La ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Raymonde Goudou-Coffie qui participe à la 67ème Assemblée mondiale de la santé ouverte lundi à Genève (Suisse), a exposé mardi sur le « Lien entre le climat et la santé ».
Selon un communiqué du ministère publié mercredi, le premier responsable du système sanitaire ivoirien a expliqué que la persistance de certaines maladies est liée à la situation géographique et aux aléas climatiques en Côte d’Ivoire.
A cela s’ajoute une alternance des situations sanitaires liées à la sècheresse avec l’augmentation de la pollution de l’air chargé de poussière et de polluants divers et à la pluie avec pullulation des vecteurs de maladies notamment les moustiques, causant le paludisme qui demeure la première cause de décès dans le pays.
Face à cette situation, le gouvernement ivoirien n’est pas resté inerte, a-t-elle précisé. L’Etat a entrepris des actions d’envergure visant à atténuer l’effet du climat sur la santé des populations.
Il s’agit de la mise en place de différents programmes de santé, ainsi que toutes les actions sur les maladies dites négligées en relation avec le climat; le renforcement de la multi-sectorialité entre plusieurs départements ministériels; le lancement d’une opération de lutte anti vectorielle associant l’élimination des gîtes larvaires avec la participation des communautés et la démoustication par pulvérisation d’insecticide dans le cadre de la lutte contre le paludisme.
Cette opération qui vient de démarrer dans le district d’Abidjan va s’étendre à l’ensemble du pays et vise la réduction de la morbidité et la mortalité dues au paludisme, une action renforcée surtout après la saison des pluies. Il y a aussi l’assainissement des quartiers avec la création récente de l’Office national de l’assainissement et du drainage (ONAD); la réalisation des projets de recherche pour mieux comprendre l’impact du changement climatique sur l’épidémiologie des maladies.
En marge de cette tribune, Dr Raymonde Goudou-Coffie a accordé une audience à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) portant sur les questions du renforcement de la médecine nucléaire et du centre de traitement de cancer en Côte d’Ivoire.
Selon le directeur général adjoint pour la coopération technique de l’AIEA, Kwaku Aning, l’organisation qui bénéficie des appuis de la Banque africaine de développement (BAD) a réalisé en collaboration avec le service de médecine nucléaire de la Côte d’Ivoire, un rapport qui a été transmis en janvier. « Nous sommes prêts à accompagner la côte d’ivoire la côte d’ivoire à se doter de centres de traitement adéquats pour soulager les personnes atteints de Cancer » a-t-il dit.
Pour sa part, la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida s’est réjouie des propositions faites par M. Kwaku. Elle a aussi relevé que la Côte d’Ivoire dispose de plusieurs partenaires notamment le groupe VAMED, SAMSUNG de Corée et la BID qui souhaite accompagner le pays dans la construction d’un centre d’oncologie et de radiothérapie, nécessitant une certaine expertise.
Par ailleurs, Dr Raymonde Goudou-Coffie a fait un tour d’horizon sur la question du VIH/SIDA en Côte d’Ivoire avec le secrétaire exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.
Selon un communiqué du ministère publié mercredi, le premier responsable du système sanitaire ivoirien a expliqué que la persistance de certaines maladies est liée à la situation géographique et aux aléas climatiques en Côte d’Ivoire.
A cela s’ajoute une alternance des situations sanitaires liées à la sècheresse avec l’augmentation de la pollution de l’air chargé de poussière et de polluants divers et à la pluie avec pullulation des vecteurs de maladies notamment les moustiques, causant le paludisme qui demeure la première cause de décès dans le pays.
Face à cette situation, le gouvernement ivoirien n’est pas resté inerte, a-t-elle précisé. L’Etat a entrepris des actions d’envergure visant à atténuer l’effet du climat sur la santé des populations.
Il s’agit de la mise en place de différents programmes de santé, ainsi que toutes les actions sur les maladies dites négligées en relation avec le climat; le renforcement de la multi-sectorialité entre plusieurs départements ministériels; le lancement d’une opération de lutte anti vectorielle associant l’élimination des gîtes larvaires avec la participation des communautés et la démoustication par pulvérisation d’insecticide dans le cadre de la lutte contre le paludisme.
Cette opération qui vient de démarrer dans le district d’Abidjan va s’étendre à l’ensemble du pays et vise la réduction de la morbidité et la mortalité dues au paludisme, une action renforcée surtout après la saison des pluies. Il y a aussi l’assainissement des quartiers avec la création récente de l’Office national de l’assainissement et du drainage (ONAD); la réalisation des projets de recherche pour mieux comprendre l’impact du changement climatique sur l’épidémiologie des maladies.
En marge de cette tribune, Dr Raymonde Goudou-Coffie a accordé une audience à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) portant sur les questions du renforcement de la médecine nucléaire et du centre de traitement de cancer en Côte d’Ivoire.
Selon le directeur général adjoint pour la coopération technique de l’AIEA, Kwaku Aning, l’organisation qui bénéficie des appuis de la Banque africaine de développement (BAD) a réalisé en collaboration avec le service de médecine nucléaire de la Côte d’Ivoire, un rapport qui a été transmis en janvier. « Nous sommes prêts à accompagner la côte d’ivoire la côte d’ivoire à se doter de centres de traitement adéquats pour soulager les personnes atteints de Cancer » a-t-il dit.
Pour sa part, la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida s’est réjouie des propositions faites par M. Kwaku. Elle a aussi relevé que la Côte d’Ivoire dispose de plusieurs partenaires notamment le groupe VAMED, SAMSUNG de Corée et la BID qui souhaite accompagner le pays dans la construction d’un centre d’oncologie et de radiothérapie, nécessitant une certaine expertise.
Par ailleurs, Dr Raymonde Goudou-Coffie a fait un tour d’horizon sur la question du VIH/SIDA en Côte d’Ivoire avec le secrétaire exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.