167e et parmi le top 10 des pays réformateurs, selon le dernier classement « Doing business », la Côte d’Ivoire compte améliorer ses performances dans le cadre de l’environnement des affaires. Elle a donc réalisé 14 réformes sur 21 prévues à moyen et long terme en vue du classement « Doing business 2015 ». Ce chiffre a été donné par le Directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), Emmanuel Essis Esmel, lors d’une conférence de presse le mercredi 21 mai 2014, au Plateau. S’exprimant sur « Les réformes de l’amélioration de l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire, focus Doing business 2015 », il a été question pour le conférencier de présenter les réformes engagées sur la période du 1er juin 2013 au 31 mai 2014. Dans le détail, Emmanuel Essis Esmel a noté que ces réformes prennent en compte la création d’entreprises, l’octroi du permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété et la protection des investisseurs. Les réformes concernent, la réduction des procédures, des coûts de création d’entreprises à 15600 FCFA pour les frais de dossiers, les délais réduits de création d’entreprises se resument en un jour au lieu de 48 heures ou 24 heures, la levée des coûts inhérents aux services du notaire, la levée de l’exigence du capital minimum pour les sociétés de type SARL : le capital peut désormais être inférieur à la valeur d’une part sociale. « Le gouvernement a ainsi posé des bases pour un développement de l’entrepreneuriat pour permettre aux jeunes de créer leurs propres entreprises », a déclaré le Directeur général du CEPICI. Emmanuel Essis Esmel a également tenu à préciser que « l’émergence dont parle le Président de la République, Alassane Ouattara, ne doit pas être un slogan politique vide de sens, mais elle doit être économique et concrète ». Essis Esmel a souligné qu’à côté des groupes de travail, une équipe « Doing business », à l’initiative du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, a été mise en place. Notons-le enfin, le Projet d’appui à la revitalisation et à la gouvernance des PME PARE/PME, bénéficient du soutien de la Société financière internationale (SFI) et de la Banque mondiale.
A.Aguié
A.Aguié