Le cancer du pénis chez l’homme est provoqué par le même virus incriminé dans le cancer du col de l’utérus chez la femme. Des cas ont même été décelés en Côte d’Ivoire.
Les hommes non circoncis ou qui manquent d’hygiène corporelle s’exposent au cancer du pénis. Selon les médecins, l'expression cancer du pénis désigne «plusieurs types de tumeur maligne touchant les cellules de la peau du gland (dans un cas sur deux) ou du reste du pénis, ou les tissus internes du pénis». Un cancérologue au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville que nous avons rencontré le 23 avril dernier explique sous le sceau de l’anonymat que deux cas de cette maladie ont été révélés en dix ans en Côte d’Ivoire. La forme la plus fréquente du cancer de la verge, au dire du médecin, est le sarcome. Ce type de tumeur est très souvent décelé chez les sujets non circoncis, précise-t-il.
2 cas dont un décès
Les signes sont dans un premier temps, l’apparition d’une boule nodule indolore qui augmente au fur et à mesure de volume, si rien n’est fait. Le bouton, poursuit-il, va alors s’ulcérer et devenir une plaie pour saigner au moindre contact. Ce qui s’accompagne, toujours selon le spécialiste, de la présence de ganglions dans les régions inguinales. En face de cet abcès, le cancérologue fait d’abord des prélèvements pour des analyses dans des laboratoires spécialisés à l’étranger, la Côte d’Ivoire n’en disposant pas. Mais qu’est-ce qui favorise le mal ? Selon le praticien, très souvent, l’affliction est décelée chez des personnes non circoncises. Et le nom du virus accusé, note-il, est le Human papilloma virus (Hpv). C’est ce même virus qui est responsable du cancer du col de l’utérus chez la femme. Il a été aussi indexé dans le cancer de la gorge. Toutefois, le médecin relativise. « Ce n’est pas dans tous les cas que le Hpv est responsable du cancer du pénis», précise-t-il. Pour lui, le premier moyen de traitement, c’est la chirurgie. «Et elle est radicale. Il s’agit de l’ablation du sexe. On parle d’émasculation parce que l’homme passe du stade masculin au stade féminin ». Par émasculation, il faut entendre l’amputation des testicules et du pénis. Le traitement passe aussi par la chimiothérapie. Le recours à des soins réguliers d’hygiène reste cependant la meilleure des préventions contre le fléau. Il est utile de savoir qu’une tache rouge, persistante au niveau du gland, malgré une hygiène correcte doit alerter une consultation en dermatologie. Le sarcome comme la plupart des cancers ne sont pas contagieux. Le sarcome n’est pas héréditaire non plus. Selon notre spécialiste, les cas décelés en Côte d’Ivoire concernaient des sujets relativement jeunes. Le cancer du pénis demeure une affection rare. C’est ce que confirme l’Association française d’urologie. Selon un document produit par ces experts, «la lésion bourgeonne consécutive au cancer du pénis est peu fréquente en Occident. Environ 0,7 à 0,8% des cancers de l’homme adulte contre 17% dans les pays du Sud-Est asiatique et au Brésil », précise la note. Toujours selon cette même source, cette tumeur se manifeste essentiellement chez le mâle de soixante ans non circoncis.
Par HA (stagiaire)
Les hommes non circoncis ou qui manquent d’hygiène corporelle s’exposent au cancer du pénis. Selon les médecins, l'expression cancer du pénis désigne «plusieurs types de tumeur maligne touchant les cellules de la peau du gland (dans un cas sur deux) ou du reste du pénis, ou les tissus internes du pénis». Un cancérologue au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville que nous avons rencontré le 23 avril dernier explique sous le sceau de l’anonymat que deux cas de cette maladie ont été révélés en dix ans en Côte d’Ivoire. La forme la plus fréquente du cancer de la verge, au dire du médecin, est le sarcome. Ce type de tumeur est très souvent décelé chez les sujets non circoncis, précise-t-il.
2 cas dont un décès
Les signes sont dans un premier temps, l’apparition d’une boule nodule indolore qui augmente au fur et à mesure de volume, si rien n’est fait. Le bouton, poursuit-il, va alors s’ulcérer et devenir une plaie pour saigner au moindre contact. Ce qui s’accompagne, toujours selon le spécialiste, de la présence de ganglions dans les régions inguinales. En face de cet abcès, le cancérologue fait d’abord des prélèvements pour des analyses dans des laboratoires spécialisés à l’étranger, la Côte d’Ivoire n’en disposant pas. Mais qu’est-ce qui favorise le mal ? Selon le praticien, très souvent, l’affliction est décelée chez des personnes non circoncises. Et le nom du virus accusé, note-il, est le Human papilloma virus (Hpv). C’est ce même virus qui est responsable du cancer du col de l’utérus chez la femme. Il a été aussi indexé dans le cancer de la gorge. Toutefois, le médecin relativise. « Ce n’est pas dans tous les cas que le Hpv est responsable du cancer du pénis», précise-t-il. Pour lui, le premier moyen de traitement, c’est la chirurgie. «Et elle est radicale. Il s’agit de l’ablation du sexe. On parle d’émasculation parce que l’homme passe du stade masculin au stade féminin ». Par émasculation, il faut entendre l’amputation des testicules et du pénis. Le traitement passe aussi par la chimiothérapie. Le recours à des soins réguliers d’hygiène reste cependant la meilleure des préventions contre le fléau. Il est utile de savoir qu’une tache rouge, persistante au niveau du gland, malgré une hygiène correcte doit alerter une consultation en dermatologie. Le sarcome comme la plupart des cancers ne sont pas contagieux. Le sarcome n’est pas héréditaire non plus. Selon notre spécialiste, les cas décelés en Côte d’Ivoire concernaient des sujets relativement jeunes. Le cancer du pénis demeure une affection rare. C’est ce que confirme l’Association française d’urologie. Selon un document produit par ces experts, «la lésion bourgeonne consécutive au cancer du pénis est peu fréquente en Occident. Environ 0,7 à 0,8% des cancers de l’homme adulte contre 17% dans les pays du Sud-Est asiatique et au Brésil », précise la note. Toujours selon cette même source, cette tumeur se manifeste essentiellement chez le mâle de soixante ans non circoncis.
Par HA (stagiaire)