Bongouanou - Les opérateurs de la filière café-cacao de la délégation régionale de Bongouanou (Centre-est, région du N'ZI) ont reçu mardi une formation sur l’intégration des dispositions de l’Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) dans le fonctionnement des coopératives à la faveur d’une séance d’information et de sensibilisation initiée par une délégation du Conseil du Café-cacao.
Les nouvelles dispositions entrant en vigueur dès la prochaine grande campagne, en octobre, les coopératives des régions du Ifou, du N’Zi et du Moronou, ont été invitées à opérer leur mutation faute de quoi, elles ne pourront plus exercer dans la filière.
Cet acte en vigueur dans l’espace communautaire de l’Afrique de l’Ouest impose aux coopératives de se constituer en véritables sociétés coopératives dotées de la personnalité juridique. Elles doivent désormais se faire immatriculer, disposer d’un numéro de compte contribuable, déclarer leur personnel à la CNPS, tenir une comptabilité transparente et se doter d’un véritable conseil d’administration.
« Ces exigences procèdent de la nécessité d’assainir la filière en observant les standards internationaux en matière de gestion », a indiqué le chef de la délégation, Silué Boloba, conseiller technique du directeur général du Conseil du café et du cacao.
Aussi, cette nouvelle réforme devrait-elle professionnaliser l’activité des coopératives agricoles et les rendre plus crédibles auprès des banques, a-t-il souligné.
Outre M. Silué, la délégation comprenait M. Boua Bonzou, Mme Omono épse N’Dakouan et Mlle Botty Thérèse, toutes deux juristes au conseil café-cacao.
Dans le souci de rendre plus opérantes les associations de producteurs les différentes réformes sont passées des GVC (Groupement à vocation coopérative) aux coopératives, et désormais à la société coopérative, indique-t-on.
(AIP)
Hk/aaa/ask
Les nouvelles dispositions entrant en vigueur dès la prochaine grande campagne, en octobre, les coopératives des régions du Ifou, du N’Zi et du Moronou, ont été invitées à opérer leur mutation faute de quoi, elles ne pourront plus exercer dans la filière.
Cet acte en vigueur dans l’espace communautaire de l’Afrique de l’Ouest impose aux coopératives de se constituer en véritables sociétés coopératives dotées de la personnalité juridique. Elles doivent désormais se faire immatriculer, disposer d’un numéro de compte contribuable, déclarer leur personnel à la CNPS, tenir une comptabilité transparente et se doter d’un véritable conseil d’administration.
« Ces exigences procèdent de la nécessité d’assainir la filière en observant les standards internationaux en matière de gestion », a indiqué le chef de la délégation, Silué Boloba, conseiller technique du directeur général du Conseil du café et du cacao.
Aussi, cette nouvelle réforme devrait-elle professionnaliser l’activité des coopératives agricoles et les rendre plus crédibles auprès des banques, a-t-il souligné.
Outre M. Silué, la délégation comprenait M. Boua Bonzou, Mme Omono épse N’Dakouan et Mlle Botty Thérèse, toutes deux juristes au conseil café-cacao.
Dans le souci de rendre plus opérantes les associations de producteurs les différentes réformes sont passées des GVC (Groupement à vocation coopérative) aux coopératives, et désormais à la société coopérative, indique-t-on.
(AIP)
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