Lakota - Les commerçants exerçant au grand carrefour de Lakota s’opposent depuis quelques jours à la destruction de leurs magasins par la mairie et ils ont déclaré, samedi, être prêts à défendre leurs intérêts si le maire ne leur accorde pas un délai conséquent pour être recasés.
La crise qui oppose les commerçants à la mairie tire ses origines de la volonté des autorités municipales d’entreprendre des travaux d’embellissement et d’assainissement au grand carrefour devenu un véritable centre commercial avec plus de 200 opérateurs économiques.
Mais sans avoir mené une véritable concertation avec les commerçants, la mairie a engagé le 17 avril, l’opération de destruction des magasins. Les commerçants qui se sont constitués en un comité de crise dirigé par Akpindé Gilbert, ont confié leur indignation à Adama Touré, président départemental de la Fédération nationale des commerçants (FENACCI).
« Nous ne nous opposons pas au programme du maire mais il faut qu’on nous réinstalle ou du moins, qu’on accorde deux semaines pour construire des abris et continuer nos activités », ont-ils dit.
Adama Touré qui avait à ses côtés Gnamien Hermann, le président local de la chambre des métiers, a appelé les commerçants au calme. Il a promis de rencontrer les autorités compétentes pour trouver une solution à la crise.
Les commerçants ont tenté de s’opposer à la démolition de leurs étals. Ils ont empêché le bulldozer d’avancer. Un commerçant a même été interpellé par la police avant d’être relâché quelques heures plus tard. Plus de 40 magasins et restaurants sont néanmoins déjà détruits.
(AIP)
gy/cmas
La crise qui oppose les commerçants à la mairie tire ses origines de la volonté des autorités municipales d’entreprendre des travaux d’embellissement et d’assainissement au grand carrefour devenu un véritable centre commercial avec plus de 200 opérateurs économiques.
Mais sans avoir mené une véritable concertation avec les commerçants, la mairie a engagé le 17 avril, l’opération de destruction des magasins. Les commerçants qui se sont constitués en un comité de crise dirigé par Akpindé Gilbert, ont confié leur indignation à Adama Touré, président départemental de la Fédération nationale des commerçants (FENACCI).
« Nous ne nous opposons pas au programme du maire mais il faut qu’on nous réinstalle ou du moins, qu’on accorde deux semaines pour construire des abris et continuer nos activités », ont-ils dit.
Adama Touré qui avait à ses côtés Gnamien Hermann, le président local de la chambre des métiers, a appelé les commerçants au calme. Il a promis de rencontrer les autorités compétentes pour trouver une solution à la crise.
Les commerçants ont tenté de s’opposer à la démolition de leurs étals. Ils ont empêché le bulldozer d’avancer. Un commerçant a même été interpellé par la police avant d’être relâché quelques heures plus tard. Plus de 40 magasins et restaurants sont néanmoins déjà détruits.
(AIP)
gy/cmas