Docteur Yao Yao Bertin a été Maire intérimaire de la Commune de Yopougon, de 2011 à Mai 2013, dans une période extrêmement chaude de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Presqu’une année après son départ de la Magistrature de la plus grande Commune d’Afrique de l’Ouest en superficie, le remplaçant de Jean Félicien Gbamnan Djidan, en fuite en ce temps-là, se concentre désormais sur la réconciliation des Ivoiriens, à travers la délégation départementale du réseau des Amis de la Côte d’Ivoire qu’il coordonne à partir de Yamoussoukro où il est installé. Rencontré, récemment, à Abidjan, il a bien voulu échanger avec nous, entre deux courses. Anciennement Maire de la Commune de Yopougon, quels sont vos meilleurs, mais aussi, vos pires souvenirs ?
Je ne sais pas s’il ya de pires souvenirs ! Les meilleurs souvenirs, c’est qu’il faut retenir que je suis fier d’entendre de la part des Ivoiriens, dont le Président de la République, le Ministre d’Etat Hamed Bakayoko, le Président de l’Assemblée Nationale, Soro Guillaume, qui disent : ‘’si on a deux Maires comme celui-là, toute l’Afrique est sauvée’’. Je ne vais pas vous dire qui a dit cela, mais, en tout cas, nombreux sont ceux qui l’ont dit. ‘’Si on a deux Maires comme le Maire de Yopougon, Yao Yao Bertin, toute l’Afrique est sauvée’’. Cela m’a marqué et j’ai versé des larmes lorsque j’ai entendu cela. Quand on me dit que Yopougon n’est pas une Commune, mais un pays ! Nous avons quatre Communes à Yopougon, et c’est la mise en application, la mise en pratique de la décision qui tarde. Tous les Ministres qui ont géré, et gèrent le département des collectivités locales, que ce soit Désiré Tagro, Issa Diakité, ou Hamed Bakayoko, tout le monde est d’accord que Yopougon doit être divisée. Et il y a eu même une séance de travail, des ateliers, on a travaillé pendant une semaine à cet effet. Les conclusions sont là. Ce que nous retenons, c’est que Yopougon n’est pas une Commune, c’est un pays. On a comparé Yopougon au Togo, au Gabon. Yopougon n’est, donc, plus une Commune seulement, c’est un pays. Et c’est ma modeste personne, verre de terre, poussière, que Dieu désigne -parce que c’est Dieu, qui passe par ses Anges pour nommer quelqu’un, pour attribuer un poste, pour donner de la promotion, lesquels passent par une personne pour accomplir la volonté de Dieu- Dieu va donc passer par le Président Alassane Ouattara, il va passer par Hamed Bakayoko, par Soro Guillaume, par Amadou Gon Coulibaly et j’en passe, par toutes nos autorités pour me désigner. Qui suis-je, Yao Yao Bertin, pour être Maire de Yopougon ? C’est ça la fierté ! C’est le choix de Dieu, c’est le plan de Dieu, c’est la volonté de Dieu. A part les Communes du Nigeria, aucune ne peut se comparer à Yopougon, aucune Commune n’est comparable à Yopougon. Alors je voudrais tout simplement dire que pour avoir été le Maire de la plus grande Commune d’Afrique de l’ouest, Yopougon, je suis fier. Et pourquoi moi ? C’est parce que certainement, ce n’est pas tombé du ciel. Rien n’est jamais dû à l’effet du hasard avec Dieu. Je sais que des gens ont mené des enquêtes. Et c’est à partir des enquêtes de moralité que les gens ont su que je ne suis pas propre, je ne suis pas saint. Je suis un pêcheur, comme tout le monde. Mais, pour avoir choisi Yao Yao Bertin, en son temps, pour aller diriger Yopougon, je suis fier. Et c’est encore une qualité que je supporte, parce qu’il y a des qualités