En marge de la Journée de l’enfant africain (JEA) qui se célèbre ce lundi à Divo (Sud-ouest, région du Lôh-Djiboua), la Direction de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse (DPJEJ) a organisé à Abidjan, une journée portes ouvertes au cours de la laquelle, la directrice de l’institution, Koffi Marguerite, a sollicité plus d’implication des parents et du gouvernement pour l’encadrement des enfants au contact du système judiciaire.
"Le but de cette journée portes ouvertes, est de sensibiliser les parents à s’impliquer davantage pour sortir les enfants déroutés de la mauvaise passe (…).
Les mineurs qui sont dans nos centres d’observation sont oisifs, nous sollicitons au niveau du gouvernement, l’ouverture de centres de formation afin de les former à des métiers, pour que quand ils sortent du milieu judiciaire ils aient du travail et soient à l’abri des tentations", a souligné Mme Koffi.
Elle a aussi plaidé pour la mise à leur disposition de moyens de déplacements(voitures, motos et autres), et de téléphones pour aider les éducateurs de la DPJEJ à rechercher les parents d’enfants mineurs sous mains de justice.
Mme Koffi a fait savoir par ailleurs, qu’on dénombre aujourd’hui quelque 480 mineurs qui sont dans les centres d’observations de mineurs et quartiers spéciaux.
Cette journée portes ouvertes de la DPJEJ a instruit l’opinion nationale sur la nécessité du respect du droit à l’éducation des enfants en général et en particulier des mineurs au contact du système judiciaire.
Elle a aussi permis de faire connaitre la situation des enfants au contact de la loi en Côte d’Ivoire, de sensibiliser les invités et de les encourager à scolariser leurs enfants en vue de réduire le taux de délinquance juvénile. Il s’agissait aussi de faire un plaidoyer pour l’implication des acteurs institutionnels et sociaux à garantir une prise en charge de qualité des mineurs sous main justice.
La Côte d’Ivoire, à l’instar des Etats membres de l’Union africaine (UA), commémore le 16 juin de chaque année, la Journée de l’Enfant africain. Cette célébration est une marque de souvenir des événements de 1976 à Soweto en Afrique du Sud, quand une protestation par des écoliers contre une scolarité inspirée par l’apartheid, a eu pour résultat la répression brutale et meurtrière de ces jeunes manifestants non armés par des policiers.
Cette journée constitue pour les Etats membres de l’Union africaine un moment de réflexion sur les réalités vécues par les enfants en Afrique. Elle est également une occasion pour les Gouvernements, les institutions internationales et les communautés de renouveler leurs engagements en ce qui concerne l’amélioration de la condition de vie des enfants ainsi que de conjuguer leurs efforts pour combattre les fléaux qui affectent la vie quotidienne des enfants.
Pour la commémoration de la 24ème JEA, édition 2014, le Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant a adopté comme thème, "une éducation de qualité, gratuite, obligatoire et adaptée à tous les enfants de l’Afrique".
(AIP)
amak/kam
"Le but de cette journée portes ouvertes, est de sensibiliser les parents à s’impliquer davantage pour sortir les enfants déroutés de la mauvaise passe (…).
Les mineurs qui sont dans nos centres d’observation sont oisifs, nous sollicitons au niveau du gouvernement, l’ouverture de centres de formation afin de les former à des métiers, pour que quand ils sortent du milieu judiciaire ils aient du travail et soient à l’abri des tentations", a souligné Mme Koffi.
Elle a aussi plaidé pour la mise à leur disposition de moyens de déplacements(voitures, motos et autres), et de téléphones pour aider les éducateurs de la DPJEJ à rechercher les parents d’enfants mineurs sous mains de justice.
Mme Koffi a fait savoir par ailleurs, qu’on dénombre aujourd’hui quelque 480 mineurs qui sont dans les centres d’observations de mineurs et quartiers spéciaux.
Cette journée portes ouvertes de la DPJEJ a instruit l’opinion nationale sur la nécessité du respect du droit à l’éducation des enfants en général et en particulier des mineurs au contact du système judiciaire.
Elle a aussi permis de faire connaitre la situation des enfants au contact de la loi en Côte d’Ivoire, de sensibiliser les invités et de les encourager à scolariser leurs enfants en vue de réduire le taux de délinquance juvénile. Il s’agissait aussi de faire un plaidoyer pour l’implication des acteurs institutionnels et sociaux à garantir une prise en charge de qualité des mineurs sous main justice.
La Côte d’Ivoire, à l’instar des Etats membres de l’Union africaine (UA), commémore le 16 juin de chaque année, la Journée de l’Enfant africain. Cette célébration est une marque de souvenir des événements de 1976 à Soweto en Afrique du Sud, quand une protestation par des écoliers contre une scolarité inspirée par l’apartheid, a eu pour résultat la répression brutale et meurtrière de ces jeunes manifestants non armés par des policiers.
Cette journée constitue pour les Etats membres de l’Union africaine un moment de réflexion sur les réalités vécues par les enfants en Afrique. Elle est également une occasion pour les Gouvernements, les institutions internationales et les communautés de renouveler leurs engagements en ce qui concerne l’amélioration de la condition de vie des enfants ainsi que de conjuguer leurs efforts pour combattre les fléaux qui affectent la vie quotidienne des enfants.
Pour la commémoration de la 24ème JEA, édition 2014, le Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant a adopté comme thème, "une éducation de qualité, gratuite, obligatoire et adaptée à tous les enfants de l’Afrique".
(AIP)
amak/kam