Yaoundé (Cameroun) - Le Front social démocratique (SDF), premier parti de l’opposition parlementaire au Cameroun, a pris acte de la libération d’Ahoua Don Melo, ancien ministre de l'Equipement et porte-parole du dernier gouvernement de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté dans la nuit du 11 au 12 juin à l'aéroport international de Douala puis finalement libéré.
Dans une déclaration publiée lundi, il «dénonce avec la dernière énergie cette forfaiture qui a considérablement terni l'image du Cameroun à travers le monde».
Protégé par la Convention de Genève relative au statut des réfugiés ainsi que d'autres dispositions internationales, aucune raison n'aurait, selon le SDF, pu justifier l'arrestation, encore moins l'extradition vers son pays d'origine d'Ahoua Don Melo.
Pour le parti de John Fru Ndi, le seul crime manifeste de celui qui vit en exil au Ghana «est d'avoir étouffé et mis sous l'éteignoir la diplomatie officielle factice» du président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, qui au même moment effectuait une visite de travail de 5 jours au Cameroun.
Dans une déclaration publiée lundi, il «dénonce avec la dernière énergie cette forfaiture qui a considérablement terni l'image du Cameroun à travers le monde».
Protégé par la Convention de Genève relative au statut des réfugiés ainsi que d'autres dispositions internationales, aucune raison n'aurait, selon le SDF, pu justifier l'arrestation, encore moins l'extradition vers son pays d'origine d'Ahoua Don Melo.
Pour le parti de John Fru Ndi, le seul crime manifeste de celui qui vit en exil au Ghana «est d'avoir étouffé et mis sous l'éteignoir la diplomatie officielle factice» du président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, qui au même moment effectuait une visite de travail de 5 jours au Cameroun.