qu’on ne peut pas supporter. Les gens parfois exagèrent. On vous compare souvent aux Anges, et parfois c’est dur. Et puis, quand mon Président, l’Honorable Soro Kanidji, le Président du Réseau des amis de Côte d’Ivoire (Raci), à Korhogo, témoigne pour dire que, ‘’les gens comme Yao Yao Bertin sont introuvables de nos jours’’, j’ai versé des larmes, et il m’a dit ‘’Monsieur le Maire, ne pleurez pas, vous êtes un grand homme’’. Il m’a comparé à Nelson Mandela, à Soro Guillaume et j’ai pleuré. Il a dit que ‘’Yopougon était en feu, Yopougon était en larme, Yopougon était agonisante. Les populations de Yopougon se lamentaient, se torturaient. Les gens étaient poussés au suicide. C’est vous qui avez sauvé Yopougon. Qui l’eut cru ? Qui, en ce temps-là pouvait accepter d’être Maire à Yopougon ? Personne. Tout le monde avait fui Yopougon. Yopougon était dans la détresse, Yopougon était livrée à elle-même. La Commune souffrait, et vous êtes allé la sauver’’. Arriver à Yopougon, trente cinq (35) marchés étaient bloqués par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Qui pouvait approcher ces marchés ? J’ai envoyé des collecteurs, et il y a un qui a essayé. On lui a tiré une balle dans la cuisse. Il s’est retrouvé hospitalisé. Dieu l’a sauvé, il n’est pas mort. Il fallait Yao Yao Bertin pour prendre ce risque. Trente cinq (35) marchés confisqués par les Frci. Il faut les récupérer pour récolter de l’argent afin de l’envoyer à l’Etat de Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, le plus grand hôtel de ville d’Afrique de l’ouest est à Yopougon. Et c’est encore à mon actif. L’hôtel de ville fait quatre (4) milliards de Fcfa. Tous les Maires qui se sont succédés avant moi, et qui ont tenté de faire quelque chose à Ficgayo n’ont pas pu. Seul, j’ai pris le risque et j’ai réussi à commencer, désormais, le plus grand hôtel d’Afrique de l’ouest est à Yopougon. Actuellement, c’est Gilbert Kafana Koné qui va réaliser cela, et j’en suis fier. Désormais, vous verrez un Hôtel de ville à Ficgayo. J’ai aidé la jeunesse. J’ai aidé les femmes, les mamans, les orphelin, les paralytiques, les laissés-pour-compte, les aveugles, les sourds, etc. Je n’ai jamais dépassé une femme enceinte sans lui donner un petit jeton pour la soulager. Je n’ai jamais laissé quelqu’un avec sa facture d’eau, ou de courant, ou son loyer impayé. Ce n’est pas parce qu’on me compare aux grands hommes que je suis fier, mais c’est parce que les gens reconnaissent qu’en Afrique de l’Ouest, des Maires, comme nous, sont en voie de disparition. Et quand on m’a dit que ‘’si on a deux Maires comme celui-là, l’Afrique est sauvée’’ -on n’a pas dit que la Côte d’Ivoire est sauvée ! On a dit toute l’Afrique est sauvée- Et quand je vais me taper sept (7) trophées, il y a de quoi à être fier. J’ai eu sept (7) trophées. Je n’ai pas vu un Maire en Afrique qui a eu deux (2) trophées. Mon premier trophée, j’ai été deuxième, après Mme Dominique Ouattara. Kingdom of Africa, meilleur Maire d’Afrique de l’Ouest. Je crois que j’ai fait ce que je pouvais faire. J’ai fait l’effort qui s’impose afin d’être humble. Car l’humilité seule précède la gloire. C’est avec l’humilité que j’ai sauvé Yopougon. J’ai fait une Thèse de six cent dix (610) pages, à Paris. J’ai enseigné dans des lycées d’Etat en France.
Aujourd’hui, vous êtes partis de la Mairie de Yopougon. Est-ce que vous n’avez pas de regrets par rapport aux œuvres que vous n’avez pu réaliser ?
