La justice ivoirienne a annoncé mercredi avoir procédé au dégel des comptes bancaires de 50 personnalités pro-Gbagbo impliquées dans la crise postélectorale de 2010-2011, une nouvelle mesure visant à faciliter la réconciliation nationale. Le procureur de la République d’Abidjan-Plateau, Richard Christophe Adou, dans un communiqué reçu mercredi soir par l’AFP, a indiqué avoir procédé au "dégel des comptes bancaires de cinquante personnalités dont les comptes avaient été gelés suite à la crise postélectorale". "D’autres dégels pourront être incessamment faits", selon ce document, qui affirme que le parquet "continue d’analyser les requêtes présentées". La justice ivoirienne avait déjà procédé en avril au dégel de 43 comptes, générant une polémique, le Front populaire ivoirien (FPI - le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo) qualifiant la liste des concernés de "faux grossier", dont faisaient partie des personnes décédées. Quelque 300 personnes ont vu leurs comptes gelés, selon le FPI, pour qui "la confiscation des biens et des domiciles des militants de l’opposition" et "le gel des avoirs et des comptes bancaires" de ses responsables entravent le processus de réconciliation.
Les autorités d’Abidjan ont multiplié les démarches d’apaisement ces derniers mois, près de trois ans après la fin de la crise postélectorale de 2010-2011, consécutive au refus de l’ex-président Gbagbo de reconnaître sa défaite face à l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara.Les violences firent plus de 3.000 morts entre décembre 2010 et avril 2011. Le ministre du Plan ivoirien, Albert Toikeusse Mabri, avait indiqué fin mars que 134 détenus de la crise postélectorale avaient été libérés en 2014. Le FPI dénonce toujours "le maintien en détention injustifié" de 800 "prisonniers politiques civils et militaires".
Laurent Gbagbo est emprisonné depuis plus de deux ans à La Haye, en attente d’être jugé par la Cour pénale internationale .Le gouvernement dans le même moment annonce la libération de 150 prisonniers pro-Gbagbo.
Les autorités d’Abidjan ont multiplié les démarches d’apaisement ces derniers mois, près de trois ans après la fin de la crise postélectorale de 2010-2011, consécutive au refus de l’ex-président Gbagbo de reconnaître sa défaite face à l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara.Les violences firent plus de 3.000 morts entre décembre 2010 et avril 2011. Le ministre du Plan ivoirien, Albert Toikeusse Mabri, avait indiqué fin mars que 134 détenus de la crise postélectorale avaient été libérés en 2014. Le FPI dénonce toujours "le maintien en détention injustifié" de 800 "prisonniers politiques civils et militaires".
Laurent Gbagbo est emprisonné depuis plus de deux ans à La Haye, en attente d’être jugé par la Cour pénale internationale .Le gouvernement dans le même moment annonce la libération de 150 prisonniers pro-Gbagbo.