Les femmes venues nombreuses des quartiers environnants attendent patiemment leur tour pour se faire dépister les seins. Nous sommes au centre de santé d’Adjamé-Bingerville ce mercredi 4 juin. Pour la plupart des femmes interrogées, il s’agit d’une première consultation. Certaines disent être venues surtout à raison de la gratuité du dépistage. C’est que, ce jour-là, la caravane de l’espoir, initiée par la Société de gynécologie et obstétrique de Côte d’Ivoire (Sogoci) en collaboration avec la société ivoirienne d’imagerie médicale a déposé ses valises dans l’ancienne capitale. Cette caravane a pour but de sensibiliser sur les maladies du sein en général et spécialement sur le cancer dudit organe. Selon le Professeur Anongba Simplice, président de la Sogoci rencontré sur les lieux, «les maladies bénignes du sein sont les plus fréquentes dans 8 cas sur 10. Dans 2 cas sur 10, il s’agit de cancers et ces derniers cas sont les plus inquiétants. Le cancer du sein est le premier cancer de la femme dans les services de gynécologie.»
En Côte d’Ivoire, la prévalence du cancer du sein est de 26,4%. Il est en tête devant le cancer de l’utérus. Parmi les maladies dites bénignes et récurrentes, le spécialiste cite les douleurs, les déformations des seins, les démangeaisons, les plaies et abcès, les kystes. Il ajoute également les fibromes adénomes. Selon le site santé-guérir.com, on parle de ce type de fibromes lorsqu’on découvre dans le sein une masse plus ou moins importante, indolore, relativement ferme et régulière. Cette tumeur peut être bilatérale dans 15 à 20 % des cas. Par ailleurs, le professeur nuance pour dire que les écoulements au niveau du mamelon peuvent être bénins mais ils peuvent aussi cacher le cancer. A en croire le gynécologue, les maladies des seins sont fréquentes chez les femmes avant la ménopause. Quant au cancer du sein, il guette les femmes âgées de 35 ans et plus. Toutefois, il arrive de déceler le cancer chez les moins de 35 ans. Qu’est ce qui provoque les affections du sein ? A cette question, le praticien répond que les causes de tous les cancers sont inconnues. «Néanmoins parmi les facteurs favorisants qu’on a retrouvés chez des patientes qui ont fait le cancer du sein, il y a la mention d’hérédité», explique-t-il. A l’en croire, les femmes qui ont des parents ayant développé un cancer du sein ont plus de risques de faire ce cancer. «Aujourd’hui dans la notion d’hérédité, sur le plan génétique, il y a un gène qui détermine les personnes à risque du cancer du sein», d’où l’importance du dépistage précoce, note-t-il. En ce qui concerne les maladies légères, le médecin pointe l’allaitement mal fait. Toutefois, il rassure que ces maladies n’ont pas d’incidences sur la santé du nourrisson. «Une femme qui allaite peut avoir des plaies au niveau des mamelons du fait de la succion qui peut provoquer de petites égratignures. Mais il n’y a aucun risque avec les enfants», indique-t-il. C’est pour informer sur toutes ces affections que les gynécologues-accoucheurs et les associations scientifiques des sages- femmes ont organisé cette caravane du 26 mai au 6 juin. Dans l’ensemble, six communes ont été sillonnées. Les femmes consultées sont priées de continuer à fréquenter les centres de santé.
Par Nesmon De Laure
En Côte d’Ivoire, la prévalence du cancer du sein est de 26,4%. Il est en tête devant le cancer de l’utérus. Parmi les maladies dites bénignes et récurrentes, le spécialiste cite les douleurs, les déformations des seins, les démangeaisons, les plaies et abcès, les kystes. Il ajoute également les fibromes adénomes. Selon le site santé-guérir.com, on parle de ce type de fibromes lorsqu’on découvre dans le sein une masse plus ou moins importante, indolore, relativement ferme et régulière. Cette tumeur peut être bilatérale dans 15 à 20 % des cas. Par ailleurs, le professeur nuance pour dire que les écoulements au niveau du mamelon peuvent être bénins mais ils peuvent aussi cacher le cancer. A en croire le gynécologue, les maladies des seins sont fréquentes chez les femmes avant la ménopause. Quant au cancer du sein, il guette les femmes âgées de 35 ans et plus. Toutefois, il arrive de déceler le cancer chez les moins de 35 ans. Qu’est ce qui provoque les affections du sein ? A cette question, le praticien répond que les causes de tous les cancers sont inconnues. «Néanmoins parmi les facteurs favorisants qu’on a retrouvés chez des patientes qui ont fait le cancer du sein, il y a la mention d’hérédité», explique-t-il. A l’en croire, les femmes qui ont des parents ayant développé un cancer du sein ont plus de risques de faire ce cancer. «Aujourd’hui dans la notion d’hérédité, sur le plan génétique, il y a un gène qui détermine les personnes à risque du cancer du sein», d’où l’importance du dépistage précoce, note-t-il. En ce qui concerne les maladies légères, le médecin pointe l’allaitement mal fait. Toutefois, il rassure que ces maladies n’ont pas d’incidences sur la santé du nourrisson. «Une femme qui allaite peut avoir des plaies au niveau des mamelons du fait de la succion qui peut provoquer de petites égratignures. Mais il n’y a aucun risque avec les enfants», indique-t-il. C’est pour informer sur toutes ces affections que les gynécologues-accoucheurs et les associations scientifiques des sages- femmes ont organisé cette caravane du 26 mai au 6 juin. Dans l’ensemble, six communes ont été sillonnées. Les femmes consultées sont priées de continuer à fréquenter les centres de santé.
Par Nesmon De Laure