Je ne regrette pas en mal. Je regrette en bien. Je regrette de n’avoir pas été là pour achever mes idées. Mais, je pense que Kafana Koné, que je connais, un Monsieur intègre, un Monsieur rigoureux, qui n’est pas complaisant, sauvera mon honneur. Je crois qu’il finira le travail que je n’ai pas terminé avec brio. Et je suis fier de lui. Nous avons de bons contacts. Chaque fois, je l’appelle pour le taquiner. Ce que je regrette est que mes populations me manquent. Je sais que les populations de Yopougon m’aiment.
Mais est-ce que vous ne vous sentez pas trahi, parce que lors des dernières élections municipales, vous qui étiez le Maire sortant, vous avez été troisième ?
Je ne pense pas. La population dit parfois : ‘’Vous avez gagné. On vous a volé’’. Après, on dit à Doukouré Moustapha, ‘’vous avez gagné, on vous a volé’’. Ça, c’est le propre de l’Africain. Pour moi, c’est la volonté de Dieu. Si je pars de Yopougon, ce n’est pas parce que j’ai gagné et qu’on m’a volé. Ou je ne pense pas que la population m’a trahi. Les populations m’ont voté, ça, je sais. Car quand vous êtes à Yopougon, les gens pleurent l’absence de Yao Yao Bertin. Les populations continuent de me réclamer. Mais, je leur dis que c’est la volonté de Dieu. Ce n’est pas une trahison. Ils m’ont voté en grand nombre ou en petit nombre ? Dieu seul le sait. Je suis fier d’être actuellement au Raci. Aujourd’hui, nous sommes en train de rassembler pour le Raci.
Monsieur le Maire, vous avez un doctorat multi-référentiel. Quelles sont les spécialités que couvre ce doctorat-là ?
Je suis spécialiste en sciences de l’éducation, en sciences et techniques de la communication. Je suis sociologue. J’ai fait aussi les sciences politiques. Je pense que je peux être utile à mon pays. Servir son pays, ce n’est pas seulement être Maire, député, ou encore Directeur Général (DG) de telle ou telle entreprise ! Mais je peux être utile ailleurs. Et j’entends aider mon pays, à quelque autre niveau de responsabilité qu’il soit.?
Interview réalisée par Myriam Maïga
Je ne sais pas s’il ya de pires souvenirs ! Les meilleurs souvenirs, c’est qu’il faut retenir que je suis fier d’entendre de la part des Ivoiriens, dont le Président de la République, le Ministre d’Etat Hamed Bakayoko, le Président de l’Assemblée Nationale, Soro Guillaume, qui disent : ‘’si on a deux Maires comme celui-là, toute l’Afrique est sauvée’’. Je ne vais pas vous dire qui a dit cela, mais, en tout cas, nombreux sont ceux qui l’ont dit. ‘’Si on a deux Maires comme le Maire de Yopougon, Yao Yao Bertin, toute l’Afrique est sauvée’’. Cela m’a marqué et j’ai versé des larmes lorsque j’ai entendu cela. Quand on me dit que Yopougon n’est pas une Commune, mais un pays ! Nous avons quatre Communes à Yopougon, et c’est la mise en application, la mise en pratique de la décision qui tarde. Tous les Ministres qui ont géré, et gèrent le département des collectivités locales, que ce soit Désiré Tagro, Issa Diakité, ou Hamed Bakayoko, tout le monde est d’accord que Yopougon doit être divisée. Et il y a eu même une séance de travail, des ateliers, on a travaillé pendant une semaine à cet effet. Les conclusions sont là. Ce que nous retenons, c’est que Yopougon n’est pas une Commune, c’est un pays. On a comparé Yopougon au Togo, au Gabon. Yopougon n’est, donc, plus une Commune seulement, c’est un pays. Et c’est ma modeste personne, verre de