ABIDJAN - Les autorités et planteurs ivoiriens ont dénoncé la persistance du trafic illégal des produits agricoles vers les pays voisins et ont convenu de des actions synergiques pour juguler le fléau.
Lors d'une récente rencontre des acteurs agricoles, le délégué régional du conseil café cacao de Man (ouest) Joseph Zoro Bi a donné l'assurance que les efforts continueront d'être menés pour freiner ces pratiques aux conséquences néfastes.
"Plus de 100 tonnes de café et de cacao fuient chaque semaine la région de l'ouest montagneux vers les pays limitrophes. Nous avons donné des codes à des coopératives qui ont bradé ces codes à des particuliers qui font sortir le cacao vers des pays comme la Guinée", avait déploré M. Zoro Bi.
"Par ces actes, nous n'arrivions pas à maîtriser nos productions", avait noté le délégué régional, se réjouissant toutefois de l'arrestation d'un acteur véreux et de sa comparution devant la justice.
Pour sa part, le directeur régional des douanes de Man, Jean- Claude Adja, a exprimé la "détermination" des autorités douanières ivoiriennes à juguler la fuite du cacao vers les pays limitrophes en menant une guerre sans merci contre les personnes malveillantes.
"La douane est décidée à jouer sa partition pour freiner ce fléau", a indiqué le colonel Adja au cours d'une rencontre en avril à Man, faisant état de mouvements illicites d'acheteurs et de vendeurs de cacao.
"C'est vraiment triste. Ces pratiques sont inacceptables", a confirmé l'officier des douanes.
Les responsables des services douaniers d'Abengourou (est) ont également noté des mesures vigoureuses pour empêcher la fuite des produits agricoles, notamment le cacao vers le Ghana voisin.
Un camion de cacao en partance pour le Ghana pour la vente de son contenu a été saisi le mois dernier par la douane de cette localité, à proximité de la ville de Niablé. Suite à une information anonyme, les douaniers a mis en place un dispositif pour repérer et intercepter le convoi frauduleux.
Plusieurs mois auparavant, les comités de lutte contre la fuite du cacao installés dans la zone par le Collectif des coopératives et traitants de café et de cacao d'Abengourou (2CTADA) avaient réussi un autre coup de filet. Ils avaient permis la saisie de plus de 25 tonnes de cacao qui s'apprêtaient à franchir la frontière à bord de camions.
Dans la mouvance de cette vigilance accrue, les autorités administratives et sécuritaires d'Alépé (sud) ont ordonné le bouclage de toutes les entrées et sorties du département par les forces de sécurité, et obligation a été faite aux producteurs ou coopératives de vendre leurs produits dans la région.
La fuite des produits agricoles avec en prime le cacao constitue une préoccupation pour les autorités administratives ivoiriennes et les opérateurs de la filière café-cacao.
Ceux-ci ont convenu de conjuguer leurs efforts pour enrayer ce phénomène qui selon des spécialistes porte un coup à l'économie de la Côte d'Ivoire qui repose principalement sur l'agriculture. " La fuite de nos produits, notamment le binôme café-cacao qui constituent un des poumons de notre économie, vers les pays limitrophes nous fait subir un grand tort et des dommages en matière de revenu de l'Etat ", a relevé la présidente de la structure Massandjé Touré, lors tournée la semaine dernière.
Mme Touré a par ailleurs exhorté les paysans ivoiriens à oeuvrer pour une production de qualité.
Les acteurs du domaine agricole ont convenu de prendre mesures vigoureuses pour freiner l'écoulement des produits agricoles vers les pays voisins.
L'on assiste ainsi à une implication des autorités administratives, des forces de sécurité et des planteurs eux-mêmes dans le combat contre le trafic illicite de produits agricoles.
Dans la zone de Man, une lueur d'espoir naît après l'amorce des actions vigoureuses et notamment la mise en place de comités départementaux de surveillance (CDS).
Lors d'une cérémonie samedi dans la zone, le conseiller technique du directeur général du Conseil café cacao Boloba Silué a fait état d'une amélioration de la situation.
"Le constat que nous commençons à faire est le retour des produits vers la Côte d'Ivoire. C'est le sens inverse. Le cacao vient plutôt de l'extérieur car le prix est maintenant stabilisé en Côte d'ivoire", a révélé M. Silué.
De son avis, il s'agit d'un signal fort qui mérite d'être encouragé.
Outre la zone de Man située près de la frontière de Guinée où la douane et les responsables du Conseil café-cacao sont en action avec une vigilance accrue, la zone d'Abengourou (est) située près de la frontière ghanéenne tire aussi profit de sa lutte, à travers la mise en place de brigades de surveillance qui ont déjà obtenu des résultats tangibles.
Des responsables se sont réjouies récemment d'une baisse du trafic vers les pays limitrophes, relevant toutefois que "la lutte continue".
Dans ces différentes régions, une unité d'intervention rapide et des patrouilles de Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) sont organisées le long des frontières pour freiner la fuite du cacao ivoirien.
L'économie ivoirienne repose en grande partie sur l'agriculture, notamment le binôme café-cacao.
Depuis plusieurs décennies, la Côte d'Ivoire occupe le rang de premier producteur mondial de cacao et de troisième producteur de café.
