• Voilà ce qu’il faut faire
Le tableau de chasse du cancer du sein est très sombre en Côte d’Ivoire. Du moins, à en croire Dr Ayémou Amalando, Directeur programme cancer au Ministère de la Santé et de la lutte contre le Sida que nous avons rencontré, récemment, au cours d’une caravane de lutte contre le cancer du sein. Il y a 2.500 nouveaux cas de cancer de sein, chaque année, en Côte d’Ivoire. Que faire devant une telle situation alarmante ? Pour le praticien médical, il convient de faire des dépistages afin de disposer d’un diagnostic précoce. «Contrairement à l’imagerie populaire qui laisse croire qu’on ne peut guérir du cancer du sein, il faut dire que lorsque le diagnostic est précoce, la guérison est garantie », a soutenu Dr Ayémou. Poursuivant, notre interlocuteur a indiqué que le cancer du col de l’utérus qui venait en peloton de tête des cancers en Côte d’Ivoire a cédé la place au cancer du sein. « En 2013, nous avons enregistré 2.985 cas au niveau des tranches d’âge en état de procréation ; alors que par le passé, il s’agissait des femmes ayant entre 60 à 65 ans », a-t-il témoigné. Ajoutant que 70 % de ces cas arrivent à des stades tardifs (avancés). Comme recommandations, le Directeur programme du cancer a prescrit l’autopalpation qui consiste à examiner soi-même ses seins. Ensuite, il invite les femmes ayant 45 ans à faire, au moins, une mammographie. «Un examen radiologique performant permet de détecter toute anomalie lésionnelle dans les seins », a-t-il conseillé notamment.
G. DE GNAMIEN
Le tableau de chasse du cancer du sein est très sombre en Côte d’Ivoire. Du moins, à en croire Dr Ayémou Amalando, Directeur programme cancer au Ministère de la Santé et de la lutte contre le Sida que nous avons rencontré, récemment, au cours d’une caravane de lutte contre le cancer du sein. Il y a 2.500 nouveaux cas de cancer de sein, chaque année, en Côte d’Ivoire. Que faire devant une telle situation alarmante ? Pour le praticien médical, il convient de faire des dépistages afin de disposer d’un diagnostic précoce. «Contrairement à l’imagerie populaire qui laisse croire qu’on ne peut guérir du cancer du sein, il faut dire que lorsque le diagnostic est précoce, la guérison est garantie », a soutenu Dr Ayémou. Poursuivant, notre interlocuteur a indiqué que le cancer du col de l’utérus qui venait en peloton de tête des cancers en Côte d’Ivoire a cédé la place au cancer du sein. « En 2013, nous avons enregistré 2.985 cas au niveau des tranches d’âge en état de procréation ; alors que par le passé, il s’agissait des femmes ayant entre 60 à 65 ans », a-t-il témoigné. Ajoutant que 70 % de ces cas arrivent à des stades tardifs (avancés). Comme recommandations, le Directeur programme du cancer a prescrit l’autopalpation qui consiste à examiner soi-même ses seins. Ensuite, il invite les femmes ayant 45 ans à faire, au moins, une mammographie. «Un examen radiologique performant permet de détecter toute anomalie lésionnelle dans les seins », a-t-il conseillé notamment.
G. DE GNAMIEN