terre, poussière, que Dieu désigne -parce que c’est Dieu, qui passe par ses Anges pour nommer quelqu’un, pour attribuer un poste, pour donner de la promotion, lesquels passent par une personne pour accomplir la volonté de Dieu- Dieu va donc passer par le Président Alassane Ouattara, il va passer par Hamed Bakayoko, par Soro Guillaume, par Amadou Gon Coulibaly et j’en passe, par toutes nos autorités pour me désigner. Qui suis-je, Yao Yao Bertin, pour être Maire de Yopougon ? C’est ça la fierté ! C’est le choix de Dieu, c’est le plan de Dieu, c’est la volonté de Dieu. A part les Communes du Nigeria, aucune ne peut se comparer à Yopougon, aucune Commune n’est comparable à Yopougon. Alors je voudrais tout simplement dire que pour avoir été le Maire de la plus grande Commune d’Afrique de l’ouest, Yopougon, je suis fier. Et pourquoi moi ? C’est parce que certainement, ce n’est pas tombé du ciel. Rien n’est jamais dû à l’effet du hasard avec Dieu. Je sais que des gens ont mené des enquêtes. Et c’est à partir des enquêtes de moralité que les gens ont su que je ne suis pas propre, je ne suis pas saint. Je suis un pêcheur, comme tout le monde. Mais, pour avoir choisi Yao Yao Bertin, en son temps, pour aller diriger Yopougon, je suis fier. Et c’est encore une qualité que je supporte, parce qu’il y a des qualités qu’on ne peut pas supporter. Les gens parfois exagèrent. On vous compare souvent aux Anges, et parfois c’est dur. Et puis, quand mon Président, l’Honorable Soro Kanidji, le Président du Réseau des amis de Côte d’Ivoire (Raci), à Korhogo, témoigne pour dire que, ‘’les gens comme Yao Yao Bertin sont introuvables de nos jours’’, j’ai versé des larmes, et il m’a dit ‘’Monsieur le Maire, ne pleurez pas, vous êtes un grand homme’’. Il m’a comparé à Nelson Mandela, à Soro Guillaume et j’ai pleuré. Il a dit que ‘’Yopougon était en feu, Yopougon était en larme, Yopougon était agonisante. Les populations de Yopougon se lamentaient, se torturaient. Les gens étaient poussés au suicide. C’est vous qui avez sauvé Yopougon. Qui l’eut cru ? Qui, en ce temps-là pouvait accepter d’être Maire à Yopougon ? Personne. Tout le monde avait fui Yopougon. Yopougon était dans la détresse, Yopougon était livrée à elle-même. La Commune souffrait, et vous êtes allé la sauver’’. Arriver à Yopougon, trente cinq (35) marchés étaient bloqués par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Qui pouvait approcher ces marchés ? J’ai envoyé des collecteurs, et il y a un qui a essayé. On lui a tiré une balle dans la cuisse. Il s’est retrouvé hospitalisé. Dieu l’a sauvé, il n’est pas mort. Il fallait Yao Yao Bertin pour prendre ce risque. Trente cinq (35) marchés confisqués par les Frci. Il faut les récupérer pour récolter de l’argent afin de l’envoyer à l’Etat de Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, le plus grand hôtel de ville d’Afrique de l’ouest est à Yopougon. Et c’est encore à mon actif. L’hôtel de ville fait quatre (4) milliards de Fcfa. Tous les Maires qui se sont succédés avant moi, et qui ont tenté de faire quelque chose à Ficgayo n’ont pas pu. Seul, j’ai pris le risque et j’ai réussi à commencer, désormais, le plus grand hôtel d’Afrique de l’ouest est à Yopougon. Actuellement, c’est Gilbert Kafana Koné qui va réaliser cela, et j’en suis fier. Désormais, vous verrez un Hôtel de ville à Ficgayo. J’ai aidé la jeunesse. J’ai aidé les femmes, les mamans, les