A plusieurs occasions, les autorités ivoiriennes ont réitéré leur engagement à tout mettre en oeuvre pour stimuler la production et conforter le pays dans la position qu'il occupe au niveau mondial.
Lors d'une récente rencontre des acteurs agricoles, le délégué régional du conseil café cacao de Man (ouest) Joseph Zoro Bi a donné l'assurance que les efforts continueront d'être menés pour freiner ces pratiques aux conséquences néfastes.
"Plus de 100 tonnes de café et de cacao fuient chaque semaine la région de l'ouest montagneux vers les pays limitrophes. Nous avons donné des codes à des coopératives qui ont bradé ces codes à des particuliers qui font sortir le cacao vers des pays comme la Guinée", avait déploré M. Zoro Bi.
"Par ces actes, nous n'arrivions pas à maîtriser nos productions", avait noté le délégué régional, se réjouissant toutefois de l'arrestation d'un acteur véreux et de sa comparution devant la justice.
Pour sa part, le directeur régional des douanes de Man, Jean- Claude Adja, a exprimé la "détermination" des autorités douanières ivoiriennes à juguler la fuite du cacao vers les pays limitrophes en menant une guerre sans merci contre les personnes malveillantes.
"La douane est décidée à jouer sa partition pour freiner ce fléau", a indiqué le colonel Adja au cours d'une rencontre en avril à Man, faisant état de mouvements illicites d'acheteurs et de vendeurs de cacao.
"C'est vraiment triste. Ces pratiques sont inacceptables", a confirmé l'officier des douanes.
Les responsables des services douaniers d'Abengourou (est) ont également noté des mesures vigoureuses pour empêcher la fuite des produits agricoles, notamment le cacao vers le Ghana voisin.
Un camion de cacao en partance pour le Ghana pour la vente de son contenu a été saisi le mois dernier par la douane de cette localité, à proximité de la ville de Niablé. Suite à une information anonyme, les douaniers a mis en place un dispositif pour repérer et intercepter le convoi frauduleux.
Plusieurs mois auparavant, les comités de lutte contre la fuite du cacao installés dans la zone par le Collectif des coopératives et traitants de café et de cacao d'Abengourou (2CTADA) avaient réussi un autre coup de filet. Ils avaient permis la saisie de plus de 25 tonnes de cacao qui s'apprêtaient à franchir la frontière à bord de camions.
Dans la mouvance de cette vigilance accrue, les autorités administratives et sécuritaires d'Alépé (sud) ont ordonné le bouclage de toutes les entrées et sorties du département par les forces de sécurité, et obligation a été faite aux producteurs ou coopératives de vendre leurs produits dans la région.
La fuite des produits agricoles avec en prime le cacao constitue une préoccupation pour les autorités administratives ivoiriennes et les opérateurs de la filière café-cacao.
Ceux-ci ont convenu de conjuguer leurs efforts pour enrayer ce phénomène qui selon des spécialistes porte un coup à l'économie de la Côte d'Ivoire qui repose principalement sur l'agriculture. " La fuite de nos produits, notamment le binôme café-cacao qui constituent un des poumons de notre économie, vers les pays limitrophes nous fait subir un grand tort et des dommages en matière de revenu de l'Etat ", a relevé la présidente de la structure Massandjé Touré, lors tournée la semaine dernière.
Mme Touré a par ailleurs exhorté les paysans ivoiriens à oeuvrer pour une production de qualité.
Les acteurs du domaine agricole ont convenu de prendre mesures vigoureuses pour freiner l'écoulement des produits agricoles vers les pays voisins.
L'on assiste ainsi à une implication des autorités administratives, des forces de sécurité et des planteurs eux-mêmes dans le combat contre le trafic illicite de produits agricoles.
Dans la zone de Man, une lueur d'espoir naît après l'amorce des actions vigoureuses et notamment la mise en place de comités départementaux de surveillance (CDS).
Lors d'une cérémonie samedi dans la zone, le conseiller technique du directeur général du Conseil café cacao Boloba Silué a fait état d'une amélioration de la situation.
"Le constat que nous commençons à faire est le retour des produits vers la Côte d'Ivoire. C'est le sens inverse. Le cacao vient plutôt de l'extérieur car le prix est maintenant stabilisé en Côte d'ivoire", a révélé M. Silué.
De son avis, il s'agit d'un signal fort qui mérite d'être encouragé.
Outre la zone de Man située près de la frontière de Guinée où la douane et les responsables du Conseil café-cacao sont en action avec une vigilance accrue, la zone d'Abengourou (est) située près de la frontière ghanéenne tire aussi profit de sa lutte, à travers la mise en place de brigades de surveillance qui ont déjà obtenu des résultats tangibles.
Des responsables se sont réjouies récemment d'une baisse du trafic vers les pays limitrophes, relevant toutefois que "la lutte continue".
Dans ces différentes régions, une unité d'intervention rapide et des patrouilles de Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) sont organisées le long des frontières pour freiner la fuite du cacao ivoirien.
L'économie ivoirienne repose en grande partie sur l'agriculture, notamment le binôme café-cacao.
Depuis plusieurs décennies, la Côte d'Ivoire occupe le rang de premier producteur mondial de cacao et de troisième producteur de café.
A plusieurs occasions, les autorités ivoiriennes ont réitéré leur engagement à tout mettre en oeuvre pour stimuler la production et conforter le pays dans la position qu'il occupe au niveau mondial.