Abidjan – En procédant jeudi à Aboisso, au lancement officiel du Projet d’appui au secteur agricole (PSAC), le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa s’est réjoui de la contribution remarquable de la Banque mondiale et de l’Agence française de développement (AFD) aux côtés de l’Etat ivoirien, tout en appelant les structures de gestion des filières agricoles à « une approche nouvelle de collaboration ».
« Il s'agit en l'espèce, de concilier vos initiatives propres et les axes stratégiques de développement mis en place par l’Administration agricole. Il vous appartient donc de saisir l’occasion pour conjuguer vos efforts en vue d'obtenir un impact conséquent et satisfaisant de nos actions », leur a-t-il dit.
Selon M. Coulibaly, concilier le financement public avec les initiatives privées, notamment les structures de gestion des grandes filières agricoles est une approche innovante d’intervention dans le secteur agricole. Cette approche, remarque-t-il, est en droite ligne de la vision du Gouvernement ivoirien de fédérer toutes les sources de financement pour faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020.
Il s'inscrit en effet, dit-il, dans le cadre de la mise en œuvre de la décision prise par le Gouvernement, de redynamiser les grandes filières agricoles, et qui a fait l'objet d'un engagement auprès de la Banque mondiale le 5 novembre.
Pour le ministre, en choisissant d’apporter un appui budgétaire au secteur agricole à travers les filières café-cacao, coton, anacarde et hévéa et d'aider à l’opérationnalisation du Programme national d’investissement agricole (PNIA), la Banque mondiale a contribué fortement à la relance du développement du secteur agricole et partant, à la réduction dans des proportions considérables, de la pauvreté.
« Au regard du nombre d'Ivoiriens vivant de ces spéculations et de la forte contribution de celles-ci à l'économie nationale, il est aisé de mesurer la justesse de l'option prise », a ajouté Sangafowa Coulibaly.
A travers le PSAC, le Gouvernement répond aux préoccupations quotidiennes d'au moins 120.000 bénéficiaires directs (planteurs de cacao, d’hévéa, de palmier à huile, de coton et d’anacarde), par le biais du renouvellement des vergers vieillissants, par la fourniture de matériel végétal amélioré, par le conseil agricole et par la structuration des organisations professionnelles.
Ce sont également 5 800 km de pistes à réhabiliter et à entretenir pour l’évacuation rapide des productions et la mise en place d’une stratégie de gestion des pistes de desserte agricole, ainsi que la mise en place de mesures incitatives à l’investissement privé aussi bien pour les nationaux que pour les non nationaux.
Le PSAC a été initié pour améliorer l’accès des petits producteurs aux technologies et aux marchés, tout en améliorant la gouvernance des filières concernées. Il est bâti autour de quatre composantes clés, à savoir la promotion du partenariat public-privé pour le développement durable du cacao dans le Sud-ouest ivoirien, le soutien à l’extension et au renouvellement des plantations villageoises de palmier à huile et d’hévéa (Sud-est), le soutien à la filière coton et la promotion de la transformation de la noix de cajou (Centre, Nord) et la mise en œuvre du projet de soutien à la coordination du PNIA.
Inscrit dans le cadre global du Programme d’amélioration de la productivité et de la compétitivité agricole en Afrique de l’Ouest (WAAPP), le PSAC se veut novateur tant dans l’approche méthodologique que dans ses principes d’intervention.
Le coût total du Projet est d’environ 75 milliards FCFA ($ 150,8 millions), soit $ 5 millions (2,5 milliards FCFA) pour l’Etat ivoirien; $ 50 millions, soit 25 milliards FCFA (IDA, banque mondiale); $ 36,4 millions de l’AFD, soit 18,2 milliards FCFA (réservé sur l’enveloppe globale C2D); les interprofessions des filières soutenues et bénéficiaires directs ($ 48,65 millions) et Conseil du café-cacao ($ 10,75 millions).