orphelin, les paralytiques, les laissés-pour-compte, les aveugles, les sourds, etc. Je n’ai jamais dépassé une femme enceinte sans lui donner un petit jeton pour la soulager. Je n’ai jamais laissé quelqu’un avec sa facture d’eau, ou de courant, ou son loyer impayé. Ce n’est pas parce qu’on me compare aux grands hommes que je suis fier, mais c’est parce que les gens reconnaissent qu’en Afrique de l’Ouest, des Maires, comme nous, sont en voie de disparition. Et quand on m’a dit que ‘’si on a deux Maires comme celui-là, l’Afrique est sauvée’’ -on n’a pas dit que la Côte d’Ivoire est sauvée ! On a dit toute l’Afrique est sauvée- Et quand je vais me taper sept (7) trophées, il y a de quoi à être fier. J’ai eu sept (7) trophées. Je n’ai pas vu un Maire en Afrique qui a eu deux (2) trophées. Mon premier trophée, j’ai été deuxième, après Mme Dominique Ouattara. Kingdom of Africa, meilleur Maire d’Afrique de l’Ouest. Je crois que j’ai fait ce que je pouvais faire. J’ai fait l’effort qui s’impose afin d’être humble. Car l’humilité seule précède la gloire. C’est avec l’humilité que j’ai sauvé Yopougon. J’ai fait une Thèse de six cent dix (610) pages, à Paris. J’ai enseigné dans des lycées d’Etat en France.
Aujourd’hui, vous êtes partis de la Mairie de Yopougon. Est-ce que vous n’avez pas de regrets par rapport aux œuvres que vous n’avez pu réaliser ?
Je ne regrette pas en mal. Je regrette en bien. Je regrette de n’avoir pas été là pour achever mes idées. Mais, je pense que Kafana Koné, que je connais, un Monsieur intègre, un Monsieur rigoureux, qui n’est pas complaisant, sauvera mon honneur. Je crois qu’il finira le travail que je n’ai pas terminé avec brio. Et je suis fier de lui. Nous avons de bons contacts. Chaque fois, je l’appelle pour le taquiner. Ce que je regrette est que mes populations me manquent. Je sais que les populations de Yopougon m’aiment.
Mais est-ce que vous ne vous sentez pas trahi, parce que lors des dernières élections municipales, vous qui étiez le Maire sortant, vous avez été troisième ?
Je ne pense pas. La population dit parfois : ‘’Vous avez gagné. On vous a volé’’. Après, on dit à Doukouré Moustapha, ‘’vous avez gagné, on vous a volé’’. Ça, c’est le propre de l’Africain. Pour moi, c’est la volonté de Dieu. Si je pars de Yopougon, ce n’est pas parce que j’ai gagné et qu’on m’a volé. Ou je ne pense pas que la population m’a trahi. Les populations m’ont voté, ça, je sais. Car quand vous êtes à Yopougon, les gens pleurent l’absence de Yao Yao Bertin. Les populations continuent de me réclamer. Mais, je leur dis que c’est la volonté de Dieu. Ce n’est pas une trahison. Ils m’ont voté en grand nombre ou en petit nombre ? Dieu seul le sait. Je suis fier d’être actuellement au Raci. Aujourd’hui, nous sommes en train de rassembler pour le Raci.
Monsieur le Maire, vous avez un doctorat multi-référentiel. Quelles sont les spécialités que couvre ce doctorat-là ?
Je suis spécialiste en sciences de l’éducation, en sciences et techniques de la communication. Je suis sociologue. J’ai fait aussi les sciences politiques. Je pense que je peux être utile à mon pays. Servir son pays, ce n’est pas seulement être Maire, député, ou encore Directeur Général (DG) de telle ou telle entreprise ! Mais je peux être utile ailleurs. Et j’entends aider mon pays, à quelque autre niveau de responsabilité qu’il soit.?
Interview réalisée par Myriam Maïga