La célébration de la septième journée mondiale de la lutte contre le paludisme, hier, en Côte d’Ivoire, était l’occasion de faire le bilan de la lutte contre cette maladie.
Il n’est pas sûr que d’ici à cinq ans, l’on obtienne un vaccin efficace contre le paludisme. Dr Mamadou Silué, agent au Programme national de lutte contre le paludisme, joint hier par téléphone, a fait le point de la recherche sur cette pathologie responsable de 43% des états morbides dans les structures de santé publique en Côte d’Ivoire. Selon lui, les données indiquent que la recherche avance. «On estime que dans cinq ans, on pourrait obtenir un vaccin. Mais son efficacité sur une longue période n’est pas prouvée. Il sera utilisé comme un moyen de prévention ordinaire. En plus du vaccin, les populations doivent continuer à se protéger», a-t-il expliqué. Il a ajouté que les études se poursuivent pour garantir l’efficacité du vaccin, mais elles coûtent cher. Pour l’heure, a détaillé le spécialiste, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas encore approuvé les premiers résultats obtenus. Par ailleurs, dans la dynamique de la prévention, une opération de démoustication a été lancée, hier, dans la commune de Koumassi. C’est ce qu’a indiqué un communiqué du ministère de la Santé dont nous avons reçu copie. « Le ministère lance une opération de destruction des moustiques adultes et de leurs lieux de ponte à travers une campagne de démoustication mobile», a mentionné le document. Il s’agit d’associer les collectivités locales, conformément au thème retenu cette année à savoir: «Pérenniser les avancées, sauver des vies, investir dans la lutte contre le paludisme». Les gîtes larvaires concernés par l’opération sont les eaux stagnantes, les eaux contenues dans les récipients autour et dans les maisons, les eaux retenues dans les pots de fleurs, les récipients abandonnés dans les rues, notamment les pneus usés, les boîtes de conserves, les ustensiles de cuisine et les jouets abandonnés. Selon les spécialistes, le paludisme aussi appelé malaria est une maladie infectieuse due à un parasite du genre plasmodium, propagée par la piqûre du moustique appelé anophèle femelle. Ce vecteur est actif de 17 heures au petit matin. « Depuis 2012, les médicaments pour le traitement du paludisme simple, la prévention chez les femmes enceintes et le test de diagnostic rapide sont gratuits et disponibles dans toutes les formations sanitaires de notre pays », a garanti, jeudi dernier, Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé, dans une déclaration. Elle a aussi annoncé que des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action sont distribuées gratuitement en routine aux femmes enceintes et aux enfants de moins d’un an. A l’en croire, plus de 3 900 000 de cas de paludisme ont été correctement pris en charge, grâce au renforcement des capacités des agents de santé, avec 80% d’entre eux formés en prise en charge correcte et 1200 agents de santé communautaires pour la prise en charge à domicile. L’Etat s’évertuera aussi à intensifier les campagnes de lutte contre le paludisme dans les quartiers précaires, les écoles et les districts. Il amplifiera les campagnes de distribution de masse pour atteindre plus de 12 millions de ménages cette année. Avec 207 millions de personnes malades et 627 000 décès en 2012 dans le monde, le paludisme demeure la parasitose la plus importante et concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. La transmission du paludisme est permanente toute l’année avec une recrudescence en saison des pluies.
Par Nesmon De Laure
Il n’est pas sûr que d’ici à cinq ans, l’on obtienne un vaccin efficace contre le paludisme. Dr Mamadou Silué, agent au Programme national de lutte contre le paludisme, joint hier par téléphone, a fait le point de la recherche sur cette pathologie responsable de 43% des états morbides dans les structures de santé publique en Côte d’Ivoire. Selon lui, les données indiquent que la recherche avance. «On estime que dans cinq ans, on pourrait obtenir un vaccin. Mais son efficacité sur une longue période n’est pas prouvée. Il sera utilisé comme un moyen de prévention ordinaire. En plus du vaccin, les populations doivent continuer à se protéger», a-t-il expliqué. Il a ajouté que les études se poursuivent pour garantir l’efficacité du vaccin, mais elles coûtent cher. Pour l’heure, a détaillé le spécialiste, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas encore approuvé les premiers résultats obtenus. Par ailleurs, dans la dynamique de la prévention, une opération de démoustication a été lancée, hier, dans la commune de Koumassi. C’est ce qu’a indiqué un communiqué du ministère de la Santé dont nous avons reçu copie. « Le ministère lance une opération de destruction des moustiques adultes et de leurs lieux de ponte à travers une campagne de démoustication mobile», a mentionné le document. Il s’agit d’associer les collectivités locales, conformément au thème retenu cette année à savoir: «Pérenniser les avancées, sauver des vies, investir dans la lutte contre le paludisme». Les gîtes larvaires concernés par l’opération sont les eaux stagnantes, les eaux contenues dans les récipients autour et dans les maisons, les eaux retenues dans les pots de fleurs, les récipients abandonnés dans les rues, notamment les pneus usés, les boîtes de conserves, les ustensiles de cuisine et les jouets abandonnés. Selon les spécialistes, le paludisme aussi appelé malaria est une maladie infectieuse due à un parasite du genre plasmodium, propagée par la piqûre du moustique appelé anophèle femelle. Ce vecteur est actif de 17 heures au petit matin. « Depuis 2012, les médicaments pour le traitement du paludisme simple, la prévention chez les femmes enceintes et le test de diagnostic rapide sont gratuits et disponibles dans toutes les formations sanitaires de notre pays », a garanti, jeudi dernier, Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé, dans une déclaration. Elle a aussi annoncé que des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action sont distribuées gratuitement en routine aux femmes enceintes et aux enfants de moins d’un an. A l’en croire, plus de 3 900 000 de cas de paludisme ont été correctement pris en charge, grâce au renforcement des capacités des agents de santé, avec 80% d’entre eux formés en prise en charge correcte et 1200 agents de santé communautaires pour la prise en charge à domicile. L’Etat s’évertuera aussi à intensifier les campagnes de lutte contre le paludisme dans les quartiers précaires, les écoles et les districts. Il amplifiera les campagnes de distribution de masse pour atteindre plus de 12 millions de ménages cette année. Avec 207 millions de personnes malades et 627 000 décès en 2012 dans le monde, le paludisme demeure la parasitose la plus importante et concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. La transmission du paludisme est permanente toute l’année avec une recrudescence en saison des pluies.
Par Nesmon De Laure