand-Lahou, Alépé, Agboville et Adzopé.
Les producteurs visiteurs, essentiellement des femmes, ont visité, tour à tour les parcelles de leurs homologues du groupement « AWANE » de YASSAP-Usine et du groupement « SONG EYETCHI EYE OBIDJ » des femmes du village d’OKPOYOU.
A YASSAP-Usine, Mme KOUAKOU née Yao Affoué, présidente du groupement AWANE a saisi l’occasion pour expliquer à ses hôtes en quoi consiste le recépage et quels sont les bénéfices de cette opération. « Six à sept mois, après la mise en terre des boutures, on fait le recépage des plants. Les boutures ainsi prélevées servent à faire un autre champ de manioc ou sont vendues à des tiers. Sept à huit mois après ce recépage, on récolte les tubercules et les boutures sont utilisées pour renouveler le champ. »
Après YASSAP, toutes les délégations ont été reçues par la communauté villageoise d’OKPOYOU, en présence des autorités administratives et coutumières.
A Okpoyou, 2 parcelles de manioc ont été visitées. Sur la première parcelle, les producteurs ont pu apprécier le développement végétal des deux nouvelles variétés améliorées de manioc BOCOU 1 et BOCOU 2. Les membres du groupement « SONG EYETCHI EYE OBIDJ » en ont profité pour partager avec leurs hôtes leur expérience en matière de gestion d’une parcelle communautaire.
Sur la 2ème parcelle, les producteurs venus de Tiassalé, Grand-Lahou, Alépé, Agboville et Adzopé ont assisté à la récolte des tubercules. Ils ont été émerveillés par la taille et la quantité des tubercules. Cette opération de récolte a permis à certains producteurs de voir le rendement des variétés qui est de 27 t/ha pour le Bocou 1 et 29 t/ha pour le Bocou 2. En effet, avec 12 pieds de la variété Bocou 2 et 10 pieds de la variété Bocou 1 récoltés, les pesées ont donné respectivement 59 kg et 37 kg.
Outre la visite des parcelles, les femmes du groupement d’OKPOYOU ont mis un point d’honneur à la démonstration du processus de fabrication de l’attiéké avec les tubercules récoltées. Les visiteurs ont pu apprécier les qualités organoleptiques des deux nouvelles variétés diffusées en dégustant plus de 10 mets locaux confectionnés à partir du Bocou 1 et 2.
Il faut noter que l’introduction des variétés améliorées en milieu paysan a contribué à améliorer un tant soit peu les revenus des producteurs comme le témoigne Mme SESS Bouaye Odile, présidente du groupement d’Okpoyou « Au commencement les choses n’étaient pas faciles, parce qu’il est difficile de faire travailler les femmes en communauté. Aujourd’hui à force de sensibilisation et de persévérance, nous fournissons de l’attiéké à la cantine scolaire du village. Nous avons gagné de l’argent avec la vente de l’attiéké et des boutures de manioc de nos parcelles.»
En attendant que des journées similaires s’organisent dans d’autres localités et sur d’autres spéculations retenues dans le cadre de la mise en œuvre du PPAAO/WAAPP, l’ANADER et le PPAAO/WAAPP ont remercié les producteurs pour leur participation et les ont exhortés à être des relais pour la promotion et la diffusion des deux variétés améliorées de manioc à haut rendement (Bocou 1 et 2).
Le service communication
Cette rencontre est une opportunité offerte aux producteurs afin d’échanger leurs expériences sur les technologies et les bonnes pratiques agricoles sur le manioc.
En effet, dans le cadre du PPAAO /WAAPP, plusieurs producteurs formés et impliqués dans des tests d’adoption, servent de relais pour la diffusion de technologies agricoles, notamment des nouvelles variétés améliorées de manioc BOCOU 1 et BOCOU 2. C’est dans cette optique que s’inscrit la rencontre d’échanges d’OKPOYOU qui a vu la participation des groupements de producteurs venus de Tiassalé, Grand-Lahou, Alépé, Agboville et Adzopé.
Les producteurs visiteurs, essentiellement des femmes, ont visité, tour à tour les parcelles de leurs homologues du groupement « AWANE » de YASSAP-Usine et du groupement « SONG EYETCHI EYE OBIDJ » des femmes du village d’OKPOYOU.
A YASSAP-Usine, Mme KOUAKOU née Yao Affoué, présidente du groupement AWANE a saisi l’occasion pour expliquer à ses hôtes en quoi consiste le recépage et quels sont les bénéfices de cette opération. « Six à sept mois, après la mise en terre des boutures, on fait le recépage des plants. Les boutures ainsi prélevées servent à faire un autre champ de manioc ou sont vendues à des tiers. Sept à huit mois après ce recépage, on récolte les tubercules et les boutures sont utilisées pour renouveler le champ. »
Après YASSAP, toutes les délégations ont été reçues par la communauté villageoise d’OKPOYOU, en présence des autorités administratives et coutumières.
A Okpoyou, 2 parcelles de manioc ont été visitées. Sur la première parcelle, les producteurs ont pu apprécier le développement végétal des deux nouvelles variétés améliorées de manioc BOCOU 1 et BOCOU 2. Les membres du groupement « SONG EYETCHI EYE OBIDJ » en ont profité pour partager avec leurs hôtes leur expérience en matière de gestion d’une parcelle communautaire.
Sur la 2ème parcelle, les producteurs venus de Tiassalé, Grand-Lahou, Alépé, Agboville et Adzopé ont assisté à la récolte des tubercules. Ils ont été émerveillés par la taille et la quantité des tubercules. Cette opération de récolte a permis à certains producteurs de voir le rendement des variétés qui est de 27 t/ha pour le Bocou 1 et 29 t/ha pour le Bocou 2. En effet, avec 12 pieds de la variété Bocou 2 et 10 pieds de la variété Bocou 1 récoltés, les pesées ont donné respectivement 59 kg et 37 kg.
Outre la visite des parcelles, les femmes du groupement d’OKPOYOU ont mis un point d’honneur à la démonstration du processus de fabrication de l’attiéké avec les tubercules récoltées. Les visiteurs ont pu apprécier les qualités organoleptiques des deux nouvelles variétés diffusées en dégustant plus de 10 mets locaux confectionnés à partir du Bocou 1 et 2.
Il faut noter que l’introduction des variétés améliorées en milieu paysan a contribué à améliorer un tant soit peu les revenus des producteurs comme le témoigne Mme SESS Bouaye Odile, présidente du groupement d’Okpoyou « Au commencement les choses n’étaient pas faciles, parce qu’il est difficile de faire travailler les femmes en communauté. Aujourd’hui à force de sensibilisation et de persévérance, nous fournissons de l’attiéké à la cantine scolaire du village. Nous avons gagné de l’argent avec la vente de l’attiéké et des boutures de manioc de nos parcelles.»
En attendant que des journées similaires s’organisent dans d’autres localités et sur d’autres spéculations retenues dans le cadre de la mise en œuvre du PPAAO/WAAPP, l’ANADER et le PPAAO/WAAPP ont remercié les producteurs pour leur participation et les ont exhortés à être des relais pour la promotion et la diffusion des deux variétés améliorées de manioc à haut rendement (Bocou 1 et 2).
Le service communication
