Abidjan - L’assemblée générale du groupe SIFCA, réunie à Abidjan le 2 juin, a validé les états financiers de l’exercice 2013, rapporte un communiqué de presse de la société.
Le chiffre d’affaires consolidé du groupe s’établit à 511 milliards de francs CFA (779 millions d’euros), soit un léger repli de 5 % par rapport à 2012. Sur la même période, le bénéfice net consolidé est de 24 milliards de francs CFA (36,5 millions d’euros), contre 59 milliards de francs CFA au titre de 2012.
Ces résultats s’expliquent principalement par la baisse des cours mondiaux du caoutchouc (- 33% par rapport à la moyenne 2012) qui a impacté la Société internationale de plantations d’hévéas (SIPH), et dans une moindre mesure par celle de l'huile de palme brute (-15%).
Dans ce contexte de cours baissiers, et malgré une activité en croissance continue et stable, le résultat est également affecté par la taxe spéciale sur le chiffre d'affaires caoutchouc en Côte d'Ivoire.
« SIFCA reste excédentaire malgré cette contraction dans le caoutchouc et poursuit sa stratégie de développement. Ce n’est pas la première fois que notre Groupe est confronté à une baisse de cours mondiaux. Les bases de SIFCA sont solides et nos ambitions africaines ne sont pas alignées sur l’évolution cyclique dans l’un de nos métiers », explique Pierre Billon, président du conseil d’administration de SIFCA.
Le groupe SIFCA a lancé en 2013 un programme d’investissements de 208,9 milliards de francs CFA (318,5 millions d’euros) sur 8 ans pour notamment augmenter la production d’huile de palme dans la sous-région, et développer la génération d'énergie à partir de biomasse.
« Cette diversification sur trois métiers nous permet de surmonter une baisse conjoncturelle dans l’une de nos activités, d’autant plus que les fondamentaux régionaux sont bons. Le déficit de production d’huile de palme est de 800 000 tonnes par an en Afrique de l’Ouest, ce marché offre donc des marges de progression considérables », explique Bertrand Vignes, directeur général de SIFCA.
« Concernant les plantations d’hévéas, malgré les fluctuations des cours, les renouvellements et les extensions de nos plantations au Ghana, au Liberia, au Nigeria, et en Côte d'ivoire constituent un important potentiel de croissance dans les années à venir », observe-t-il. Fondé en 1964 à Abidjan, SIFCA (qui fête cette année ses 50 ans)est le premier groupe agro-industriel en Afrique de l’Ouest francophone. Implanté dans six pays (Côte d’Ivoire, Sénégal, Liberia, Ghana, Nigeria, France), SIFCA emploie plus de 25 000 personnes et est présent dans trois filières.
Le groupe intervient dans l’exploitation de plantations, la transformation et la commercialisation d’huile végétale, de caoutchouc naturel et de sucre de canne. Dans ces trois métiers, SIFCA développe une complémentarité entre plantations industrielles et plantations villageoises constituant ainsi un puissant levier de développement des zones rurales en Afrique de l’Ouest.
(AIP)
cmas
Le chiffre d’affaires consolidé du groupe s’établit à 511 milliards de francs CFA (779 millions d’euros), soit un léger repli de 5 % par rapport à 2012. Sur la même période, le bénéfice net consolidé est de 24 milliards de francs CFA (36,5 millions d’euros), contre 59 milliards de francs CFA au titre de 2012.
Ces résultats s’expliquent principalement par la baisse des cours mondiaux du caoutchouc (- 33% par rapport à la moyenne 2012) qui a impacté la Société internationale de plantations d’hévéas (SIPH), et dans une moindre mesure par celle de l'huile de palme brute (-15%).
Dans ce contexte de cours baissiers, et malgré une activité en croissance continue et stable, le résultat est également affecté par la taxe spéciale sur le chiffre d'affaires caoutchouc en Côte d'Ivoire.
« SIFCA reste excédentaire malgré cette contraction dans le caoutchouc et poursuit sa stratégie de développement. Ce n’est pas la première fois que notre Groupe est confronté à une baisse de cours mondiaux. Les bases de SIFCA sont solides et nos ambitions africaines ne sont pas alignées sur l’évolution cyclique dans l’un de nos métiers », explique Pierre Billon, président du conseil d’administration de SIFCA.
Le groupe SIFCA a lancé en 2013 un programme d’investissements de 208,9 milliards de francs CFA (318,5 millions d’euros) sur 8 ans pour notamment augmenter la production d’huile de palme dans la sous-région, et développer la génération d'énergie à partir de biomasse.
« Cette diversification sur trois métiers nous permet de surmonter une baisse conjoncturelle dans l’une de nos activités, d’autant plus que les fondamentaux régionaux sont bons. Le déficit de production d’huile de palme est de 800 000 tonnes par an en Afrique de l’Ouest, ce marché offre donc des marges de progression considérables », explique Bertrand Vignes, directeur général de SIFCA.
« Concernant les plantations d’hévéas, malgré les fluctuations des cours, les renouvellements et les extensions de nos plantations au Ghana, au Liberia, au Nigeria, et en Côte d'ivoire constituent un important potentiel de croissance dans les années à venir », observe-t-il. Fondé en 1964 à Abidjan, SIFCA (qui fête cette année ses 50 ans)est le premier groupe agro-industriel en Afrique de l’Ouest francophone. Implanté dans six pays (Côte d’Ivoire, Sénégal, Liberia, Ghana, Nigeria, France), SIFCA emploie plus de 25 000 personnes et est présent dans trois filières.
Le groupe intervient dans l’exploitation de plantations, la transformation et la commercialisation d’huile végétale, de caoutchouc naturel et de sucre de canne. Dans ces trois métiers, SIFCA développe une complémentarité entre plantations industrielles et plantations villageoises constituant ainsi un puissant levier de développement des zones rurales en Afrique de l’Ouest.
(AIP)
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