Un expert de l'ONU a appelé mercredi le gouvernement ivoirien à entreprendre des consultations élargies dans le cadre de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) "pour empêcher le pays de tomber à nouveau dans la crise".
Selon l'expert de l'ONU sur la situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire, Doudou Diène, l'adoption du projet de loi sur la réforme de la CEI constitue une étape initiale importante dans la consolidation de la démocratie en Côte d'Ivoire.
Cette réforme doit contribuer au processus de réconciliation nationale et conforter la relance du dialogue politique, a noté M. Diène.
Cet appel de l'expert indépendant vient après l'adoption par le gouvernement d'un projet de loi portant composition, organisation, attributions et fonctionnement de la CEI. Cette décision répond à une recommandation spécifique de l'expert indépendant formulée dans ses précédents rapports au Conseil des droits de l'homme.
"La CEI, qui sera en charge des élections présidentielles de 2015, a constitué dans le passé l'institution la plus sensible de la crise pré et post-électorale", a noté l'expert.
"Les élections présidentielles de 2015 doivent constituer le test ultime d'une reconstruction démocratique durable et d'une réconciliation profonde. Ces élections devront se dérouler dans un cadre institutionnel démocratique et consensuel", a-t-il indiqué.
Il faut consolider "la dynamique démocratique en cours, notamment par la poursuite du dialogue politique inter-ivoirien, la réforme de la CEI, de la liste électorale, ainsi que le cadrage juridique du statut de l'opposition politique, afin de créer les conditions favorables à la tenue en 2015 d'élections présidentielles démocratiquement crédibles, a recommandé l'expert.
"Le projet de loi adopté sur la réforme de la CEI, qui exprime la position du gouvernement, doit faire l'objet de consultations larges et ouvertes avec tous les acteurs politiques et la société civile représentative", a souligné Monsieur Diène.
"La réforme démocratique et consensuelle de la CEI constitue le test le plus crédible, à l'adresse du peuple Ivoirien et de la communauté internationale, de la volonté et de capacité de la classe politique ivoirienne à tirer toutes les leçons politiques et morales de la crise et à construire ensemble la réconciliation nationale", a-t-il conclu.
Selon l'expert de l'ONU sur la situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire, Doudou Diène, l'adoption du projet de loi sur la réforme de la CEI constitue une étape initiale importante dans la consolidation de la démocratie en Côte d'Ivoire.
Cette réforme doit contribuer au processus de réconciliation nationale et conforter la relance du dialogue politique, a noté M. Diène.
Cet appel de l'expert indépendant vient après l'adoption par le gouvernement d'un projet de loi portant composition, organisation, attributions et fonctionnement de la CEI. Cette décision répond à une recommandation spécifique de l'expert indépendant formulée dans ses précédents rapports au Conseil des droits de l'homme.
"La CEI, qui sera en charge des élections présidentielles de 2015, a constitué dans le passé l'institution la plus sensible de la crise pré et post-électorale", a noté l'expert.
"Les élections présidentielles de 2015 doivent constituer le test ultime d'une reconstruction démocratique durable et d'une réconciliation profonde. Ces élections devront se dérouler dans un cadre institutionnel démocratique et consensuel", a-t-il indiqué.
Il faut consolider "la dynamique démocratique en cours, notamment par la poursuite du dialogue politique inter-ivoirien, la réforme de la CEI, de la liste électorale, ainsi que le cadrage juridique du statut de l'opposition politique, afin de créer les conditions favorables à la tenue en 2015 d'élections présidentielles démocratiquement crédibles, a recommandé l'expert.
"Le projet de loi adopté sur la réforme de la CEI, qui exprime la position du gouvernement, doit faire l'objet de consultations larges et ouvertes avec tous les acteurs politiques et la société civile représentative", a souligné Monsieur Diène.
"La réforme démocratique et consensuelle de la CEI constitue le test le plus crédible, à l'adresse du peuple Ivoirien et de la communauté internationale, de la volonté et de capacité de la classe politique ivoirienne à tirer toutes les leçons politiques et morales de la crise et à construire ensemble la réconciliation nationale", a-t-il conclu.