« Vous êtes un maire qui sait regarder, qui sait parler, un maire qui sait donner aux mamans. Donnez aux mamans, c’est donner à Dieu. Au nom de Dieu, soyez le maire béni ». Ces propos de Mme Diabaté Chérif, proviseur au lycée de Grand Bassam, porte parole des mères traduisent éloquemment le bonheur qui était celle des mamans, samedi dernier au Centre culturel Jean Baptiste Mockey de la ville classée patrimoine mondial de l’Unesco. Ezaley "le maire choco" et le comité d’organisation piloté par Mme Gilberte Aubrey, 4ème adjoint au maire, ont mis la dose suffisante pour faire vibrer les mamans de toutes les communautés : N’zima, Abouré, Ghanéenne, Togolaise, Odiennéka, Abron, N’gban, mauritanienne, Gouro, Abbey, pour ne citer que celles-là. L’artiste Bétika, fille de Grand Bassam, pendant 20 minutes a tenu la salle en haleine. Mères et maire, ont dansé, sous le regard de maman Kétouré, marraine de cette édition, qui a aussi fait des cadeaux spéciaux aux femmes handicapés. Berceau de la liberté avec la marche des femmes, première en tout depuis la colonisation et aujourd’hui patrimoine mondial de l’Unesco, Grand Bassam a dit le maire, « n’est pas une ville Wouya-Wouya, donc vous avez de la valeur, femmes de Grand Bassam » a-t-il dit. Tout en citant l’exemple de maman Kétouré, première femme noire en Côte d’Ivoire a avoir obtenu le permis de conduire, qu’elle a passé à Nice en France à 18 ans. Ezaley a rappelé aux femmes que des fonds de la Première Dame Dominique Ouattara et de Mme Anne Ouloto, sont disponibles pour elles, pour leur permettre de mener des activités génératrices de revenues.
Diarrassouba Sory
Diarrassouba Sory