Abidjan - Environ 16 femmes meurent chaque jour en Côte d’Ivoire, des suites de complications liées aux grossesses et aux accouchements, a révélé, mardi à Abidjan, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Côte d’Ivoire, le docteur Allarangar Yokouidé qui se réfère à un rapport du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).
Ce rapport révèle aussi que 800 femmes décèdent chaque jour dans le monde pour les mêmes raisons, dont plus de la moitié vivent en Afrique subsaharienne et moins de 5 dans les pays à revenu élevé.
Dr Allarangar a communiqué ces chiffres à l’ouverture de la réunion consultative inter-pays sur la notification et l’analyse des décès maternels dans le contexte du système national pour la surveillance intégrée des maladies et ripostes.
Les principales causes à l’origine de ces décès maternels sont, entre autres, les hémorragies, les infections, les avortements pratiqués dans de mauvaises conditions, les troubles de l’hypertension et les dystocies.
Selon le docteur Allarangar, moins de 50 % des femmes accouchent en présence d’une sage-femme, d’une infirmière ou d’un médecin alors que la plupart de ces décès maternels peuvent être évités en dispensant des soins de qualité à l’accouchement et en donnant accès aux soins obstétricaux et néonataux d’urgence.
Une cinquantaine de délégués de huit pays de l’Afrique de l’Ouest bénéficient, à partir de mardi, d'une session de renforcement de capacités de quatre jours, sur la notification et l’analyse des décès maternels dans les pays de la sous-région. C’est une initiative de l’OMS et de l’UNFPA en collaboration avec le ministère ivoirien de la Santé et de la Lutte contre le SIDA.
Les travaux se déroulent au Golf hôtel de Cocody et prendront fin le vendredi par des recommandations aux partenaires impliqués dans le projet, en vue du renforcement de la surveillance des décès.
(AIP)
Fmo/kkp/ask
Ce rapport révèle aussi que 800 femmes décèdent chaque jour dans le monde pour les mêmes raisons, dont plus de la moitié vivent en Afrique subsaharienne et moins de 5 dans les pays à revenu élevé.
Dr Allarangar a communiqué ces chiffres à l’ouverture de la réunion consultative inter-pays sur la notification et l’analyse des décès maternels dans le contexte du système national pour la surveillance intégrée des maladies et ripostes.
Les principales causes à l’origine de ces décès maternels sont, entre autres, les hémorragies, les infections, les avortements pratiqués dans de mauvaises conditions, les troubles de l’hypertension et les dystocies.
Selon le docteur Allarangar, moins de 50 % des femmes accouchent en présence d’une sage-femme, d’une infirmière ou d’un médecin alors que la plupart de ces décès maternels peuvent être évités en dispensant des soins de qualité à l’accouchement et en donnant accès aux soins obstétricaux et néonataux d’urgence.
Une cinquantaine de délégués de huit pays de l’Afrique de l’Ouest bénéficient, à partir de mardi, d'une session de renforcement de capacités de quatre jours, sur la notification et l’analyse des décès maternels dans les pays de la sous-région. C’est une initiative de l’OMS et de l’UNFPA en collaboration avec le ministère ivoirien de la Santé et de la Lutte contre le SIDA.
Les travaux se déroulent au Golf hôtel de Cocody et prendront fin le vendredi par des recommandations aux partenaires impliqués dans le projet, en vue du renforcement de la surveillance des décès.
(AIP)
Fmo/kkp/ask