La défaite des Eléphants de Côte d’Ivoire, jeudi, face aux Cafeteros de la Colombie (1-2) pour leur deuxième sortie au mondial brésilien, a « différé » la fête des Ivoiriens qui croyaient dur comme fer à la victoire des siens pour assurer leur qualification au deuxième tour de la compétition.
Les supporters des Eléphants attendront l'issue du dernier match de poule de leur équipe, mardi, face à la Grèce pour savoir si Yaya Touré et ses partenaires répondront présents à l'appel des 1/8èmes de finale.
Sans être, particulièrement, flamboyants, les Colombiens ayant profité des erreurs défensives de la Côte d'Ivoire, ont « endeuillé » un peuple qui croyait à un succès des pachydermes eu égard à leur réaction d'orgueil face au Japon défait (2-1) au prix d'un match renversant des Ivoiriens.
La prestation des Eléphants face aux Samouraïs bleus avaient fait rêver, à juste titre, toute la Côte d'Ivoire. Car, jamais, la sélection ivoirienne, en trois participations de coupe du monde (la présente édition comprise) n'était aussi proche d'une qualification pour les 1/8èmes avant la rencontre contre la Colombie.
« Nous y avons cru sincèrement. Avec le match livré contre le Japon, je ne pensais pas à un revers des Eléphants face à la Colombie. C'est arrivé, on prend ça avec fair-play, surtout que nos garçons n'ont pas été ridicules » se console Dramane Coulibaly, chauffeur de taxi, regrettant que « c'est notre fête qui a été gâtée ce soir ».
Pour Jean Charles Gnahoré, enseignant, cette qualification n'a été que « différée», car estime-t-il, la « fête de la qualification pour le second tour aura lieu à tout prix mardi quand nous battrons la Grèce ». Ce qui n'est pas de l'avis de Mme Antoinette Dagri, commerçante, plus réaliste qui nuance une « hypothétique qualification » des Eléphants.
«Nous aurions aimé que les Eléphants nous épargnent ces calculs de probabilité en battant la Colombie. Hélas, le sort en a décidé autrement. Prions pour que le Japon et la Grèce se neutralisent par un match nul, ce qui laisserait une marge aux Ivoiriens pour la qualification » analyse-t-elle.
Assis sur un banc devant son domicile, peint en orange-blanc-vert, les couleurs nationales, Justin N'da, infirmier de son état, songeur, s'en prend au coach Sabri Lamouchi, tenu pour « responsable » de la défaite des Eléphants.
« Comment un entraîneur digne de ce nom peut-il laisser son meilleur et redoutable attaquant sur le banc dans un match aussi capital que celui-ci ? » se plaint-il avant de révéler que « tout avait été prévu ce soir en cas de qualification des Eléphants au terme du match contre la Colombie ».
Dans l'ensemble, les rues abidjanaises désertes pendant le match, ont retrouvé leur ambiance habituelle, à la fin de la rencontre avec des commentaires et analyses des uns et des autres qui espèrent, dans leur majorité à « une qualification des Eléphants pour les 1/8èmes de finales » possible « à condition que le sélectionneur revoie sa copie » en vue de « fêter cette qualification historique » au second tour qui n'est pas « totalement compromise » selon les Ivoiriens.
HS/ls/APA
Les supporters des Eléphants attendront l'issue du dernier match de poule de leur équipe, mardi, face à la Grèce pour savoir si Yaya Touré et ses partenaires répondront présents à l'appel des 1/8èmes de finale.
Sans être, particulièrement, flamboyants, les Colombiens ayant profité des erreurs défensives de la Côte d'Ivoire, ont « endeuillé » un peuple qui croyait à un succès des pachydermes eu égard à leur réaction d'orgueil face au Japon défait (2-1) au prix d'un match renversant des Ivoiriens.
La prestation des Eléphants face aux Samouraïs bleus avaient fait rêver, à juste titre, toute la Côte d'Ivoire. Car, jamais, la sélection ivoirienne, en trois participations de coupe du monde (la présente édition comprise) n'était aussi proche d'une qualification pour les 1/8èmes avant la rencontre contre la Colombie.
« Nous y avons cru sincèrement. Avec le match livré contre le Japon, je ne pensais pas à un revers des Eléphants face à la Colombie. C'est arrivé, on prend ça avec fair-play, surtout que nos garçons n'ont pas été ridicules » se console Dramane Coulibaly, chauffeur de taxi, regrettant que « c'est notre fête qui a été gâtée ce soir ».
Pour Jean Charles Gnahoré, enseignant, cette qualification n'a été que « différée», car estime-t-il, la « fête de la qualification pour le second tour aura lieu à tout prix mardi quand nous battrons la Grèce ». Ce qui n'est pas de l'avis de Mme Antoinette Dagri, commerçante, plus réaliste qui nuance une « hypothétique qualification » des Eléphants.
«Nous aurions aimé que les Eléphants nous épargnent ces calculs de probabilité en battant la Colombie. Hélas, le sort en a décidé autrement. Prions pour que le Japon et la Grèce se neutralisent par un match nul, ce qui laisserait une marge aux Ivoiriens pour la qualification » analyse-t-elle.
Assis sur un banc devant son domicile, peint en orange-blanc-vert, les couleurs nationales, Justin N'da, infirmier de son état, songeur, s'en prend au coach Sabri Lamouchi, tenu pour « responsable » de la défaite des Eléphants.
« Comment un entraîneur digne de ce nom peut-il laisser son meilleur et redoutable attaquant sur le banc dans un match aussi capital que celui-ci ? » se plaint-il avant de révéler que « tout avait été prévu ce soir en cas de qualification des Eléphants au terme du match contre la Colombie ».
Dans l'ensemble, les rues abidjanaises désertes pendant le match, ont retrouvé leur ambiance habituelle, à la fin de la rencontre avec des commentaires et analyses des uns et des autres qui espèrent, dans leur majorité à « une qualification des Eléphants pour les 1/8èmes de finales » possible « à condition que le sélectionneur revoie sa copie » en vue de « fêter cette qualification historique » au second tour qui n'est pas « totalement compromise » selon les Ivoiriens.
HS/ls/APA