«Notre région est en plein chantier. Ouverture et réprofilage de routes, adduction en eau potable, électrification rurale... Tout cela est beau et nous ne pouvons qu’encourager ces actions du Programme présidentiel d'urgence (Ppu). C’est à nous, cadres et élus de la région, de faire en sorte que les villageois puissent jouir pleinement de ces infrastructures économiques qui sont en train d’être construits pour eux. Il faut que chaque habitant puisse avoir l’eau et le courant chez lui, acheter sa petite moto pour rouler sur la route ouverte ou réprofilée. La solution, c’est de les aider et les encadrer à avoir de l’argent en cultivant la terre, leur première richesse». Ces propos ont été tenus lundi dernier à Prikro par le 3ème vice-président du Conseil régional de l’Iffou, Adi Kouamé Isaac. Joignant l’acte à la parole, il a distribué des boutures de manioc et des semences de maïs aux villageois pour plus de cent hectares de cultures maraichères. Fils du terroir, l’ingénieur agro-économiste fait de la lutte contre la pauvreté dans cette région, son cheval de bataille. Grâce à lui, Prikro, qui est aujourd’hui l’une des régions les plus pauvres de la Côte d’Ivoire, a repris sa marche vers le développement. Il a facilité l’installation d’une société d’agriculture tropicale sur les ruines de la société sucrière de Sérébou Comoé. Plus de 31 milliards de Fcfa ont été investis pour la création de 13.000 hectares dont 5.000 ha de plantations de type industriel et 8.000 ha de type villageois. Plus de 3.000 emplois ont été créés dans le département. Afin de permettre aux villageois d’en tirer le maximum de profit, le président Adi multiplie les rencontres avec les populations et d’autres opérateurs économiques du secteur de l’agriculture. D’autres opérateurs s’installent à Gaoussoukro et à Ouatti, pour crééer des plantations d’hévéa d'environ 500 hectares dans les deux villages.
H.O.
H.O.