La coordination est assurée par une équipe d’une dizaine de personnes chapeautée par Agnero Amari. Quelque 500.000 personnes dont 17% de femmes sont directement ou indirectement bénéficiaires du PSAC, sur la période 2013-2017.
cmas
« Il s'agit en l'espèce, de concilier vos initiatives propres et les axes stratégiques de développement mis en place par l’Administration agricole. Il vous appartient donc de saisir l’occasion pour conjuguer vos efforts en vue d'obtenir un impact conséquent et satisfaisant de nos actions », leur a-t-il dit.
Selon M. Coulibaly, concilier le financement public avec les initiatives privées, notamment les structures de gestion des grandes filières agricoles est une approche innovante d’intervention dans le secteur agricole. Cette approche, remarque-t-il, est en droite ligne de la vision du Gouvernement ivoirien de fédérer toutes les sources de financement pour faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020.
Il s'inscrit en effet, dit-il, dans le cadre de la mise en œuvre de la décision prise par le Gouvernement, de redynamiser les grandes filières agricoles, et qui a fait l'objet d'un engagement auprès de la Banque mondiale le 5 novembre.
Pour le ministre, en choisissant d’apporter un appui budgétaire au secteur agricole à travers les filières café-cacao, coton, anacarde et hévéa et d'aider à l’opérationnalisation du Programme national d’investissement agricole (PNIA), la Banque mondiale a contribué fortement à la relance du développement du secteur agricole et partant, à la réduction dans des proportions considérables, de la pauvreté.
« Au regard du nombre d'Ivoiriens vivant de ces spéculations et de la forte contribution de celles-ci à l'économie nationale, il est aisé de mesurer la justesse de l'option prise », a ajouté Sangafowa Coulibaly.
A travers le PSAC, le Gouvernement répond aux préoccupations quotidiennes d'au moins 120.000 bénéficiaires directs (planteurs de cacao, d’hévéa, de palmier à huile, de coton et d’anacarde), par le biais du renouvellement des vergers vieillissants, par la fourniture de matériel végétal amélioré, par le conseil agricole et par la structuration des organisations professionnelles.
Ce sont également 5 800 km de pistes à réhabiliter et à entretenir pour l’évacuation rapide des productions et la mise en place d’une stratégie de gestion des pistes de desserte agricole, ainsi que la mise en place de mesures incitatives à l’investissement privé aussi bien pour les nationaux que pour les non nationaux.
Le PSAC a été initié pour améliorer l’accès des petits producteurs aux technologies et aux marchés, tout en améliorant la gouvernance des filières concernées. Il est bâti autour de quatre composantes clés, à savoir la promotion du partenariat public-privé pour le développement durable du cacao dans le Sud-ouest ivoirien, le soutien à l’extension et au renouvellement des plantations villageoises de palmier à huile et d’hévéa (Sud-est), le soutien à la filière coton et la promotion de la transformation de la noix de cajou (Centre, Nord) et la mise en œuvre du projet de soutien à la coordination du PNIA.
Inscrit dans le cadre global du Programme d’amélioration de la productivité et de la compétitivité agricole en Afrique de l’Ouest (WAAPP), le PSAC se veut novateur tant dans l’approche méthodologique que dans ses principes d’intervention.
Le coût total du Projet est d’environ 75 milliards FCFA ($ 150,8 millions), soit $ 5 millions (2,5 milliards FCFA) pour l’Etat ivoirien; $ 50 millions, soit 25 milliards FCFA (IDA, banque mondiale); $ 36,4 millions de l’AFD, soit 18,2 milliards FCFA (réservé sur l’enveloppe globale C2D); les interprofessions des filières soutenues et bénéficiaires directs ($ 48,65 millions) et Conseil du café-cacao ($ 10,75 millions).
La coordination est assurée par une équipe d’une dizaine de personnes chapeautée par Agnero Amari. Quelque 500.000 personnes dont 17% de femmes sont directement ou indirectement bénéficiaires du PSAC, sur la période 2013-2017.
cmas